-Quand même, c’est impressionnant qu’il ait réussi à prendre au voleur le portefeuille sans qu’il ne s’en aperçoive.,pensa t-il.
Ce vieillard est intrigant.
Quelques instants plus tard, il revint là où il avait laissé le vieux, mais n’y trouva personne.
-Où est-il passé? Et j’y pense, d’où connaissait t-il mon nom?
Qui pouvait bien être ce vieil homme et que signifie toute cette histoire ?
Plus qu’intrigué par sa rencontre avec le mystérieux vieillard capable de détrousser unvoleur, Kara finit par se dire qu’il s’agisaait d’une bizarrerie de la vie comme il en arivait souvent à tant d’autres. il rentra chez lui, exténué, après cette dure journée de cours.
Sa maison était une austère demeure où il faisai bon vivre, avec sa mère et ses frères et soeurs. Une fois arrivé il y trouva sa petite soeur de huit ans, Ayssa, occupée à jouer avec ses poupées.
-Bonsoir
-Kara est rentrée !
-Où est Maman ?
-Elle est sortie, elle avait des courses à faire. C’est quoi dans ce sac ?, demanda-t-elle en regardant le sac en carton que j’avais entre les mains.
-Ce sont des bananes que j’en achetées en revenant de l’école. Tiens, prends en une.
-Merci beaucoup, Kara.
-De rien. Quand Maman reviendra, tu lui diras que j’ai le reste dans la cuisine, moi je vais dans ma chambre.
-D’accord, dit elle d’un ton rêveur, plus intéréssée par la nourriture, la petite gourmande.
La chambre de Kara se situait au premier étage. C’était une pièce bien aérée et assez spacieuse pour contenir un lit, une armoire, et un bureau, le nécessaire pour un jeune lycéen. Son bureau fesait également office d’atelier, car en tant que petit artiste en herbe, il aimait bien se pencher des heures sur un dessin.
Il profita donc de ce moment de répit pour se reposer et il se mit encore à penser au vieil homme et à cette histoire de portefeuille.
Et soudain, une pensée lui traversa l’esprit. Il n’avait même pas pris la peine de vérifier si on lui avait rien dérobé dans son porte-monnaie. Il le sortit vite, fit le compte et à son grand soulagement, constata qu’il ne manquait pas un sou. Décidément, les motivations de ce vieux lui semblaient de plus en plus floues.
Il ausculta encore son portefeuille avant de constater un renflement au niveau d’une des poches internes. Il fouilla et crut tomber sur un caillou, qu’il sortit avant de constater qu’il s’agissait plutôt d’un cristal de forme octaédrique; un cristal d’un bleu-vert pur et éclatant, et qui malgrè la faible lueur de la nuit tombante brillait d’une faible lumière presque envoûtante. Il le regarda longuement, comme hypnotisé, puis il le posa sur sa table de chevet. Emporté par la fatigue, il finit par s’assoupir.
-Kara,Réveille toi, il est l’heure. Allez, debout, Kara. KARA!
-Hummm...Mouiii, qu’est ce qu’il y a ? Qu’est ce qui se passe ?
-Allez debout, c’est l’heure du dîner, on attend plus que toi!, c’était la voix de sa mére.
-Ouiii, j’arrive, souffla-t-il entre deux grognements, Pas la peine de m’appeler par mon nom trois fois, ça m’énerve, surtout lorsque je viens de me réveiller.
-Qu’est ce que tu racontes, je ne t’ai appelé par ton nom qu’une fois. Arrête de rêver, va te débarbouiller et viens manger. Ça va refroidir.
Et elle sortit aussitôt de la pièce. Kara, n’en demanda pas plus, se lava le visage et descendit, trouvant à la table, sa mére, son petit frère, Nabi et Ayssa.
-Bonsoir à tous, salua Kara.
-Kara, tu étais encore entrain de dormir, se moqua Nabi.
-Tu comprendras quand tu seras au lycée, pour l’instant, contente toi de ta classe de sixième.
-Si tu le dis, répondit il avec un petit rire.
-Au fait Kara, Ayssi m’a dit que c’est toi qui avait acheté les bananes que j’ai trouvé dans la cuisine, dit sa mère.
-Oui, c’est moi.
-Je voulais en acheter mais on aurait cru qu’il y avait rupture de stock, même le vendeur du coin a fait une drôle de tête quand je suis venu lui en demander. Tu crois que les prix ont augmenté et que c’est pour ça.
-Euh...Oui, sûrement, ça doit être ça., balança-t-il, connaissant la vraie raison de l’énervement du vendeur. Y aquoi au menu d’aujourdhui.
-Vous allez vous régaler aujourd’hui avec mes spaghettis aux boulettes de viandes.
-OUIIII, mes préférés, dirent Nabi et Ayssa en même temps.
-Tu dis n’importe quoi, toi. C’est mon plat préféré, lança Nabi.
-Non, c’est le mien, rétorqua sa soeur !
-Calmez-vous, c’est un plat que vous préférez tous les deux, c’est simple., intervint leur mère.
-Oui, maman., une fois de plus en choeur.
A ce moment, la sonnerie de la porte d’entrée se fit entendre.
-Kara, va ouvrir.
-Oui, maman.
Lui non plus, n’échappait pas aux ordres de la gentille mais forte maman qui les avait mis au monde et pris soin d’eux depuis toujours.
Il alla ouvrir et quelle ne fut pas sa surprise de voir à la porte de chez lui, le pickpocket.
Pour quelles raisons le voleur volé vient frapper à la porte de chez Kara ? Et que peut bien être ce mystéieux cristal ?
A suivre dans le prochain chapitre.
See you again dessu ;-)
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Code Crystal
FantastiqueLes rêves sont le plus souvent le reflet de nos désirs les plus profonds, de notre subconscient, et de ce que l'on veut le plus voir se réaliser dans notre vie. Pourquoi ne pas plonger au profond de ces rêves pour découvrir ce qui s'y cache vraiment...