Partie 1

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John et Sherlock furent jetés dans une cellule humide et sombre.
" - Je reviendrai demain pour vous faire essayer mon nouveau jouet ! Vous allez adorer mes chéris. Bye!" Résonna la voix perchée de Moriarty.
La pièce etait vide et les deux hommes se redressèrent pour enfin s'affaisser contre un mur au fond de la salle.
J'espère sérieusement que tu as un plan cette fois-ci, dit le médecin d'un ton irrité
- Oui.
Le visage de John se détendit :
- Nous allons passer la nuit ici et attendre ce fameux jouet, répondit finalement le détective.
- Tu plaisantes j'espère !
- Nous n'avons pas le choix, j'ai étudié la pièce, et je n'ai pas trouvé de moyen de sortir qui ne soit pas dangereux ou mortel.
John souffla et provoqua un nuage de fumée blanche :
- Il fait un froid de canard ici en plus !
Le grand brun sourit. Il savait à quel point ce médecin à l'apparence robuste ne supportait pas le froid. Un silence s'installa, constamment troublé par les mouvements furtifs de John qui ne parvenait pas à se réchauffer.
- Joooohn! Appela Sherlock agacé, peux tu arrêter de bouger je n'arrive pas à réfléchir!
Le médecin s'exécuta en dissimulant son agacement mais le claquement de ses dents rompait le silence. Sherlock se leva alors brusquement et en un mouvement habile, passa sa propre veste sur les épaules de John.
- Tu es fou? Je ne peux pas la garder, reprend la!
- Tu en as plus besoin que moi, John.
- Tu vas avoir froid!
- Ne t'inquiète pas, j'ai rarement froid.
John rit jaune et entreprit d'enlever la veste pour la rendre à son ami mais celui-ci le stoppa net. Il lui attrapa fermement le poignet et le regarda durement dans les yeux :
- Garde cette veste.
Le petit médecin ronchonna et enfouit finalement son cou dans le manteau, profitant de la chaleur bienvenue. Il sourit dans le col du manteau qui sentait la bergamote et la paille de fer : elle sentait Sherlock. John était ému, ses sentiments envers le détective avaient évolué sans qu'il ne puisse rien y faire. Il avait essayé de se raisonner en sortant avec quelques femmes, mais rien n'avait jamais changé. Il ressentait toujours ce chatouillement dans le ventre lorsqu'il voyait le grand brun, ou bien l'envie de se jeter sur lui et de caresser ses pommettes provocatrices..
John sortit de ses songes quand il vit son meilleur ami grelotter sous le fin tissu de sa chemise mauve et la chair de poule sur sa nuque.
   - Sherlock, c'est insensé, tu meurs de           froid.
   - Je vais bien !
   - C'est faux..
   - Il est préférable que j'ai froid plutôt que toi, c'est plus supportable pour moi.
John remonta le col du manteau en ronchonnant, quand une idée insensée lui traversa l'esprit. Il s'empressa de la chasser mais quand il tourna les yeux vers son colocataire qui frissonnait dans son coin, il se lança.
- Nous n'avons qu'à partager ton manteau

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