❤ partie 1 ❤

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<<Savoir se contenter de ce que l'on a : c'est être riche>>
#...

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Je n'arrive toujours pas à croire que tonton Ismael s'en est aller.
Il est tellement calme et timide.

Il avait accumulé beaucoup de de dette a ce qui parait et il fut licencié plus tard de son travail.

Il avait fait le trop plein d'émotions qu'il n'a pas évacuer cela la conduit à une crise cardiaque à la quelle il 'a succombé malheureusement.

Depuis sa disparition, la maison était plongée dans une tristesse profonde.

Ousmane, timide de nature, était devenu plus timide et taiseux qu'avant.

Omar, lui, qui était cet homme toujours souriant et plein de vie s'était transformé en un homme taciturne et morne.

Chacun vaquait à ses occupations et on avait beaucoup de mal à joindre les deux bouts.

Ma mère n'avait pas d'activité génératrice de revenus.
Tata quand à elle, son petit commerce ne l'aidait pas beaucoup.

On était beaucoup trop nombreux et elle avait déjà vendus tout ces bijoux et objets de valeurs.

La rentrée a l'université avait déjà débutée depuis peu, mais j'y suis jamais aller parce que j'avais pas de quoi prendre un taxi chaque matin m'y rendre et revenir à la maison une fois les cours terminés.

C'était pénible et on vivaient dans des conditions très précaires.

J'ai alors entamer des recherches d'emploies pour pouvoir un peu aidé.

Je sortais très tôt et revenait tard.
J'allais de porte à porte et de boutique en boutique.

Mais rien. Pas l'ombre d'un boulot.

J'étais découragée et désespérée.

Je passais mes journées couchée ou je faisait la cuisine très souvent.

On avait plus de bonne, et on ne pouvait se permettre ce luxe.

Chaïbane ? Je l'ai plus revu depuis le décès de tonton.
Je ne sais par quel miracles il a eu mon numéro, mais il m'écrivait souvent pour s'enquérire de mes nouvelles disait il, mais il ne s'arrêtait pas qu'aux salutations.

Un jour, il est allé jusqu'à me proposer de l'argent, je l'ai remis à sa place lui disant de ne plus jamais m'écrire.

Vous vous direz que c'est peut être par pure gentillesse et qu'il voulait certainement m'aider.

Mais je connais par coeur ce genres d'hommes.

Je faisais de mon mieux pour être desagréable avec lui.

J'étais couchée sur le tapis en pensant et repensant à ma vie lorsque le petit younous me fit sortir de ma torpeur

-Aïmou, dit il maman moi et maman toi t'appellent.

Il savait pas très bien parler mais se débrouillait quand même. Il n'avait que 2 ans.

Je me levais, trainant les pas  en prenant la direction de notre chambre..

Hasard ou karmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant