Tara Duncan: Real Life (enfin si ils étaient au lycée )

Chapitre 2: Tout premier jour est dur, mais la suite ça craint encore plus.

Peu de temps après que notre joyeux trio fut sorti du bus scolaire, il se dirigea vers le portail jaune et bleu du lycée Alphonse Demiderus.

Cal, Fanny et Angelica entrèrent dans la cour marchant tels les rois qu'ils étaient, déambulant de la même manière que les groupes de pétasses, pardon de chearleeders et sportifs populaires de High School Musical, sauf qu'ils ne dansaient pas d'une étrange manière en chantant des chansons parfaitement niaises qui restent en tête pendant d'interminables heures, mais ils poussaient sans gêne les autres élèves. Mais leur procession, parmit les pions, s'arrêta lorsqu'ils entendirent une voix guillerette crier:

-" Eh on est là Cal, Angie, Fannychou!"

Notre trio merveilleux se retourna et aperçut Mara, affublée d'une étrange manteau en vinyle violet et brillant, gesticulant derrière le portail à côté d'un Jar à l'air renfrogné, en train de fumer. Ils les rejoignirent donc, retraçant leur chemin dans le sens inverse tels des mannequins Victoria Secret mais avec des vêtements , bousculant à nouveau lycéens et profs. Les jumeaux n'eurent pas le temps de les saluer que Fanny sauta tel un lapin énervé et hurla sur Mara:

-"M'APPELLE PAS FANNYCHOU, BORDEL DE MERDE!!!"

-"Okay, okay, détends toi...- rigola la petite brune, en faisant un signe pacificateur avec ses mains, pour détourner les regards des curieux aux alentours qui les dévisageaient avec curiosité.

La couleur que prit Fanny à cette instant n'était ni rouge, ni aubergine mais plutôt un mélange indéfinissable des deux.

-" Oh, meuf! Ta tête a la même couleur que mon vernis!- s'exclama Angelica, radieuse et fière de cette comparaison, puisqu'elle estimait que ses ongles surpassaient largement la beauté de bien d'adolescentes.

Le regard que lui lança la rouquine aurait put assassiner n'importe qui, mais Angie n'était pas du genre à se laisser démonter, elle continua donc son babillage incessant sur son vernis à ongles ( ndlrs: la couleur est pourpre perlé et si vous ne nous croyez pas il provient de chez Yves Rocher.) puis aborda d'un coup le fascinant sujet qu'étaient ses cheveux. A cet instant précis personne n'écoutait la jeune fille sauf Mara, qui aimait parler beauté et dont le mot cheveux lui rappelait un souvenir qui datait de ce matin même. Il tenait en un mot: Fabrice.

Elle explosa donc d'un rire si tonitruant que même les garçons qui discutaient dans leur coin, pour échapper à l'ennuyante conversation se retournèrent, surpris par la capacité vocale de Mara, comparable si vous l'imaginez bien à celle d'un perroquet ce qui est plutôt fort, coupant une tirade sur l'hydratation capillaire d'Angelica.

-" Nan, mais ça va hein?! Te gêne surtout pas à couper les autres dans leurs phrases!"-

-"Désolée, hoqueta la petite brunette, je repensais à Fabrice qui est passé ce matin chercher Tara pour qu'ils aillent au lycée ensemble. Et sa coiffure était.. comment dire? Désastreuse?"

Le souvenir de l'ignoble tas capillaire du blond, arracha un sourire moqueur à Jar. La queue de putois restera dans les mémoires. Sa sœur prit une inspiration pour stopper son fou rire et tenta de commencer à raconter l'histoire:

-" Ce matin, lorsque que je sortais de ma douche et avais juste enfilé des sous-vêtements, j'ai entendu toquer. Je me suis donc précipitée pour aller ouvrir, j'ai ouvert la porte et suis tombée nez à nez avec Fabrice! J'ai voulu me pencher pour lui faire la bise, mais lui n'arrêtai pas de regarder mon soutien gorge, donc ce qui devait arriver arriva, il s'est pris mon collier en plein dans les dents! Et c'est à ce moment là que Jar est arrivé ! Donc il m'à comment dire? Engueulée? Oui c'est ça. Bref, je suis montée à l'étage pour m'habiller et j'avais fini et m'appliquait une dernière couche de rouge à lèvres aubergine. A moins que ce ne soit prune? Bref c'est violet. Je disais donc que je terminais de me préparer quand j'ai entendu hurler, je pensais que c'était juste quelqu'un qui était tombé sur Isabella et son épieu donc je ne me suis pas bougée tout de suite. Mais j'ai pensé que ça ne pouvait pas être elle car elle était à une réunion des fans de Marilyn Manson et des techniques de torture médiévales ! Donc je suis descendue et j'ai ouvert la porte de la salle de bain, parce que c'était de la d'où provenait le cri, et puis ben je suis tombée sur Tara en serviette de bain et Fabrice qui avait l'air horrifié , enfin je comprends qui aimerais voir ma grande sœur en serviette de bain Bob l'éponge? Personne! Et le grand blond allait dire une phrase mais moi je suis intervenue! Sa phrase était: Eh bien je voulais me... Mais il n'a pas eu le temps de finir car moi j'ai balancé: me faire des choses pas catholiques? Puis Tara m'a hurlée dessus en disant de me la fermer et Fabrice en fait voulait juste se laver les cheveux et alors on a remarqué sa coiffure, c'était ignoble! Un amas de gel et de shampoing mal rincé rassemblé sur le haut du crâne!"