Part 24 - Nos coeurs 💔❤️

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** Matt **

Je suis dans la salle de répétition, Colin gratte sa guitare. J'essaye de lui parler, mais il ne m'écoute pas, le volume monte de plus en plus. Jusqu'à ce que j'arrache un câble.

Colin : Tu vas bousiller le Matos mec.

Matt : Ce sont mes tympans que tu vas bousiller là. Il faut que tu m'écoutes.

Colin : Vas-y.

Matt : Laisse la digérer cette journée.

Il sort de la pièce, les autres nous regardent, je lève les mains en l'air pour leur montrer que je ne sais pas ce qu'il fait. Il sort de la maison et monte dans son 4x4 noir. J'ouvre la portière.

Matt : Je viens avec toi. Tu vas où ?

Colin : Roulez.

Matt : Spencer qu'est-ce que tu fous ?

Il démarre, je ne sais pas ce qu'il va faire mais je ne connais pas cette lueur dans ces yeux.



** Daryl **

Colin et Matt sont sorties à toute vitesse de la maison.

Il ne reste plus que Hua et Owen.

Daryl : Hua tu peux aller la voir stp.

Owen : Tu penses qu'elle va s'en remettre ? Et avec le métalleux il saura s'en occuper ?

Daryl : Elle en a déjà vu d'autres mais à chaque fois, elle est plus près du gouffre. Et rassure-toi, s'il s'en occupe mal, j'en fais mon affaire.

Hua revient et nous informe que Melinda dort. Je leur dis de rentrer chez eux. Owen me demande de le prévenir s'il y a du nouveau. Je hoche la tête pour lui dire que oui, mais je n'en ferai rien. Il vaut mieux qu'il soit loin d'elle.



** Melinda **

Je me réveille. Je me souviens que Hua m'a aidé à me doucher ensuite à enfiler une nuisette et un peignoir de satin. Je passe par la salle de bain pour me rafraichir. Je sors de la chambre, je passe par la cuisine pour boire un verre d'eau. Je remarque les jumeaux et Colin qui sont endormi dans le salon.

Je vais dans la chambre d'ami, je prends trois couvertures ensuite je retourne dans le salon. Je dépose sur les jumeaux leurs couvertures. Colin n'est plus là. Je fais le tour des pièces, la couverture restante dans les mains.

J'entrouvre la porte de la salle de répétition, il est debout sa guitare à la main. J'entre et ferme rapidement la porte. Il est concentré dans son univers. Je me glisse au sol, je me blottis contre la couverture. Je ressens sa douleur, sa peine, sa colère.

La musique se fait plus douce. Je lève la tête et il me regarde. Il me fait signe de venir prêt de lui. J'hésite et il gratte plus ardemment sur la corde. Je me lève et m'approche. Quand j'arrive à sa hauteur la musique continue d'être douce, suave. Comment ne pas succomber. Nos yeux sont encrés, pas un ne détourne le regard. Il lâche sa guitare. Il m'enlève la couverture des mains et la dépose au sol. Il déplace l'une de mes mèches et je retiens sa main. Il prend mon menton entre ses doigts, afin d'inspecter mon visage, j'ai un énorme bleu sur la joue, là où César m'a frappé à plusieurs reprises. La lèvre fendue. Il défait la ceinture de mon peignoir, il soulève ma nuisette sans l'enlever, pour voir mon corps. Je tourne la tête, je ne veux pas voir son regard sur moi, pendant qu'il regarde mes bleus. Lorsque sa main retourne sur ma joue, je stoppe sa main.

Destins croisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant