Part 1 - La première rencontre

1.5K 63 35
                                    

Deux ans avant...

** Daryl **

Je suis adossé à ma lamborghini rouge, tandis que je fume l'un des mes cigarillos.

Mon regard balaye la foule, je peux y distinguer certains de mes hommes de mains, des gringalets, des gros bras et les perpétuelles bimbos.

Soudain, je ne pu m'empêcher de dévisager cette brune, vêtu d'un jean, baskets, haut rouge et blouson de cuir noir. Elle n'est pas le type de femme sur lequel je me retourne, pourtant ces quelques rondeurs lui donnent un certain charme. Mais impossible de me détacher de ces yeux marron qui me troublent.

L'un de mes hommes me fait signe qu'il est l'heure... Que la fête commence.

Je monte à bord de mon bolide.

Tandis que je ne la quitte pas de vue, je distingue qu'elle prend son portable, y regarde quelque chose et fait quelques aller-retour entre l'objet et moi avant de s'engouffrer dans la foule.

Troublé la gentille demoiselle ? Qui est-elle ? Que fessait-elle ici ? Pourquoi m'avoir dévisagé ainsi ? J'ai l'impression de la connaître.

Je me concentre, écrasant entre mes doigts le volant en attendant le départ...

Après quelques minutes, la ligne d'arrivée est juste derrière moi, une nouvelle victoire en poche. 

Est-ce vraiment surprenant ? Non. 

Suis-je prétentieux ? Oui.

Je suis Daryl Ortega, chef de gang de la bella muerte.

Je suis Daryl Ortega, chef de gang de la bella muerte

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je sorts de la voiture. J'entend la foule m'acclamer, alors q'une bimbo blonde s'empare de mes lèvres, je lui rend son baiser et la repousse. Ce genre de fille là est bien pour une nuit, pas plus.

Une moto se fait entendre au loin, puis s'arrête à mes cotés. 

Le conducteur remonte sa visière et lorsque je croise son regard, mon cœur ne fait qu'un bond. ll s'agit de la mystérieuse brune.

Melinda : Daryl... Daryl Ortéga ?

Daryl : En chair et en os ! A qui ai-je l'honneur ?

Melinda : Si tu veux jouer dans la cour des grands, suis moi. 

Je n'ai pas le temps de répliquer que la moto part en trombe.

Si la demoiselle veut jouer, alors elle s'adresse à la bonne personne. Je saute dans ma voiture puis la suis à toute allure, slalomants entre les autres voitures, les ruelles de New York.

Daryl : Putain ce qu'elle va vite. 

Nous sortons de la ville, continuant quelques kilomètres, lorsque je vis sa moto faire un demi-tour et se placer derrière moi. Une voiture se plaça devant moi et deux autres motos de chaque côté de ma lambo rouge.

Daryl : C'est quoi se bordel ?

Nous roulions encore quelques minutes pour rejoindre un attroupement de voitures.

Encerclé par les véhicules, je du me résoudre à m'arrêter également. 

L'un des motards, tapa à ma vitre m'ordonna de descendre du véhicule.

Mon sang ne fit qu'un tour quand je l'aperçu posté devant sa voiture.

Daryl : Que fais-tu ici Marco ? 

Marco : Alors comme ça, on suis la gentille demoiselle en moto ?

Daryl : Ton petit chaperon rouge a intéressé le grand loup.

Marco : La ferme Ortega, tu n'es pas là pour la ramener. Tu me dois encore une course.

Daryl : Mouais si tu veux, j'ai du temps et je pourrai t'apprendre quelques petites choses. Et en quoi consiste l'enjeu ?

Marco réfléchit et regarde la brune.

Melinda : Ne m'inclu pas dans tes deals. C'était la dernière fois que tu te servais de moi. Nous sommes quittes.

Marco : Tu as gagnée ta liberté mais tu reviendras de toi même un jour. 

Elle leva la main pour le gifler mais arrêta son geste net.

Whaouh, je n'ai jamais vu Marco aussi impassible. Il n'a même pas bougé d'un cil. Même ces hommes de mains ne bougeaient pas. Il devait y avoir quelques choses de particulier entre eux.

Melinda : Ma liberté ?! Tu es sérieux là ? Ok et tiens ta parole. Laisse moi vivre ma vie, ne me fait pas suivre, ne m'adresse pas la parole, laisse moi courir, et si je rencontres des amis et plus, n'y touche pas. Je ne te connais plus.

Si nous n'étions pas dans le noir, j'aurai cru voir de la tristesse dans le regard de ces deux là.

Elle monta sur sa moto, enfila son casque et parti à toute allure. Marco se retourna vers moi.

Marco : A nous deux, notre deal : Un transport pour le gagnant et pour moi ta salive sur ce bâton.

Daryl : Ma salive, que vas-tu en faire ? Je peux te cracher dessus sans courir.

Marco : Ne t'en préoccupes pas, je fais de même pour toi si tu veux, donc Deal ou pas.

Daryl : Deal.

Nous nous serons la main, je pris l'éprouvette et la frotta dans ma bouche.

Nous prirent nos voitures... Et je gagna la course.

Après tout, il n'avait pas pris mon sang, que pouvait-il en faire ?

Je pris ma voiture et rejoignais mon domicile.

Destins croisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant