Cherche si tu veux survir

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Je décide de partir à la recherche de tout ce qu'il faut pour survivre et même tout simplement vivre. Il me faut aussi des armes mais bon ça ne me sera sûrement pas utile. Je vais m'en servir contre quoi? Oh mon dieu un écureuil m'attaque, non ça n'est pas utile. De toute façon je ne sais pas où en trouver.

Ma quête dans l'hôpital ne me suiffira sûrement pas à avoir tout le nécessaire pour m'en sortir. Je trouverais sûrement une trousse de secours et peut-être un peu de nourriture dans les cuisine, quoi que les animaux qui rôdent avaient sûrement eux aussi une petite faim.

Plus j'avance dans l'hôpital, plus je garde l'impression d'être le seul survivant d'une terrible apocalypse.
Je peux voir des chambres où les plantes n'ont pas de pitié et occupe tout l'espace possible. Dans les couloirs, les animaux n'étaient pas que de passage. Il y a une chose qui me répugne au plus haut point, les malades laissé dans l'hôpital. Eux n'ont pas eu ma chance et n'ont pas survécu à tout ce bazard. Cela me dégoûte énormément mais je suis obligé de me faire à l'idée que la nature a gagné la victoire face à l'humanité.
Pourtant, je n'arrive toujours pas à me  dire qu'une catastrophe naturelle a eu lieu ici et encore moins que j'en suis le seul survivant. Pour moi les mots apocalypse ou catastrophe naturelle sont utilisé dans les histoires et films de science-fiction et non dans la réalité. Les seuls endroits dont je me souviens où la nature est autant abondante est le parc du centre ville.

Je finis par descendre à l'aceuil de l'hôpital pour essayer de trouver les clef des cuisines. Je me dis qu'un plant de l'hôpital peut se trouver là-bas et sera sûrement pratique pour me déplacer de ce bâtiment immense. Je suis entrain de me demander si je ferais pas mieux de directement chercher les cuisines car elles doivent surement être déjà ouverte et un plan ne sera pas efficace pour me guider. L'hôpital n'a plus tout les panneaux et autres indications utilisées pour nous aider à nous retrouver.

Je suis encore là, planté, au milieu du couloir à réfléchir, comment je pourrais transporter mes provisions? Et où pourrait être les cuisines? Un tas d'autre questions me viennes en tête mais je ne trouve seulement qu'une réponse. Un panneau avec affiché "cafétéria" était encore lisible. Je décide donc de me diriger dans la direction qu'il désigne. Je me dis que si j'arrive à la cafétéria, je trouverai sûrement les cuisines pas très loin. Mon résonnement me semble logique mais si l'odorat des animaux les a mené là-bas avant moi, il ne doit sûrement plus rester grand chose d'appétissant ou d'accès nutritif pour mon petit corps frêle.
Je finis par arriver à l'endroit voulu. Une grande pencarte affiche "cafétéria" tout du moins je suppose car des plantes l'enlacent si fort que le bout de ferraille rouillé a commencé à se tordre.

Les présentoirs sentent encore la nourriture mais ils sont vides. Je me dirige donc vers une porte au fond de la pièce, je suppose que c'est la cuisine et que, avec un peu de chance, de la nourriture y sera encore. La porte est entre ouverte je crains donc que les animaux soient passer avant moi. J'entre sans bruit et découvre que je devais être le premier à m'avanturer ici. Pas parce que l'endroit est propre, loin de là d'ailleurs, mais seulement car un léger parfum vole délicatement dans l'air. Un parfum de nourriture qui ne manque pas de faire gargouiller mon ventre.
Je ne peux plus attendre. J'ai tellement faim. Alors je commence ma quête. Je soulève tout les couvercles possible pour trouver peut-être un fond d'un plat quelque conque. J'ai beaucoup de chance, dans un placard, j'ai pu trouver un stock de conserves en tour genre que les animaux n'ont pas fini. J'en attrape une que j'ouvre difficilement. Je m'installe sur un comptoir puis la mange. Qu'est-ce que ça fait du bien de manger un peu. Je la fini puis la pose sur le comptoir avant de récupérer le reste et de partir. A présent je devais trouver un sac pour transporter mes magnifiques conserves.

Je monte et descends les escaliers de service, je fais des aller retour dans les couloirs, j'observe chaque pièce et fouille chaque placard. Je dois trouver au plus vite un sac car le carton commence à faire des entailles sur mes avant-bras. Je sers les dents pour résister face à la douleur. J'arrive dans une pièce et pose le carton sur une table pour observer mes bras. Je suis rouge et je commence à saigner, la carton ne cessé de griffer mes bras de puis le début de mes aller retour, c'est à dire depuis plus d'une heure.
Je commence à laisser tomber car je ne trouve malheureusement pas de sac. Je me dis que je trouverai sûrement un sac comme par magie dans la demi-heure qui suit mais la magie n'existe plus dans une biome pareil. De toute façon il devait être midi car le soleil est au plus haut. Mon ventre gargouilla et je décide donc de prendre un paquet de biscuits pour pouvoir continuer mes recherches après avec accès d'énergie pour pouvoir courir. Je m'assois sur la table où le carton est disposé et je mange.
Après avoir repris de l'énergie, je prends la décision de laisser le carton dans cette pièce si je ne trouve pas un sac au plus vite.

Cinq minutes ont déjà du passer et j'arrive à trouver les bureaux de l'hôpital. En fouillant partout, je trouve quelques affaires. Je mets mes trésors dans le sac qui par chance n'étais pas trop endommagé et repars en courant chercher la nourriture que j'avais trouvé au par avant.

Après quelque minute je me rends compte que désormais j'ai désormais un stock de conserves délicieuses. Bon au moins je n'ai pas perdu mon ironie. 
J'ai aussi de quoi me faire un journal, je pourrais essayer d'écrire un petit paragraphe par jour pour y raconter ma journée. J'en ferai mon activité du soir. Je range mes trouvaille dans le sac qui est ma foi bien conservé. Elle va me servir à quoi cette gourde?

Une question tourne sans cesse dans ma tête. Est-ce que je sors de l'hôpital? Est-ce que dehors c'est dangereux? Si ça ce trouve dehors il y a des zombies, une apocalypse à eu lieu alors plus rien ne m'étonne. Enfin bon, la réalité est tout de même toujours là donc il faudrait que je sorte. Oui mais c'est peut-être dangereux. C'est si difficile de faire un choix. Pourquoi c'est moi qui me retrouve ici?

Sauve Toi! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant