Sauve Toi!

Soleil brûlant

Après avoir réfléchi pendant longtemps je décidé de sortir de l'hôpital qui commence à m'ennuyer.
C'est lassant de tourner en rond ici.
Et puis j'ai fouillé partout, il ne doit plus y avoir grand chose à par des objets ronger par la rouille, les plantes ou les animaux.

Je suis tellement content de sentir le soleil me chatouiller le nez. Ça fait tellement de bien. Je laisse tomber mon sac parterre et tends une main vers le soleil qui me réchauffe.
Je connais bien cette ville et elle est vraiment immense. Des immeubles, des ruelles, des routes, des magasins, des parcs; il y a de tout ici. Chaques secondes que je passe là au soleil n'est que plus agréable que la précédente. Il fesais si froid dans cet immense bâtiment.

Je cherche toujours à comprendre comment je suis arrivé dans l'hôpital qui s'éloigne de moi à chacun de mes pas en avant.
Chaque bâtiment me rappelle des amis, de la famille, du monde qui me manque lorsque la solitude m'attaque. Jour après jour, j'avance dans la ville. J'ai besoin de retrouver ma famille. Mes souvenirs sont flou. Je réfléchi pendant longtemps pour me rappeler de leurs doux visages et de leurs voix, ces mots qu'ils me disaient pour me rassuré lorsque j'étais petit. Mes parents m'ont apprient tellement de choses. Bien-sûr, il y a les choses normal comme parler et marcher mais ils m'ont aussi apprient à ne plus avoir peur d'énormément de choses.
Tant de bon souvenir me reviennent ici.

Il commence à pleuvoir. Je me dis qu'il faut me trouver un abrit, pour attendre que la pluie ce calme, mais c'est tellement agréable. Les gouttes coulent doucement sur mon visage, puis mon cou avant de glisser sur mon torse. Mes cheveux plaqué sur mon front, le sol glissant, trempé par ces eaux du ciel. Ma mère m'aurai sûrement crié de rentrer me séché alors que la pluie est mon jeu préféré. Ce bon vieux temps..

Je marche vers un petit bâtiment pour me mettre à l'abri. J'attends la pluie tombée sur le toit. Tout est gris et si froid. Je me sens seul, tellement seul. J'espère retrouver le moindre signe de vie venant de quelqu'un d'autre, même d'un animal, tant que je ne suis plus seul. Fichu solitude! Elle commence à vouloir avoir raison de moi..
Je m'allonge dans un coin, et, recroquevillé sur moi-même, je m'endors tel un enfant.

Je me réveille, après sûrement pas mal d'heure à dormir en boule. Je ne comprends pas bien à quel moment tout a changé pour que notre monde devienne ainsi mais pour le moment ça m'importe peu. Je me lève après mettre fait arrosé le visage. Tout mes membres sont engourdies, c'est horrible. J'ai faim mais je n'ai plus rien à manger. C'est triste de se retrouver dans une tel situation.
Je garde courage, sort de ma cachette et fixe le ciel où les nuages disparaissent pour laisser place à un magnifique bleu et une lumière chaleureuse. Je souris. Tout m'avait parut si compliqué jusqu'ici et là, rien que cette lumière naturelle, me donne envie de continuer.
J'avance dans la rue, une conserve dans la main, j'ai commencé à la manger. Je me demande si quelque part il existe un monde différent, un monde où tout le monde c'est réfugier et où les magasins sont encore des endroits de jeu pour enfants. La nostalgie me rattrape, je cherche en vins à me souvenir de ce qu'était toutes ses rues avant. Je vois des arbres, des magasins sur le côté, des routes et des parcs. C'était si beau avant ici, c'était peuplé. Je tape dans une branche avec mon pied sans m'arrêter de marcher un seul instant.

Je m'assois sur un banc encore trempé. Je retire mon haut pour le mettre à sécher sur le dossier. De grosses gouttes d'eau tombe encore des feuilles des arbres. Le tout donne comme une mélodie apaisante, qui me fait fredonner un air inconnu. J'attrape mon carnet, un crayon cassé et collant puis écrit à la première page :
"Je commence cette journée sans soucis, le ventre un peu vide mais rien de grave. La pluie a commencé à tomber, je me suis abrité dans un magasin en miteuse état comme la totalité des choses ici de toute façon. A mon réveil, je ne pensais à rien de négatif, j'avais juste l'impression d'avoir passer une nuit dans une mauvaise position et puis une goutte d'eau m'a ramené au réel. Je marche sans but précis mais j'en trouverai un plus tard."
Je range le carnet puis soupire en levant le visage vers le ciel d'une couleur magique malgré le froid qui arrive pendant que le soleil se cache derrière les immeubles délabrés.

La nuit est bien là, le ciel est d'un noir profond et les étoiles brille comme une guirlande lumineuse un soir de Noël. Je marche gardant mes bras autour de mon torse pour me réchauffer. Je m'allonge contre un mur et ferme lentement les yeux. La journée a été longue, tout comme n'importe quelle autre journée. J'aime bien ma vie comme ça. Je sais qu'un jour je ne supporterai plus de vivre comme ça mais ce jour est dans longtemps.

Les minutes passent ou les heures, c'est un peu compliqué pour s'en rendre compte. Je reste là, les yeux fermés, sur le trottoir fissuré et froid. Le marchand de sable n'est plus là lui non plus. Alors, je me lève et regarde le ciel. C'est si beau les étoiles. Mes lèvres commence à gercées, mon nez et mes doigts, eux, change de couleur. Ce n'est pas l'hiver pourtant, enfin je ne pense pas. Je prends mon carnet et gribouille un dessin difforme dedans. Le vent se lève et me fait frissonner. Je mets mon sac sur mon dos et marche un peu pour trouver un coin plus confortable pour dormir. Bien-sûr, je n'en trouve pas. Alors je m'assois là où je suis sans me soucier de rien. Mes cheveux sont déjà longs, ils recouvrent ma nuque. Je suis flasque et pas du tout fait pour de la survie. Pourtant je suis là, seul. Réfléchir ma fatigué, je ferme mes yeux sans même m'en rendre compte et m'endors lentement.