Le commencement

Les autres mondes

Les heures deviennent des jours, les jours deviennent des mois et les mois deviennent des années, bien évidemment, c'est une façon de parler car dans ce monde il n'y a aucun moyen pour se repérer dans le temps. Création commence de moins en moins à supporter cette attente. Au début, il pensait qu'être coincé ici n'était pas si mal, surtout entouré de ces nouveaux amis, mais le temps passe et il y de moins en moins de chose à faire, de chose dont il peut discuter. Il se lasse de ça situation. Cet endroit est trop...Vide, sans vie et...vide. Le jeune créateur essaye bien de combler ce « vide » qu'il commence à trouver insupportable, mais même ses dessins devenant réalité ne peuvent pas faire grand-chose. Son meilleur ami s'inquiète beaucoup pour lui, mais que pourrait-il faire ? Pas grand-chose, au contraire, il ne ferait qu'aggraver la situation. Cauchemar, quant à lui, conserve toujours son comportement froid et solitaire, autant dire que la tension dans le groupe monte de jour en jour. La seule personne qui garde le sourire sans problème est la jeune fille aux cheveux vert menthe, qui conserve toujours son aptitude positive.

Une fois, alors que le petit groupe se repose de leurs longues heures de marche en fessant une petite sieste bien méritée, l'homme aux cheveux long se tourne dans tous les sens pour finalement se rendre à l'évidence : comme d'habitude il à beaucoup de mal à s'endormir, ce qui ne favorise pas son manque d'énergie de ces derniers jours. Il se met assit sur le sol et, pour s'occuper, regarde ces compagnons les uns après les autres. D'abord la seule fille du groupe, même endormis elle a l'air joyeuse et pleine de joie de vivre, puis à côté d'elle, est allongé le peintre du groupe, il est blotti contre sa longue écharpe et semble beaucoup plus serein que lorsqu'il est réveillé, Destruction aimerait qu'il soit toujours comme ça, mais malheureusement il ne peut pas contrôler les sentiments de son ami qui sont très capricieux, on peut le dire. Puis il se rend compte d'une chose, une personne manque au quatuor : Cauchemar. A l'endroit où il est sensé se reposer, il n'y a que sa baguette dont l'étoile brille faiblement. Il se met alors à chercher son compagnon forcé par le destin du regard et il aperçoit, au loin, une silhouette noire assise sur le sol et c'est en s'approchant que c'est doutes se confirme et qu'il se retrouve devant la personne qui avait disparut quelques minutes plus tôt.

-Qu'est-ce que tu veux ? Demande froidement l'homme négatif sans se retourner vers son interlocuteur.

-Tu ne dors pas ? Tu n'es pas fatigué ? On a marché longtemps pourtant.

-Tu es bien curieux toi.

-En fait, il marque une pause en s'asseyant à côté de lui, moi non plus je n'ai pas envie de dormir alors autant discuter plutôt que de s'ennuyer.

-Pour être honnête, je suis crevé. Mais je ne veux pas dormir.

-Pourquoi ?

-Je fais toujours le même rêve, enfin c'est plutôt un cauchemar. Faut croire que mon prénom me va bien...

La destruction repense à cette fameuse paire de ciseau, bien au fond de sa poche et qu'il ne sort pratiquement jamais. Il trouve ça de plus en plus stupide d'ailleurs, ce n'est pas en cachant quelque chose qu'elle n'existe pas. Cauchemar tourne ces yeux décorés de cernes vers lui.

-Tu es inquiet, encore. Raaahh, c'est pas croyable le nombre de sentiments négatif que tu peux dégager !

-Tu ne peux pas simplement désactiver ton pouvoir ?

-Ben non, je l'aurais déjà fait sinon... Surtout qu'il devient de plus en plus puissant.

-...Dit, avant tu as parlé d'un cauchemar que tu fais à chaque fois que tu t'endors, de quoi il parle exactement ?

-Pourquoi je t'en parlerais d'abord ?

Le négatif détourne le regard, visiblement énervé et l'autre soupire.