Chapitre 2

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À peine avoir franchis la porte d'entrée, Alphonse s'empara de mes lèvres et me plaqua contre le mur. J'avais déjà chaud sur la route mais là, je sens que mes nerfs vont lâcher. Et ça va être sauvage. Je passe alors une main sous son t-shirt et l'autre sur ses fesses, tandis qu'il continue de m'embrasser, ses bras entourant mon cou. Je continue de masser ses fesses si parfaites avant de le soulever afin qu'il entoure ma taille de ses jambes. L'envie devenant de plus en plus pressante, je décide de nous emmener dans ma chambre afin de calmer mes pulsions.

Une fois à l'intérieur, je le pose doucement sur le lit tout en continuant mes baisers. Je sens ses mains passer son mon t-shirt, caressant mes abdos lentement. Placé au dessus de lui, je continue de lui toucher les fesses, mon entre-jambe prenant de plus en plus de place dans mon caleçon. Mes lèvres quittent les siennes et atterrissent dans son cou, traçant une trainée de suçons sur sa peau bronzée. Sa main continue de caresser ma peau avant de descendre dans mon jogging, ou plutôt dans mon caleçon. Je lâche un grognement de plaisir lorsqu'il commence ses mouvements, lentement et timidement. Mes bras peinent à me porter, mon corps tremblant de plaisir et je nous redresse, m'asseyant sur le lit tandis que mon amant s'agenouille entre mes jambes. Il me jette un dernier regard, les yeux embués de plaisir avant de me prendre en bouche. Je lâche un râle de soupir quand je sens ses lèvres s'activer, le plaisir presque intenable. Ma main agrippe ses cheveux que je tire sans le vouloir, les sensations et le désir étant maitres de mon corps. Lorsque je me sens sur le point de venir, je donne un petit coup de bassin, pour faire comprendre à mon amant que je ne vais pas tenir encore longtemps. Il arrête ses mouvements et monte à califourchon sur moi. Je commence à le déshabiller en commençant par son t-shirt, puis le pantalon tandis qu'il fait de même avec mes vêtements. Une fois en caleçon, il se frotte contre mon entre-jambe, testant mes limites, un sourire malin collé aux lèvres. Je mors les miennes d'impatience, n'appréciant pas trop son petit jeu.

- Arrête de jouer Al, je vais craquer...

En guise de réponse, il continue de me sourire sans pour autant arrêter de remuer son bassin. Malheureusement, je n'en reste pas moins un homme et ma frustration prend le dessus. Je saisis sa taille avec une main et dans une pulsion de désir, je viens claquer mon autre main sur ses fesses, lui arrachant un gémissement de plaisir. On reste là, surpris de ce qui viens de se passer. Jamais je n'ai fais ce genre de geste avec qui que ce soit.

- Tu... Tu viens vraiment de me claquer le cul ?

- Excuse moi mia principessa, je sais pas ce qu'il m'a pris...

- Nan tu sais quoi, on s'en fout. Fais moi l'amour Gigi. Maintenant.

Son ton autoritaire m'excite encore plus et je n'attends pas plus longtemps avant de retirer son caleçon et de le préparer. Au fur et à mesure que mes doigts s'activent en lui, des perles de sueur se forment sur son torse, sa respiration se fait haletante et dos se cambre, formant alors une voute qui semble être sculptée par les dieux. Ses gémissements sonnent comme une douce musique à mes oreilles, musique dont je ne me lasserai jamais. Son expression, son visage déformé par le plaisir et la luxure, me procure un millier de frisson.

- Tu es magnifique mon amour, une véritable œuvre d'art...

Un sourire s'étire sur ses lèvres mais est très vite remplacé par une grimace de plaisir. Sentant mon amant proche de venir, je retire mes doigts et le positionne sur le dos, moi entre ses cuisses et pose ses jambes sur mes épaules. Il ancre son regard dans le miens et je commence à m'enfoncer doucement en lui, le traitant comme l'être si fragile et parfait qu'il est. Après qu'il se soit habitué, il me fait un petit signe et je débute alors mes coups de rein. La douleur semble se transformer en plaisir lorsqu'il commence à gémir obscènement mon prénom. Je me penche pour l'embrasser, étouffant ainsi ses plaintes de plaisir. Je continue de m'enfoncer en lui, remuant mes hanches pour lui donner un rythme.

- Gigi... Soupire t-il entre deux baisers.

Mes yeux parcourent son corps, si beau, si bien sculpté, si bien cambré pour moi. Ses courbes sont un appel à la luxure et je ne me lasserai jamais de les toucher, de les observer. Je continue mes coups de bassin qui se font de plus en plus brutes, plus forts. Il hurle de plaisir maintenant, remplissant la chambre de gémissements. Mon bas ventre se tord, signe que je suis pas loin de venir. Alphonse me regarde, ses yeux noisettes plongés dans les miens tandis que je sens la délivrance arriver. Trois coups de bassin plus tard, dans un long râle de plaisir, je me déverse en lui tandis qu'il se libère entre nous. Je me laisse tomber à ses côtés, toujours essoufflé de nos ébats. On reste comme ça quelques secondes, notre cage thoracique s'élevant et s'abaissant rapidement. Après avoir rassemblé assez de force pour me lever, je pars vers la salle de bain et reviens nettoyer mon beau gardien encore un peu dans les vapes. Après ça, je m'allonge à ses côtés, rabats la couverture sur nous et l'entoure de mes bras. Il se blottit contre moi et cale sa tête dans mon cou, sa respiration s'écrasant contre ma peau. Je caresse distraitement ses cheveux tandis que mon amant se laisse doucement emporter dans le pays des rêves. Une fois qu'il est endormis, j'embrasse le sommet de son crâne et admire sa beauté, tombant inconsciemment un peu plus amoureux de lui. Quelques minutes plus tard, après un doux "je t'aime" murmuré, je finis par m'endormir à mon tour, l'amour de ma vie dans mes bras.

***

Premier vrai lemon écrit de ma petite main !

J'espère qu'il vous a plus et que vous avez envie de continuer l'histoire !

Soirée inoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant