Vous vous dites sûrement que ma réaction est totalement disproportionnée pour un simple camp de vacances mais je crois que vous ne vous rendez pas compte, je vais devoir partager ma chambre avec au moins une autre personne que je ne connais pas, si ça ce trouve c'est même un dortoir ! Au mon dieu ça serait horrible. De nature je ne suis pas bavarde et je n'aime pas le contact, par exemple aucune de mes amies n'est déjà venue dormir à la maison et je ne suis jamais allez dormir chez elle ! Alors partageait ma chambre avec des gens que je ne connaissais pas c'était pour moi totalement impensable.
En quittant ma maison tout à l'heure j'avais pédalé le plus vite possible pendant une heure puis fatiguée je m'étais arrêté dans un parc et avais attaché mon vélo à une barrière.
Je marchais maintenant dans le parc à la nuit tombante. J'avais pris une décision, j'allais passer la nuit dehors, dans ce bois comme ça quand je rentrerai demain matin ma mère se sentirait tellement coupable qu'elle annulerait le camp.
Je savais à quoi je m'exposais à passer une nuit dehors, j'étais une ado de 15 ans et on ne savait pas sur qui ont pouvait tomber la nuit dans un parc. Mais j'avais ma petite idée et je ne m'étais pas arrêté dans ce parc par hasard. Mon oncle tenait dans ce bois un magasin où il louait des barques aux touristes, j'avais fait mon stage chez lui et par conséquent je connaissais la cachette de la clé du hangar. Je comptais donc passer la nuit dans ce hangar.
C'est ce que je m'apprêtais à faire quand j'entendis soudain des pas derrière moi.
Merci d'avoir lu mon chapitre, j'espère qu'il vous a plu et bonne vacances.