3~3) Nouvelle de @ReineDeGotham

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Attention, passage mature (viol)

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Maman

Chaque fois que je te vois, je sais que c'est toi.

Je connais ta silhouette par cœur.

Ton odeur.

La force que tu dégage.

Et tu es la seule personne qui brille autant qu'une étoile.

N.M

Je posais mon sac sur le siège à côté de moi, attendant que le RER démarre. Ne voulant pas voir le regard peu aimable des gens, je sors mon téléphone, regardant youtube. Le son de la musique résonne dans mes oreilles et je souris légèrement. J'aime tellement la musique de Chopin. Elle est magnifique, ensorcelante.

Je sors en même temps mon carnet, commençant à écrire un poème. J'en écris tout le temps pour maman, en classe lorsque je m'ennuie ou chez moi. Mais dès que je ne peux pas m'occuper, je sors ce petit carnet rouge et j'écris. Le poème doit toujours commencer par " Maman " et finir par N.M. N pour Nathaniel et M pour Meyers.

Maman est la personne la plus importante à mes yeux. Qui serais-je sans elle ? Personne j'en ai bien peur. Elle m'a relevé lorsque je me sentais mal. Elle m'a câliné lorsque j'avais peur. Elle m'a fait rire lorsque je voulais rire. Depuis le divorce je suis toujours là pour elle. Je l'aide sans que papa s'en soucie. Lui il est avec une autre femme au fin fond du Mexique.

Soudain la porte du RER s'ouvre, laissant entrer quelques personnes. Je la vis entrer, ses longs cheveux noirs arrivant jusqu'aux épaules, et ses yeux dures me regardant pourtant avec délicatesse. Elle s'avanca vers moi, et s'assoit, me caressant doucement les cheveux.

" Coucou mon grand. Comment vas-tu ?

- Je vais bien, j'ai passer une bonne journée au collège. Et toi ?

- Je vais très bien et j'ai eu une journée de travail plutôt enrichissante. "

Elle m'embrasse le front et je souris, embrassant sa joue. Nous parlons encore avant de descendre à la station Massy Verrière et rentrer chez nous. Dans les rues tout est calme. La nuit tombe déjà, et les rares décorations de Noël éclairent le tout. Des magasins sont encore ouvert, accueillant des clients fatigués. Nous rentrons à la maison, et passons encore une soirée ensemble.

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La jeune femme entre dans son bureau, claquant la porte. Le secrétaire râle, et elle soupire légèrement, s'exusant. Les journées au travail étaient de plus en plus éprouvante à cause de son patron. Elle aurait préféré qu'il soit un patron exigent, mais pas salopard. Pas un violeur, un pervers, une ordure ! Jour après jour, elle se sent tellement sale, humiliée, juste une faible...mais elle ne vas pas laisser faire. Depuis des mois elle supportait et ça va s'arrêter !

Quelqu'un frappe à la porte et elle pose le dossier qu'elle lisait.

" Entrez. "

Lorsqu'elle voit son patron entrer, son cœur ralentit. Elle baisse légèrement la tête, faisant semblant d'examiner ses chaussures.

" Bonjour, avez vous le dossier sur Monsieur Pagil ?

- Oui monsieur.

- Donnez le moi.

- Tenez... monsieur. "

Elle lui tend le dossier, puis regarda son ordinateur. Mais une main se posa sur la sienne et elle fut plaquée contre le mur. Il la regarde, non l'examine. Il l'examine  comme si il juge sur la qualité du produit. Ses mains caresse son ventre, soulevant légèrement sa chemise.

Il va encore caresser sa poitrine.

Il va encore lui enlever ses vêtements.

Il va encore entrer en elle.

Entrer dans son intimité.

Elle le pousse brutalement, courant vers la porte.

Il la fait trébucher, et la plaque au mur.

Il lui enlève son chemisier, gémissant des insultes.

Il est toujours en train de gémir, souriant d'une manière perverse.

Il retire son pantalon, la plaquant contre lui.

Il lui retire la jupe, entrant en elle.

Sa main se pose lentement sur sa bouche, et elle crie silencieusement.

Elle sent ses vas et viens.

Ses yeux se ferment, se réouvrent.

Son goût infâme est désormais dans sa bouche.

Son patron lui laisse du répit entre chaque semaine.

Elle se laisse glisser contre le sol, salie. Elle remet sa jupe, tremblant. Sa chemise remise, elle nettoie son bas ventre terrifiée. Elle a envie d'arracher les parcelles de peau ayant ce liquide visqueux. La jeune femme se précipite aux toilettes, vomissant ses tripes. Sa journée est bientôt fini.

Sa journée est fini, elle quitte rapidement l'entreprise. Les regards sont certainement tous braqué sur elle, et sa tenue. Elle a l'impression de sortir d'un endroit louche, ayant fait des choses louches. Elle attend le RER la tête haute. Son fils ne doit pas la voir en manque de confiance. Il doit garder d'elle une image d'une femme forte.

Il la voie comme le roc.

Elle se voie comme le sable.

Il la trouve courageuse.

Elle se trouve lâche. 

Il ne sais pas qu'elle se fait violer.

Et elle garde le secret.

Ce soir elle va encore pleurer dans sa chambre jusqu'à minuit, puis essayer de s'endormir. Elle ne dira rien à son fils, ne voulant pas le perturber.

Maman

Maman tu es mon étoile.

Tu éclaires mon chemin remplis d'embûches.

Et moi je te vois souffrir.

Je voudrais soulager ta douleur.

Mais tu refuses de voir mes larmes.

N.M

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2019 ⏰

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