IV- Seule

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C'est alors que j'entendis la porte de James s'ouvrir. (" Il vient de rentrer" m'étais je dis) j'étais donc sortie pour qu'on se parle un peu pour me déstresser quand j'ai vu l'horreur....

Plus tard...

Je reviens vers ma chambre, je tourne le poignet de la porte, j'entre, je ferme dernière moi nonchalamment.
PUTAIN ! Comment a-t-il pu me faire ça ? Dans un moment pareil ? Sérieusement ? Il n'aurait pas pu choisir un meilleur moment. J'y crois pas. Non c'est pas possible !

Pdv extérieur

Elle se jètte sur son lit les yeux rivés au plafond. La tête entre les deux mains, elle n'arrive pas à y croire, elle n'en reviens pas. " Comment je vais faire maintenant ?" Commence-t-elle à marmonner. " Si tu sais que tu as une intolérance au lactose, alors POURQUOI COMMANDE TU DU CAKE ?" cri t-elle. Elle soupir ! Soudain elle imagine la journée de demain sans lui. Une boule se forme dans son ventre. Elle veux suffoquer, ses mains deviennent moites, elle sent le stress monter beaucoup plus rapidement, elle se perd, son souffle s'accélère, la panique veux commencer, " je dois prendre de l'air, vite!"s'écrit elle.

Elle se lève, se presse pour aller ouvrir les fenêtres. Après l'ouverture de ces dernières, le vent frais caressant sa joue, son stress ayant un peu diminuer. Elle entends le bruit des véhicules, les klaxons, ce bruit est réconfortant pour elle. Elle regarde cette beauté qu'est Dubaï se demandant si elle pourrait la visiter après la réunion de demain. Et voilà c'est reparti, elle pense à demain, ce qui va se passer, se demandant intérieurement si elle en sera capable, pourra t-elle réussir, et lorsque elle imagine qu'elle sera seule demain matin à faire la négociation avec le président de EGM com, tout son corps se mets à trembler. Es-ce le froid ou la peur ?
Fin du pdv

Il est vrai que à chaque réunion avec les autres acheteurs ou clients au Bénin, je stressais mais je faisais tout pour dominer, parce que j'aimais ça. Et aussi j'étais chez moi, dans mon pays et presque eux tous me connaissaient. Et s'était beaucoup plus facile. Mais là c'est pas que je peux pas le faire c'est que je déteste les surprises. Si j'ai déjà mon planning dans la tête c'est difficile de changer. J'ai toujours détesté les changements de dernière minute.

Hum ! Et aujourd'hui dans un pays étranger et luxueux ah et aussi avec des clients que mon patron a décrit de " pas comme les autres, ils sont très difficiles à convaincre" pourquoi il a fallut aussi qu'il ajoute ça ? Je vous jure.

Allez Adriana, réfléchis mieux, c'est pas sorcier et la personne que tu rencontreras demain n'est pas un dieu, c'est juste une personne comme toi faite de chair et de sang et qui est pétée de thunes et si jamais tu échoues demain s'en est fini du courage à vouloir coûte que coûte réussir et crée ta propre boîte. Et me revoilà reparti dans l'autre sens pffffff. Ça ira! Enfin j'espère.

Kring kring

La sonnerie de la porte sonna. Je me réveille en sursaut. Cherchant à comprendre ce qui se passait et où je me trouvais. Après quelques secondes je revins sur terre.

Kring kring

Encore la sonnerie

Je m'étais alors levée à contre cœur, je jetai un coup d'oeil à l'horloge placée à côté de téléviseur il est 5h, je me dirigeai enfin vers la porte à moitié endormie. J'ouvris la porte, et je le vit, enveloppé par une couverture de la tête jusqu'aux pieds. Le visage beaucoup moins gonflé et moins remplis de boutons.

Flash back d'hier

Il était 21h environ quand James est rentré, j'étais donc sortie pour lui parler histoire de changer d'idée quand j'ai vu son visage. James était rempli de boutons, il se grattait le corps et se tordait aussi de douleurs. Je l'ai donc rejoins précipitamment. Après l'avoir aidé à se coucher sur son lit, toute alertée j'ai fait appel à la réception pour qu'il prévienne un docteur. Après analyse le docteur lui a donné un calment contre ses douleurs abdominales et a prescrit une ordonnance que je me m'étais hâté d'acheter à la pharmacie la plus proche. J'avais eu la peur de ma vie. À mon retour, James s'était arrêté de se plaindre. J'eus donc raccompagner le docteur qui m'avait dit que si jusqu'à demain ça température ne chutait pas de l'emmener à l'hôpital. Après son départ j'étais restée au chevet de James jusqu'à ce qu'il s'en dort. C'était après cela que je m'étais rendu compte demain j'allais être seule. J'avais donc immédiatement oublié dans quel état il était et m'étais mise en colère.

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant