VI- L'homme mystérieux (2)

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Je venais de me faire cogner par un truc. Si réellement c'était un truc. Je sentis également quelques choses de froid me coller la peau au niveau de ma poitrine. Je baissais les yeux afin de voir ce que c'était, je vis quelque chose d'humide qui ne se distinguait pas rapidement sur ma robe c'est alors que quand je levai mon visage pour regarder ce qui était devant moi, mais yeux tombèrent sur des yeux marrons. Très marrons, un marrons pur.

Le visage de l'homme en face de moi faisait une grimace. Pas de celui qui est désolé de vous avoir bousculer, non loin de là il était énervé. Il avait ce regard qui pouvait déstabiliser n'importe quel individus fort croisant son chemin. Ce genre de regard qui vous fait vous poser des questions sur votre propre existence. Qui vous fait douter de vous et vous paralyse en vous rendant impuissant. Voilà ce que je ressentais. (Bof! Je ne vais pas me laisser faire, ce genre de personne qui pense que le monde entier est sous leur pied, j'en avais déjà connu dans le passé et ça ne me dit plus rien maintenant) Cet homme était la description parfaite de ce que j'appelle un...un...je sais même quel nom lui donner.

??? :"Tu attends quoi pour t'excuser, vermine ?" Me dit-il.

Moi : (vermine ? Je l'ai bien entendu m'appeller *vermine*?) Je ne pouvais plus contenir ma colère. S'en était trop. 
"Quoi? Moi une vermine ? Vous vous prenez pour qui ?" Je le fixe du regard et tend le doigt vers lui.
Bien vrai il était plus élancé que moi, il avait la carrure imposante. Ce n'est pas une raison pour me laisser humilier.

??? : "La ferme ! Impolie ! Tu oses me répondre par une question qui plus est, une question insolente ?"
Il me regardait, non plutôt il me fusilla du regard et moi aussi je le fixait.

J'étais déjà pas d'humeur et cet imbécile m'insultait de surcroît.
Je peux pas me laisser marcher dessus par cet inconnu :

Moi : "c'est vous qui n'avez reçu aucune éducation Mr ! Je ne vous permet pas de me manquer de respect" disais-je quand mon regard se posa sur sa main.
Cette dernière portait un gobelet à café. C'était du café qui était versé sur ma robe. Son café !  
"En plus, c'est vous qui aviez renverser du café sur moi, sur ma robe. Et vous osez m'insulter. C'est à vous de vous excusez"

??? :"Sais tu qui je suis ?" L'air encore plus énervé, et le regard plus sombre que jamais (cet homme dégageait des ondes négatives, ça devenait insupportable)

Moi:"qu'es-ce que j'en ai à foutre de qui vous êtes ? Espèce d'idiot" dis-je énervée, très énervée.

???:" Espèce de....." Il n'eût pas le temps de finir de parler quand exaspérée je tournai les talons le contournant et me dirigeai vers l'ascenseur quand je me rendis compte que tout le monde s'était arrêté de travailler en regardant le spectacle qui s'offrait à eux et gratuitement. Je devis le regards, me presse le pas pour enfin entrer dans l'ascenseur. Quand je me tournai pour regarder la porte se fermer je ne vis plus mon insolent d'interlocuteur.

( Non mais, c'était qui ce type ? Et pour qui il se prenait ? Idiot va...)

Après être sortie de l'entreprise je pris enfin une bouffée d'air, je ne voulais pas rentrer immédiatement à l'hôtel alors j'ai pas appelé Ragish pour qu'il vienne me ramener. J'avais donc décidé de marcher un peu afin d'éssayer d'évacuer ma colère. Je marche depuis un bout de temps dans la rue de Dubaï. Cette ville est vraiment magnifique, je n'avais jamais vu pareille chose. Et en plus y'a plus de touristes que de Emirates ici.  J'aurais aimé que mon père soit là il aurait été heureux, Ah et James aussi.... James ? James je l'avais oublié. J'espère qu'il va bien. Non! Faut que j'aille voir comment il va, je dois rentrer à l'hôtel. Mais avant faut que je lui achète un truc pour lui remonter le moral.

Plus tard....

Je pris mon portable et appelais finalement Ragish pour qu'il passe me chercher devant la boutique d'ascersoire pour homme d'où je viens de quitter avec le cadeau que j'ai pris pour James.

AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant