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« Selem A3leykoum »

Ahmed : Bon allez on a assez perdu de temps là, on y va !

Mdr les essayages ça promet...

J'avais jamais vraiment réfléchi au style de robe que je voulais. Je pensais que j'aurais le temps... mais en fait non.

Donc voilà, la première robe je l'ai un peu choisi au hasard. J'avais pas envie de prendre la robe de mes rêves alors que ce mariage je ne l'ai jamais voulu, j'sais pas si vous comprenez.

J'suis dans la cabine pour l'essayage, j'avoue que je galèrerais un peu, faut dire que c'est baleze une robe de mariée quand même hein.

Ahmed : Ça va là dedans ??!

Moi : Euh... ouais mais je galère un peu là !

Ahmed : Ok bouge pas j'arrive !

Moi : Mais j'suis pas habillée là !

Ahmed : -en ouvrant le rideau- Orh c'est pas grave j'en ai vu d'autres hein!

Mon père : Attends il vient de rentrer dans la cabine là ?!

Ma mère : Nadjib !

Mon père : Nan nan c'est un ouf lui j'vais lui baiser sa race !

Ahmed : Il est un peu sauvage ton père nan ?

Moi : Mddrrr ouais

Ahmed : Orh je kiffe, les mecs violents j'adore !

Mais 😭

Mon père : SORS DE LA CABINE P'TIT CON !

Ahmed : Ah, bouge pas j'arrive on m'appelle.

Donc là Ahmed sors de la cabine, il me fait trop rire il est complètement malade mdr. Bref, il sort puis j'entends de l'agitation, ça criait pas mal je comprenais pas :

Ahmed : Aaaaaaahhhhhh

Mère de Prince : Eeehh mama ngai il va tuer l'enfant là !

Ma mère : Nadjib lache le !!

Shaynez : Putain Maïmouna filme bien !

Maïmouna : T'inquièeeeete ! Euh excuse moi tata décale toi un peu t'es trop dans le cadre là

Bon là c'est trop, je renfile mon teeshirt et je sors pour voir ce qui se passe.
Et là devinez quoi ?
Nan sérieux, essayez de deviner ! Je vois mon père en train d'étrangler le pauvre Ahmed !

Moi : Putain papa lâche-le !

Mon père : Retourne dans la cabine ! Et toi là, dis moi encore que j'suis sexy et j'te fais couper la teub ok ?!

Ahmed : -hochement de tête- Oui oui

Puis là, il le relâche enfin et il nous regarde tous uns à uns. Nous on était sur le cul genre on était vraiment tous choqué de ce qui venait de se passer.

Chronique de Kamila : Au Nom De La CitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant