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« Selem A3leykoum »

KAMILA



15 minutes après que Maïmouna, Backary et Ali soient rentrés chez eux, Younes et moi étions installés au salon. J'essayais de le calmer et petit à petit ça marchait.

Moi : Younes ça sert à rien de s'énerver comme ça, elle finira pas rentrer t'façon nan ?

Younes : Mmh...

Moi : Viens t'asseoir au lieu de faire les cent pas là, tu stress.

Il est venu s'asseoir à côté de moi et on regardais Pékin Express sur la télé.

Younes : J'espère que toi tu me feras jamais de coup comme ça hein.

Moi : Bah non t'es sérieux ou quoi ?!

Younes : Je veux même pas te voir avec un garçon Kamila. Je rigole même pas, ça peut aller très vite. T'es là tu rigole avec un gars et boom tu te retrouves à poil dans une vidéo. Donc...

Il a même pas finis sa phrase qu'on donne des gros coups sur la porte. La personne hurlait aussi.

Younes : Bouge pas je vais voir.

Mdrrr je l'ai quand même suivis pour aller voir. Il ouvre la porte et mon père entre en furie.
Rien qu'en entrant, il avait déjà cassé un miroir avec la porte.

Nadjib : ELLE EST OÙ ?!!

Aya : Doucement Nadjib !

Nadjib : FERME TA GUEULE TOI !

Mon père s'approche de Younes il le prend par le col et le plaque au mur.

Nadjib : ELLE EST OÙ ?!

Younes : De quoi tu m'parles ? Lâche moi !

Nadjib : -rire nerveux- Younes je rigole même pas avec ta gueule je vais pas me répéter.

Younes : Je... je sais pas où elle est...

Il le relâche.

Nadjib : T'as dit quoi ?! PUTAIN MAIS VOUS SERVEZ À RIEN !

Aya : C'est pas de leur faute arrête un peu.

Nadjib : Pourquoi tu l'ouvres toi ?! Retourne faire ton ménage et me casse pas les couilles.

Nadjib : Younes t'es h24 à la cité en train de zoné comme un sdf et tu vas me dire que tu sais pas où elle est ta propre sœur ?!

Younes : ...

Moi : -en chuchotant- C'est aussi ta fille hein...

Il s'est retourné et il est venu vers moi. Je regrettais déjà mes mots.
Devant mon père y'a personne qui ose parler. Quand il est comme ça vaut mieux fermer sa bouche et s'écraser.

Nadjib : T'as dit quoi toi ?!

Moi : Rien je...

Chronique de Kamila : Au Nom De La CitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant