Chapitre 1 "Eileen"

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Asgard, 30000 ans,royaume de son Altesse Malik



La chaleur vive du soleil sur sa peaului fait ouvrir les yeux. Elle se redresse, en appuie sur sespoignets, elle tourne le visage vers la lucarne, et elle devine auloin, transperçant la brume, la pointe de la tour du château deMalik. Un frisson parcourt son corps, et elle s'empresse de fermerles yeux.


« Ne pense pas à ça, Eileen,ne pense pas à ça... »


Elle souffle, reste concentrée 3secondes dans ses pensées qui défilent. Elle serre fort le drap etrécite le mantra que son père lui a appris. « Un jour nousvaincrons , un jour les Asgardiens triompheront ». Elle montela main à son visage et remarque la cicatrice qui trône fièrementsur son poignet. Lorsqu'elle était jeune, elle s'était faitepoursuivre par un garde du Roi Malik, l'Ancien, et avait faillitperdre sa main, aujourd'hui elle n'en garde qu'une vilaine trace.


Dans ce monde, aride et sauvage, lesplus riches d'Asgard appelés les Méfusiens, ont réussi à trouverune place et habite dans la ville de Mefius, là où se trouve lepalais royal de son Altesse Malik. Les Hommes les plus aisés,travaillent dans la politique ou même les travaux manuels, alors queles Asgardiens, pauvre gens, sont capturés pour travailler la terreet tirer les charrues. Les femmes de Méfius, quant à elle, font laconversation, cousent et passent leur journée à siroter le thé enlaissant défiler le soleil et les heures. Les Asgardiennes, sontcapturés et vendues pour servir les familles et servird'esclave-servante et obéir au bon vouloir des hommes fortunés. Lepeuple misérable a décidé de fuir la capitale, et s'installer dansdes villages provisoires. Mais la garde rapprochée de Malik, serapproche de jour en jour et détruit peu à peu les constructions etles murailles en bois. Grands et forts sur leur chevaux noir, ilssont les plus terrifiants et cruels mercenaires. Prêt à tout pourcapturer de nouveaux esclaves et tuer les rebelles, la garderapprochée est le pire cauchemar de chaque villageois.


Elle se lève, mets ses bottines encuir et les lasses, elle enfile sa longue robe à fleur poussiéreuse, noue le petit tablier blanc autour de ses hanches et relève sescheveux bruns dans un chignon désordonné. Elle se dirige vers unpetit miroir, brisé, et se tamponne le cou d'huile à la lavande etau jasmin. Elle prend son seau en fer, et se dirige à l'extérieur.


Silence. Dans ce hameau perdu, il n'y aque 4 maisons de chaume, mais les hommes effrayés, préfèrent secloîtrer et attendre la nuit pour s'aventurer dehors. Eileen a peur,mais depuis qu'elle est jeune et son père malade, elle préfèresortir le jour pour profiter du doux parfum du blé dans les champset le grincement des branches lors d'une brise. Elle rentre ànouveau, embrasse son père qui dort sur le front, prends sa petitecape et la pose sur ses épaules et se dirige dans la pénombre de laforêt.


Voilà deux ans qu'elle habite cehameau, personne n'est encore venu les déranger et cette nouvellevie, presque normale, commence à lui plaire. Elle ne se sent plusépiée constamment, et suivie. Elle respire l'air frais de la mousseet des feuilles décomposés. Elle se penche et attrape unchampignon. Le dépose dans son seau.


Lorsqu'un crie traverse l'air.



« -EILEEN ! »


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------N'hésitez pas à laisser un petit j'aime, si vous avez aimé le début de cette histoire, le second chapitre est déjà en ligne !

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ESCAPE FROM THE KINGWhere stories live. Discover now