Punir

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Pu•nir /py.niʁ/ • Verbe

Etre soumis à la douleur, déperdition, emprisonnement, mort, etc., comme pénalité pour une infraction, transgression ou faute.

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Un long flot d’excuses me traversèrent la tête. Je devrais en utiliser une – Harry semblait tout sauf content – mas j’étais trop terrifié pour parler.

« Allons dans notre chambre. » Commanda fermement Harry tout en agrippant mon bras avec sa grande main.

Je le laissai me trainer en haut à contre cœur et je ne parlai pas jusqu’à ce que nous franchisions la porte de la chambre.  « Harry, je suis- » Harry ferma violement la porte et le vieux mur gémit en réponse. Le plancher craqua alors que je fis un grand pas loin de mon agresseur.

« Tu as été si, si vilaine. » Harry secoua la tête avec désapprobation et fit un pas vers moi. « Qu’est-ce que nous allons bien pouvoir faire à propos de ça ? »

Je levai un bras instinctivement, créant une barrière entre Harry et moi. « Harry, je suis désolée, j’ai juste besoin d’une autre chance. »

Harry fronça les sourcils et secoua la tête une nouvelle fois. Mon bras fut poussé sur le côté par son coude alors que sa main tortilla mes cheveux. « J’aimerais que ce soit le moyen pour que tu apprennes... » Harry secoua la tête encore une fois et sa bouche trouva mon oreille, « Mais pour que le Phoenix renaisse il doit d’abord mourir… » Le doigt d’Harry traça ma pommette d’une façon presque rassurante.

 « Harry, tu comptes me tuer ? » Murmurais-je et sa main quitta mon visage en un instant. Son expression était horrifiée.

« Te tuer ? Non, non. » La main d’Harry trouva mon visage une fois encore. « Je vais simplement tuer ton attitude. » Avec ces mots, Harry recula de quelques pas et je savais que la punition commençait.  « Maintenant, ça va faire mal, petite fille. » Harry exhala et fit un pas à reculons. « Lorsque tu crieras, fais-moi une faveur et cris mon nom. »

Je sentais que j’allais vomir lorsque la main d’Harry commença à retirer sa ceinture. Il voulait que je cris son nom. Il allait me faire mal et il voulait que je cris pour lui. Il veut que je supplie sa grâce. Lorsque la ceinture d’Harry fut retirée de son pantalon, il commença à la balancer dans tous les sens, comme un enfant avec un yo-yo.

Il comptait me flageller. Avant que je ne puisse faire quoique ce soit, le cuir s’écrasa contre le tissu protégeant mon épaule. La douleur était si immense que mes jambes flanchèrent et je me réfugiai contre le sol. Hurler. Je me rappelais d’une pensée.  

« Harry ! » Je criai le prénom d’Harry lorsqu’il me frappa avec la ceinture une nouvelle fois, cette fois sur mes fesses.

« C’est bien, bébé. Continues, cries pour moi. » Encouragea Harry avec un nouveau coup sur mon derrière. « Sois une bonne fille et écoutes. Rappelle-toi que les mauvaises choses n’arrivent pas aux gentilles filles. »

Lorsque le cuir toucha la peau de mon postérieur une nouvelle fois, j’obéis. « Harry ! S’il-te-pl- » Claque. « S’il-te-plait, Harry ! »

Les larmes mouillaient déjà mes joues et le cuir trouva ma jambe droite. Je jetai un coup d’œil à Harry, il me regardait déjà. « Non, non petite fille, ne pleure pas. Ca me fait me sentir mal. »

Mais les larmes ne cessaient de couler et mes mains continuèrent à les essuyer. Avec un soupire Harry laissa tomber la ceinture et marcha vers moi. Je me roulai en boule instantanément, essayant de disparaître complètement.

« Ne sois pas comme ça, je peux t’aider. » La voix d’Harry était la voix que l’on utilisait face aux enfants, « Je peux tout rendre meilleur. »

Je restai en position fœtal et hoquetai à cause de toutes les larmes versées. « Harry ça fait mal. »

La main d’Harry trouva mon dos et commença à dessiner de petits cercles dessus. « Shh…C’était supposé faire mal. Maintenant tu sais qu’il ne faut plus faire ça à nouveau, d’accord ? » Un sanglot s’échappa de mes lèvres lorsqu’Harry me tira contre son corps, me berçant. « Il y a d’autres façons pour nous d’échanger notre salive. »

Mes yeux s’élargirent à cette pensée et Harry rigola de ma réaction. « Ne t’en fait pas petite fille. Une autre fois. »

Je sentais les ecchymoses se former sur les endroits où la ceinture avait frappé ma peau. D’autres sanglots s’échappèrent de mes lèvres alors qu’Harry continua de me bercer dans ses bras, mon dos pressé contre son torse.

« Tu es tellement belle bébé. Tellement, tellement belle. Je déteste devoir te blesser de cette façon. » Les boucles d’Harry chatouillèrent mon cou. « Un jour, petite fille, un jour. »

Je ne m’embêtai pas à lui demander ce qu’il voulait dire par ‘un jour’. Une partie optimiste de moi espérait qu’il faisait référence au jour où il me laisserait partir. Mais la réalité était qu’il faisait référence à ‘apprendre’.

« Maintenant, allons terminer notre petit-déjeuner. » Je fus soulevé par les bras musclés d’Harry et mes bras s’enroulèrent instantanément autour du cou d’Harry pour que mon corps blessé ne frappe pas le sol. Harry rigola, « Ne t’en fais pas bébé, je ne te laisserais pas tomber. »

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« Tiens. » Harry s’avança vers la place que j’occupai sur le canapé, son bras tendu dans ma direction, sa paume face au plafond. Une petite pilule blanche reposait au centre de sa main. Son autre main tenait un verre d’eau.

« Qu’est-ce que c’est ? » Je fronçai mes sourcils et plaçai le vieux magazine que j’étais en train de lire à côté de moi sur le canapé.

« Pilule contraceptive. » Harry étendit son bras plus près de moi. La douleur de tout à l’heure provenant de mon postérieur me força d’obéir. J’attrapai la pilule et le verre d’eau d’Harry. « Bois. »

Sans perdre le contact visuel avec lui, j’engloutis la pilule et avalai l’eau froide. Harry offrit de récupérer le verre à moitié plein mais je décidai de le poser sur le sol, à côté de mes pieds, je boirais le reste plus tard. Harry haussa les épaules et s’assit sur le magazine.

Les sourcils d’Harry se rejoignirent avec confusion lorsqu’il entendit un bruit de froissement sous lui. Il retira le magazine maintenant froissé de sous ses fesses et y jeta un rapide coup d’œil.

 « Il y a de mauvaises choses dedans, » Observa Harry, « Des mauvais mots… Je ne suis pas sûr de vouloir que ma petite fille lise ces choses là. » Harry le plaça de l’autre côté de lui, loin de moi. « Désolé. Je vais essayer d’en trouver un magazine différent la prochaine fois. »

Ne voulant pas débattre avec Harry, je pris le verre à mes pieds et pris une gorgée d’eau. Lorsque le verre fut reposé parterre, la main d’Harry se retrouva sur ma cuisse, « Parle-moi. »

Je le regardai dans les yeux, voyant ses pupilles se dilater. Ma bouche resta fermée.

Harry leva les sourcils. « Tu veux vraiment mal te comporter, spécialement après le petit incident dans la cuisine ? » Je ne parlai toujours pas et la main d’Harry sur ma cuisse commença à tracer des cercles, « Hmm ? »

Lorsque la main d’Harry pressa ma jambe, j’obéis, « Okay. »

Harry sourit d’un air satisfait, « Bonne fille. » Harry attrapa un livre relié de la table basse un peu plus loin. Lorsque le livre fut placé entre mes mains, je fronçai les sourcils, « Lis moi quelque chose. »

« J-Je, eh bien… Okay. » Bégayais-je alors que sa main s’approcha dangereusement de mon intimité.

Je lis pour Harry jusqu’à ce que ses yeux se ferment et que des ronflements s’échappèrent de ses lèvres. Tout en reposant le livre sur la table à café je manquai presque de ne pas voir les clés d’Harry, reposant librement sur la table. Presque.

torment • v.f.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant