torment • v.f.

Impitoyable

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Im•pi•toy•able /ɛ̃.pi.twa.jabl/ • Adjectif

Sans pitié ou compassion ; cruel.

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« Réveilles-toi, bébé » Murmura Harry contre mon oreille, tout son poids reposant toujours sur moi. Quelque chose me disait qu’il savait que je n’avais pas dormi de la nuit. À la place, j’étais resté éveillée toute la nuit, réfléchissant à un plan pour m’échapper, pensant à ma maison. Pourquoi la police ne m’avait pas retrouvé ? J’étais disparu depuis deux semaines.

Je grognai, prétendant me réveiller. Je ne voulais pas qu’Harry ‘s’inquiète’ à propos de mes motifs de sommeil. Il insisterait probablement pour me donner un ‘traitement’, cette simple pensée me rendit malade.

J’ouvris les yeux, qui étaient fermés juste avant qu’il ne se réveille. Harry était exactement pareil qu’il ne l’était avant de s’endormir, mis à part que son visage était peint d’une nouvelle couche de confiance qu’il a chaque matin, chose dont je suis dépourvue chaque jours.

« Hey petite fille, tu as bien dormi ? » Murmura Harry, plaçant sa tête contre mon front pour dégager mon visage de mes cheveux rebelles.  

Je le regardai droit dans les yeux avec écœurement. « Je ne suis pas une petite fille. » Grognai-je tout en essayant de le pousser sur le côté. Il ne bougea presque pas.

Le sourire d’Harry vacilla.  « Ne testons pas ma patience aussi tôt le matin, petite fille. »

Sa main traina de mon cou à mon sein droit. Il le comprima. Je savais bien que le repousser ne ferait qu’énerver Harry et me causer plus d’ennuis.

« Taille parfaite… » Marmonna Harry à lui-même, pelotant mon sein gauche.

« Harry, » gémissais-je et le regard d’Harry croisa le mien de nouveau, « J’ai faim. » Je n’avais pas vraiment faim, mais je savais que si Harry me faisait à manger il ne me tripoterait pas. C’était tout ce qui m’importait.

Les mains d’Harry quittèrent ma poitrine et il sourit, « Tu vois, tu as besoin de moi. »

J’hochai à peine la tête. Même si mon hochement de tête était petit, le sourire d’Harry ne l’était pas. Le côté gauche de sa bouche était plus haut que le côté droit, ses joues dentelées de fossettes le faisant paraitre plus jeune. Il avait un sourire d’abruti, son visage était le même qu’un enfant le matin de noël.

« Allez bébé, j’ai faim aussi. »

Harry m’entraina vers la cuisine par la main. La cuisine m’était maintenant un endroit familier. Les murs étaient de la même couleur que des notes de musiques et le plafond celle d’un œuf. Harry se dirigea vers le réfrigérateur argenté. Il chantonnait un air inconnu tout en sortant un carton d’œufs jaune et une boîte de bacon. Quand il se retourna vers moi, je me coinçai dans un coin, apeurée à l’idée de le mettre en colère d’une quelconque façon.

« Relax bébé, relax. Les mauvaises choses n’arrivent pas aux gentilles filles, » Il posa le contenu de ses mains sur le comptoir et plaça ses bras de chaque côté de mes hanches. Sa bouche trouva mon oreille pour y murmurer, « Hmm, et tu as été une très bonne fille ce matin. » Un baiser fut placé dans mon cou. « Une très, très bonne fille. » Ronronna Harry, sa bouche touchant presque la mienne.

« Harry, » Murmurai-je lorsqu’il m’embrassa. « Harry j’ai toujours faim. »

Les lèvres d’Harry quittèrent les miennes, mais nos fronts continuèrent de se toucher. « Hmm… Okay. N’importe quoi pour ma petite fille. » L’attention d’Harry me quitta alors qu’il retira une casserole d’un placard. « Hmm… Bébé peux-tu allumer les plaques ? »