Deuxième lettre (7 novembre 1990)

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Cimilia Harris                      Alistair Roseira
7 rue Bonaparte                   36 Avenida Pacífico
75006 Paris                           Lisboa
France                                     Portugal

                                Alistair,
Si tu ne me répond pas, je peux te comprendre.
J'espère au moins que tu as lu la lettre précédente.
Tu ne peux t'imaginer à quel point je rêverais de te serrer encore une fois dans mes bras en te disant à quel point tu es précieux et cher à mes yeux, et je tente de l'exprimer et te le faire ressentir à travers ces lettres. Les soirées guitare me font mal à chaque fois depuis que tu es parti. A chaque orchestre, chaque, chaque concert, chaque ensemble, chaque simple cours de guitare, ce n'est plus pareil... Ton absence est si présente que tout est différent. Je n'ai plus beaucoup de courage quand je vais au conservatoire, car je sais que tu n'est plus là et je veux arrêter, mais je me répète que c'est mon rêve et que tu aurais voulu que je continue.
J'espère de tout cœur que tu suis encore des cours de guitare (je sais que c'est ta plus grande passion) parce que, comme tu as dis que tu reviendrais peut être en été, l'équipe du conservatoire à préparer un goûter d'accueil à l'auditorium, avec de nombreux guitaristes et moi y compris !
La date n'est pas encore fixée, ce qui te laisse le choix.
Sinon, t'es-tu bien intégré dans ton nouveau lycée ? As-tu d'autres nouveaux amis ? Et le déménagement, s'est-il bien passé ?
Mon souhait serais que tu répondes à ces messages. Tu me manques.
Bises,
                                                            Cimilia

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