Première lettre (23 octobre 1990)

27 4 4
                                    

Cimilia Harris Alistair Roseira
7 rue Bonaparte 36 Avenida Pacífico
75006 Paris Lisboa
France Portugal

Mon ami Alistair,
Tu ne sais à quel point j'ai pleuré à l'aéroport lors de ton départ vers le Portugal...
Je t'écris aujourd'hui cette lettre pour te dire à quel point ton absence me pèse.
En effet, depuis ton déménagement, rien n'est plus comme avant : je ne cesse de penser à toi. Je voudrais t'avoir à mes côtés et j'aimerais que tu me racontes tes blagues, histoires, poèmes, anecdotes... Jamais je ne pourrais oublier cela, ainsi que tes magnifiques yeux, remplis à la fois de mélancolie des temps passés et de joie de vivre. Je repense aussi à ta douce odeur, qui me parait si familière ainsi qu'à ton sourire, qui n'a jamais été niais envers moi et à toutes nos soirées passées ensemble à rire, pleurer, s'énerver contre des gens de mon collège et de ton lycée.
Tu as toujours été comme un frère pour moi et je ne t'en remercierais pas assez car c'est toi qui a essuyé mes larmes quand ça n'allait pas, même si je t'ai aussi aidé pendant tes périodes sombres et difficiles.
Je ne t'oublierais jamais. Je continuerais de me remémorer nos meilleurs moments : je t'en fais la promesse. J'espère au plus profond de moi te revoir un jour...
Tu me manques beaucoup,
                   Cimilia.

La lettre mortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant