DÉFI- TERMINE

Partie 9-Besoin d'une heure avec tes pupilles.

La soirée se déroule merveilleusement bien. Vers deux heures du matin, les filles sont parties et il ne restait que Noha, Enzo, Seb, Léa et moi. Seb m'avais laissé tranquille ce soir, mais aussi parce que Enzo me surveillait de très près et que dé que Seb s'approchait d'un peu trop près, il le fusillait du regard et me tirait vers lui.

Ah tiens, en parlant de Seb, il arrive vers moi. Je regarde autour de moi mais ne trouve pas Enzo. Merde merde merde.

-C'est bon ? Enzo t'as laissé tranquille ? On peut parler sans...

Une main poigne violement son col et le plaque contre le mur. Enzo come back...

-Écoute moi bien, tu commence à vraiment me casser les couilles ! Laisse la tranquille bordel !

-Mais je veux juste lui parler mec, calme toi ! Qu'est qu'il y'a ?! Tu veux la ken ?! Tu sais quoi ?! Olympe je la baise.

Le poing d'Enzo atterrit sur le visage de ce connard puis continue, continue. Noha essaye de s'interposer entre les deux mais seul contre deux gabarits aussi lourds chacun que lui, c'est compliqué. Avec Léa on se regarde puis on décide d'aller aider Noha. Léa et Noha arrivent a prendre Seb de côté et moi Enzo. Je l'entraine en dehors du mobil-home et le dirige vers la plage. Il continu de crier en insultant Seb. Comment réveiller un camping ?

-Enzo ferme ta bouche tu vas réveiller tout le monde ! Il est 2:30 !

-Ta gueule toi ok ?! Et pourquoi tu t'es baigné avec lui la nuit dernière aussi, t'es conne ou quoi ?! Et...

Je prend son visage entre mes mains et plonge mes yeux dans les siens pour le calmer. Petit à petit, il ne dit plus rien, sa respiration ralenti et ses muscles se détendent. Je le lâche et il part sur la plage. Je le regarde s'éloigner puis me décide à la suivre. Il s'était assis au bord de l'eau et je fais de même.

-Tu peux pas t'en empêcher hein..., dit Enzo en souriant.

-De ?

-Me suivre.

-OK je me casse.

Je me lève mais Enzo me saisit le poignet et me tire vers lui. Je suis penchée au dessus de lui, à moitié assise à moitié debout, sa main qui tient mon bras...je sais pas pourquoi j'ai beugué...

-Reste.

Il tire un peu plus mon bras et je me retrouve à nouveau les fesses dans le sable. On reste un moment, dans le silence, à fixer un horizon imaginaire, en ayant mal au crâne à cause de l'abus d'alcool. Enzo pose sa tête doucement sur mon épaule, ce qui me crispe. Putain je fais quoi là, j'ai eu qu'un seul amoureux en CM1 !

-Détend toi, c'est juste ma tête sur ton épaule hein...

Il a du sentir ma crispation. Olympe t'es vraiment la meilleure...

-Merci pour tout à l'heure, dis-je en chuchotant...

Il enlève sa tête de mon épaule et me regarde avec des yeux rieurs.

-J'ai l'impression d'être un super héros avec toi, arrête de me remercier, c'est juste normale.

-Oui mais pourquoi Noha ou Léa n'interviennent pas ?!

-Parle moins fort j'ai mal au crâne. Parce que ils n'osent pas parce que c'est des tapettes.

-Donc t'es pas une tapette ? Je croyais pourtant, dis-je en rigolant.

Il me pousse et je finis la tête dans le sable. Super...

-T'abuses !

-T'abuses ! Dit Enzo en m'imitant.

Je lui fais un doigt puis me lève pour aller tremper mes pieds dans l'eau. La mer était calme. Au loin j'aperçois des yacht...la chance. Passer une journée et une nuit ça serait trop bien.

-Tu sais à qui appartienne ces yacht ?

-C'est ceux du camping.

-Et on pourrait en louer ?

-Trop cher.

J'entends Enzo qui se lève et qui marche vers moi. Je me retourne, il avait l'air crevé.

-C'est bon t'es calme ?

Il fait oui de la tête et me pousse légèrement vers l'eau. Son regard était vide, son sourire enfantin, et il sentait l'alcool.

-Il est tard, je ferais mieux d'y aller, dis-je doucement.

Mais il titube dans ma direction et me serre dans ses bras, en laissant aller son poids sur moi. Oh mon Dieu je fais quoi là ...

-Reste avec moi...
-Enzo allez je dois rentrer et toi aussi.

Il je le pousse légèrement pour qu'il s'écarte de moi. Il fait une moue et prend mon visage entre ses mains pour déposer un baisé sur le front. Oh mon Dieu...je...je le regarde, ahuri, et le sourire au lèvres. Putain de nuit...

-T'as une tête de con, dit-il, bonne nuit sale folle.

Il sourit une dernière fois puis s'en va dans la nuit. Je fais de même en direction de ma maison, marchant comme sur des nuages avec une légère brise qui secoue mes cheveux et en même temps mon esprit.

~~

Les premiers rayons de soleil me caressent le visage et me font ouvrir les yeux. Je regarde l'heure, 7:30, puis me décide de me lever. J'enfile un maillot puis sort discrètement de la maison pour ensuite descendre le sentier qui mène à la plage. Au passage, j'ai pris une planche de surf qui trainait.

Arrivée, je dépose la planche sur l'eau puis je monte à plat ventre dessus. Je la fais glisser sur la surface en ramant avec mes bras, puis estimant être à la bonne distance du rivage, je m'allonge sur le dos. Le soleil s'empare de ma peau et les clapotis de l'eau calme de mes oreilles.

Ce voyage est une genre de coupure avec le lycée, Jo, etc. Mes parents ont l'ai plus détendus ; y'a deux semaines, ils étaient au bord du divorce ces gamins...Ça leur va, ça leur vient, comme une crise d'ado.

J'entends des clapotis plus important et je me redresse pour savoir ce qu'il se passe. En effet, quelqu'un nage vers moi: Noha. Arrivé à ma planche, il sort la tête de l'eau et me regarde, essoufflé.

-Tu me laisses monter ?

-Vas-y.

Il monte sur la planche, ce qui la fait pas mal tanguer, et puis le calme reviens.

-Qu'est ce que tu fais toute seule ? Et si tôt ?

-Je sais pas j'avais envie d'être toute seule, profiter du soleil du matin pas trop chaud. Et toi ?

-J'allais allé surfer mais je crois que quelqu'un à pris ma planche...

-Ah bon qui ?

Il rigole et je comprend. Je lui ai pris sa planche ...merde.

-Oh je suis désolé... Je ne savais pas...

-T'inquiète no problem.

Quelle conne...

-Et pour Enzo hier ...il s'est calmé ?

-Ouais je l'ai emmené sur plage et on a parlé un peu, dis-je en repensant à la scène.

-Et ...vous avez que parlé ?

- Comment ça ? Aaah oui oui bien sur.

-Bien sur quoi ?

-On a que parlé, dis-je en riant.

-Okay...juste fais gaffe...