H U I T

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Calypso.

Je suis hospitalisée à Paris. Je me demande si Kylian va venir me voir, ça fait déjà un petit moment que je suis ici, peut-être cinq jours et je n'ai aucune nouvelle de lui.

J'espère qu'il a reçu mes lettres.

- Salut toi, mon amie Michelle entre dans la chambre. 

Je lui fais la bise.

- Salut.
- Tu n'as plus trop mal ?
- Je m'adapte
- Tu as... Tu as des séquelles ?
- Non, j'ai eu un coup de chance, un peu plus et je ne pouvais plus avoir d'enfant, dis-je doucement.
- Tu as des nouvelles de...
- Non. Aucune. Et toi ?
- Non, elle soupire.
- Il me manque, dis-je les larmes aux yeux.
- Je sais et tout ira bien. Quand est-ce que tu repars ?
- Moins d'un mois, juste le temps de cicatriser et de me reposer.
- Je vais essayer d'aller voir Kylian, dit-elle.
- Merci.

Elle me sourit tristement puis quitte la pièce après avoir embrasser ma joue.

J'ai peur, peur de ne plus le revoir. Et si il n'avait jamais reçu mes lettres ? Je soupire et commence à m'endormir. 

- Calypso.

Je me réveille et vois Kylian, je m'empresse de le serrer dans mes bras.

- Je croyais que tu n'allais jamais venir.
- Si, je ne te laisserai pas
- Tu as reçu mes lettres ?
- Oui, j'ai eu tellement peur quand je n'en recevais plus.
- Je suis désolée Kylian.

Je me mets à pleurer dans ses bras, sûrement dû à la fatigue.

- Je suis là, tout va bien.

J'essuie mes larmes, il prend mon visage en coupe.

- Je t'aime, dit-il avant de m'embrasser sauvagement.

On se sépare. 

- Je t'aime aussi, dis-je en caressant son visage.

Je me rallonge, il saisit ma main dans les siennes.

- Raconte, qu'est - ce qui c'est passer durant mon absence ? je demande en souriant. 

Il commence à me raconter tout un tas de truc et lorsqu'il se met à sourire, je souris également.  Nous rions.

- Monsieur, l'heure des visites est finit.
- D'accord, un dernier instant s'il vous plait.

L'infirmière lui accorde, il me regarde.

- Quand est-ce que tu dois repartir ?
- Des ma cicatrisation et mon aptitude à retourner sur le terrain c'est à dire dans moins d'un mois.
- Déjà
- Oui, dis-je tristement. 

Il embrasse mon front. 

- Je te vois demain.

Il m'embrasse rapidement puis s'en va.

FRONT LETTER | KYLIAN MBAPPÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant