~Chapitre 11~

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Alors que nous étions enfin rentrée chez Meg toutes les quatres en un seul morceau à 5heure du matin, je sentis le sommeil m'appeler au grand galop. Après tout la soirée avait été mouvementé: après avoir retrouvé Lizzy au toilette, elle m'avait raconté que Marvin et Ginger s'était tripoter toute la soirée dans leur coin après qu'elle est finalement réussit à capter son attention. Pas si insensible que ça le grand gaillard au final. Meg quant à elle avait tenté de draguer le barman et avait finit par boire jusqu'à en vomir donc Lizzy lui avait gentiment tenue les cheveux  au-dessus de la cuvette pendant 1h30. Très glamour, mais je pense que c'est dans ce genre de moment qu'on voit qui sont les vrais amis.

Quand je retire enfin mes talons qui m'ont esquinté bien comme il faut les pieds, je lâche un cri de soulagement avant de me diriger vers ma deuxième étape de libération: la salle de bain. Un gros coup de démaquillant et de brosse à cheveux pour retirer un peu de la laque que j'avais mit plus tard et je me sentais déjà mieux. Bon je ressemble un peu à un membre de la famille Cullen avec mon teint encore plus pâle qu'à l'accoutumé et mes yeux rougit par l'alcool mais fallait pas s'attendre à être aussi fraîche qu'une MissUnivers après une telle soirée . J'enfilais alors un leggins noir et un gros sweat blanc uni que j'avais acheté il y a des années mais que je gardais pour le confort qu'il procurait. Mais aussi parce que j'avais eu la chance d'avoir une poussée de croissance presque inexistante depuis quelques années alors la plupart de mes vêtements m'allaient encore comme un gant. Quelle chance...(noté l'ironie)

J'avais eu le privilège de dormir dans une chambre à part avec Lizzy, grâce à la bienveillance de Ginger qui comptait s'occuper de notre chère Meg qui semblait au plus bas de sa forme. Je la pleins franchement car il faut avouer qu'elle avait une tête à faire peur à un mort et sa gueule de bois allait être faramineuse demain.

Je me laissais choir dans le lit ou Lizzy semblait déjà avoir élue domicile pour son hibernation. Et dire qu'elle sautait partout il y a encore trente minutes et que maintenant elle dort comme une marmotte, hilarante cette enfant.

Allongée dans le grand lit à baldaquin de la chambre d'ami, je fixais le plafond en repensant à cette soirée qui n'avait été que surprise et déception. Pourquoi il faut toujours que je me retrouve collé à Shawn alors que je suis presque sûr de le détester. Oui, je dis bien presque car il arrive, parfois, que je le trouve amusant et apaisant. En fait, sa franchise est apaisante, enfin quand elle n'est pas exaspérante. Mais c'est surtout son attitude vis à vis de moi qui est la plus étrange: parfois il me zappe complet en me laissant me démerder dans les emmerdes qu'il m'apporte (comme ce soir), ensuite il m'embête en disant chaque petite chose qu'il ne faut surtout pas me dire et enfin il discute avec moi de sujet intellectuel et laisse même passer les meilleures occasions de se foutre de ma personne. Et honnêtement c'est ce genre de moment avec lui qui me font douter de son air de Bad boy qui se fiche de tout. Ce garçon est plus complexe qu'un casse-tête. J'aimerais me dire qu'il ne fait que passer le temps en s'amusant avec mes nerfs mais une partie de moi voudrait que ce ne soit pas le cas. Et je préfère enfermer cette petite voix au plus profond de moi que d'avoir espoir qu'il se montre moins con et être finalement déçu, blessé et j'en passe. Car le pire dans la vie, c'est quant on a des attentes et qu'on nous les balance à figure avant de les piétiner sous nos yeux.

Alors que mes pensées s'emmêlaient entre elles, je sentis lentement les bras de Morphée m'emporter dans un sommeil tumultueux ou un garçon au cheveux noir comme la nuit et à l'odeur épicé me retenait fermement contre son torse en me murmurant tout bas que tout irait bien.

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Je fut réveiller par ma sonnerie de téléphone et par les coups de pieds de Lizzy pour me faire décrocher à 8h36 du matin! Bon sang qui est-ce qui est assez idiot pour m'appeler à cette heure? Je tendis ma main en direction de la table de chevet et chercher à tâtons mon téléphone qui ne cessait de sonner et de me casser les oreilles par la même occasion. Ayant trouvé l'objet de ma recherche, je le porte à mon oreille après avoir décroché sans même regarder le nom affiché sur l'écran, mes yeux n'étant toujours pas habitués à la lumière du jour.

Wild RomanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant