Il est partie...
Voilà ce qui resonner dans mon esprit depuis maintenant 1 mois.
Jackson Wang, bad boy et amour de ma vie, avait finit par me quitter après 2 ans de relation.
En raison de cette rupture si douloureuse, j'avais fini par essayer de mettre fin a mes jours.
Oui, j'ai essayé de me suicider.
Lâchement pour certains, courageusement pour d'autres. Mais peu importe leurs avis, tout ce je veux c'est retrouver celui qui j'aime.
Aujourd'hui je quitte enfin cet hôpital aux murs blancs me donnant la nausée et a l'odeur de désinfectant agressant mon odorat, après 2 semaines sous contrôle médical avec entretien avec une psychologue, incapable de comprendre cette profonde douleur qu'à pu causer le départ de Jackson.
Une paire de baskets et ma veste en cuir enfilées, j'attrape mon sac de voyage Gucci, cadeau de Jackson. Dès que je pose les yeux sur ce sac les larmes montent et je secoue la tête pour essayer de m'en débarrasser.
Je finis par sortir de la chambre sans me retourner, ayant vécu les pires heures sur ce lit et dans cette chambre d'hôpital où j'ai été entre la vie et la mort, mon corps se battant pour vivre et ma raison le suppliant de me laisser mourir emportée par l'alcool, les médicaments et les blessures de ma lame. Mon masque noir cache une partie de mon visage et mes lunettes noirs basiques mes yeux rougis par la tristesse et les larmes, la tête baissée et le regard rivé sur mes chaussures s'avance dans ses longs couloirs blancs et propres.
Concentrée sur mes pensées sombres et sur mes reniflements incesssants accompagnés de mes pas qui résonnent, je finis par rentrer dans deux personnes, l'une plus petit et l'autre plus grande. Je me retrouve au sol, étant tombée sur les fesses, mon sac un plus loin tout comme mes lunettes. Ma franche cache mes yeux larmoyants ayant la tête baissée et je reste là, au sol, a sangloter telle une gamine de dix ans qui s'est écorchée les genoux en tombant.- Je suis désolé, je ne vous avais pas vu...est ce que tout va bien ? Demande l'une des silhouettes.
Incapable de répondre, mais capable de pleurer, c'est tout ce que je fais. Alors ce fut ainsi que les deux personnes s'accroupissent devant moi et je relève timidement la tête découvrant un grand jeune homme aux cheveux gris, aux yeux marrons glacés, un teint mate, aux lunettes de vue carré a la monture noire, une chemise avec un jean et une veste en jean et des bottines marrons habillant sa grande taille avec une valise à la main, alors que l'autre est plus petit, les cheveux couleur menthe avec une frange qui tombe presque devant ses yeux, une casquette noir sur la tête, un teint pâle, un pull long noir avec des écritures rouges, un jean avec des trous noir et des baskets, composent sa tenue.
Étant perdue dans ma contemplation, je n'attends pas leurs questionnements et je ne vois même pas les mains qu'ils me tendent.
- Yah...! Tu nous entends ? Me questionne le plus petit au teint pale.
- O-oui...je...je suis désolée...je regardais pas où j'allais... M'excusais je en prenant leurs mains pour me relever.
- Haha, ce n'est rien, je suis très maladroit et rêveur, c'est de ma faute aussi. Explique le mate de peau en frottant sa nuque en rigolant légèrement.Je me mets a rougir violemment le trouvant beaucoup trop adorable, mais à ce moment là, Jackson réapparaît dans mon esprit et les larmes me montent aux yeux.
- Tiens ton sac et tes lunettes. Me dit le mentholé en me tendant mes lunettes et mon sac que je prends en le remerciant d'une voix tremblante.
- Mer....merci...Je renifle et les deux garçons froncent les sourcils.
- Ça va ? Demande le grisé.
- O-oui... Mentais je en essayant de partir.Alors que je tourne les talons, le mate me crit d'attendre mais je continue de marcher rapidement le coeur battant. D'un coup je sens une pression douleureuse sur mon poignet mutilé et entouré d'un bandage, qui me fait lacher un cri de douleur. Je me retourne pour voir à qui appartient la main et j'écarquille les yeux en voyant l'homme aux lunettes essoufflé.
- Tu...tu marches sacrément vite dis moi ! Plaisante-t-il en rigolant légèrement reprenant son souffle.
Il descend son regard sur mon poignet bandé révélé aux yeux de tous, ma manche étant relevée et il retire sa main rapidement voyant que j'ai mal.
- Tu...tu te mutiles...? Hésite-t-il en me regardant.
- Je...je...Il relève sa manche pour me laisser découvrir le même bandage.
- Je ne te jugerai pas, moi aussi je le fais...
Je me mets a pleurer dans mes mains et le garçon gêné me prend timidement dans ses bras.
- Je m'appelle Namjoon. M'informe-t'il.
- Je...je suis Hei...
- C'est jolie.
- Mer...Merci...Et sans que je m'en rendes compte, mes larmes ont séchées, mon coeur s'est réchauffé et mon esprit s'est apaisé. Tout ça de part la simple présence de cet inconnu. Est ce la réalité ou bien l'imaginaire qui essaye de me faire rêver avant de me détruire encore plus que je ne le suis déjà ?
Je ne sais rien mais si c'est un rêve alors ne me réveillez pas.- Je ne connais pas. Enfin...pas encore. Mais je ressens une profonde douleur dans ton coeur. Personne ne devrait ressentir une pareille douleur qui peut pousser un humain a mettre fin à la vie que lui a offert. Je ne sais pas pourquoi, comment, a cause de qui et autres mais tout ce que je sais c'est que je veux t'aider a aller mieux, Hei.
Et sur ces mots auxquels je n'ai pas eu le temps d'y répondre, ni de réfléchir au sens qu'ils pouvaient bien avoir, que des lèvres douces et réconfortant tel un chocolat chaud pendant une journée d'hiver où le froid est roi, se collent aux miennes tremblantes et froides pareille a la neige de l'hiver, redonnant sa chaleur a mon corps. Et quand il séparent nos lèvres, nos deux coeurs battants fort mais à l'unisson, il prononça la phrase qui a su me redonner la force de vivre d'aujourd'hui; - Alors laisse moi devenir ton espoir, et toi deviens le mien, Hei.
F I N
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Sois l'espoir qui me fera vivre à nouveau.
Cerita PendekUn de perdu, dix de retrouvés. Faux pour Hei, ça sera plutôt un de perdu, un de retrouvé. Et si celui retrouvé était celui qui lui rendre l'espoir de vivre ? Et quand il séparent nos lèvres, nos deux coeurs battants fort mais à l'unisson, il prono...