***Sa présence ne me surprend plus.
Comme hier, il se remet à pleurer.
Ses pleurs se mêlent aux vagues d'en bas.Désormais, il hurle. Des mots incompréhensibles, mais qui veulent pourtant dire tant de choses. Sa voix est rauque et brisée. Ses hurlements me donnent des frissons, je me sens concernée.
Il s'est laissé tomber sur ses jambes. Beaucoup trop affaibli par sa peine.
Le voilà assis, au dessus de cette falaise qui donne sur la mer. Les larmes interminables, et le froid qui prend le dessus légèrement.Je suis encore là. A le regarder.
Il n'est pas bien vêtu cette fois. J'aperçois son corps faible à travers son thee - shirt.J'ai une veste.
J'aimerais la déposer sur ses épaules.
De plus, il est assis désormais, cela sera plus simple pour moi de le couvrir.J'abandonne cette idée.
En réalité, je suis bien plus pathétique à voir que lui.
Je m'en vais, et les laisse, lui, sa peine et la mer.