Je n'aimais pas jouer à ce jeu, mais juste une dernière fois, je l'avais tenté.
Je ne me souviens plus très bien quand tout a commencé.
Mais quand je l'ai remarqué, c'était déjà trop tard — Est-ce ton odeur qui m'enivre ?
J'étais éblouie devant toi,
Devant cette silhouette parfaite,
Ses yeux qui voyaient au plus profond de moi — J'ai la tête qui tourne, je dois être ivre.
J'étais ivre de ce regard perçant.Tu sais, j'ai imaginé des milliards de scénarios,
Des millions de futur,
Dont un seul se réalisera — Ça me donne le vertige, ça me fait perdre la tête.J'ai mis tant de temps à te comprendre.
J'ai fait tant d'effort pour savoir.
Comment faire face à mes sentiments ?
Comment te les exprimer ?
Comment te les révéler ?
Et à ce "je t'aime" je m'étais sentie libérée.
Mais tout n'est pas parfait.Pour tirer un trait sur ma relation avec X, je me suis rapprochée de quelqu'un qui m'aimait et j'ai commencé à sortir avec elle sans réellement réfléchir — C'est la façon la plus facile pour oublier ce sentiment.
Ce sentiment étranger, et pourtant c'est une inquiétude familière dont j'ai l'habitude.
Peu importe comment, il fallait que je l'oublie.
Tout oublier-Oublier tout et effacer toute raison, même si ce n'était pour qu'un jour, je voulais me débarrasser de ses sentiments.
J'ai pensé que c'était la bonne solution.
Alors pourquoi une partie de mon cœur me fait mal à chaque fois que je te regarde ?
Je voulais juste revenir comme c'était avant.
Tu n'étais même plus dans ma vie.Je sortais avec elle mais, je sentais une pierre qui venait écraser ma poitrine.
Tellement douloureuse, que j'avais cru mourir.
J'avais essayé de le retirer mais le poids ne faisait qu'accroître encore et encore jusqu'à en devenir étouffant.
Alors, j'ai décidé de l'ignorer. Mais il m'a rattrapé en m'écrasant encore plus.Lorsque j'ai su que tu faisais de même je m'étais sentie terriblement blessée mais c'était une situation dans laquelle je m'étais mise moi-même, je ne pouvais pas, je ne devais pas. Mais ça me faisait mal, malgré moi.
Et pour une première depuis des lustres, j'étais énervée.
Mais au fond de moi,
Je me demandais,
Pourquoi est-ce que j'ai repris l'écriture ?
Pour toi ?
Pour moi ?
Pour vous ?
Ou pour mettre fin à cette désillusion que je m'étais bercée ?
Adieu.