Chapitre 2

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Pendant qu'Éléonore et moi regardions une robe émeraude bordée de fine dentelle, Amélie décida d'aller rejoindre Julien qui patientait dehors, car elle se sentait coupable de le laisser tout seul pendant que nous avions du plaisir à regarder une jupe par-ci, une autre par-là. Donc elle dit aux filles de continuer leur magasinage, car elle était lassée de regarder des vêtements et partit rejoindre Julien. Éléonore et moi avons décidé de rester encore quelques minutes de plus avant de rejoindre les deux autres.  Dix minutes plus tard, nous sommes sorties du magasin avec un seul sac chacune vu le prix des articles. En sortant, je fis remarquer à Éléonore:

-Je ne vois, ni Julien, ni Amélie!

- Moi non plus, répondit-elle.

- Ils ne doivent pas être partis très loin, lui répondis-je avec inquiétude.

- Attends, je vois si j'arrive à rejoindre Amélie par message...

- D'accord, je vais faire de même avec Julien.

Après avoir envoyé les textos, Éléonore et moi les avons appelés à plusieurs reprises, mais sans succès.

- Katie, penses-tu qu'on devrait avertir Mme Lafleur?

- Avant, allons voir à l'intérieur de ce magasin de bandes dessinées, car connaissant Julien, il aurait pu avoir envie d'y aller avec Amélie.

- Très bien.

Rendues là-bas, nous avons cherché dans toutes les allées et tous les recoins du magasin. Je demandai au commis s'il avait vu mes deux amis, mais la réponse n'était pas celle que je voulais entendre.

- Je suis désolé, mais je n'ai vu personne qui ressemble aux jeunes que vous me décrivez.

- D'accord.

Nous sommes sorties du magasin très inquiètes de ne trouver aucune trace de Jul et Amé. Je voulais demander à Éléonore si nous devrions aller rejoindre la prof, mais une voix à proximité m'interrompit:

- Bonjour, mesdemoiselles. Je crois savoir que vous cherchez quelqu'un..., insinua le vieil homme barbu. Peut-être pourrai-je vous être utile? continua-t-il en nous fixant de son regard perçant.

- Euh..., commençai-je.

Mais il n'attendait visiblement pas de réponse de notre part puisqu'il poursuivit:

- Et bien, je peux vous aider!

- C'est vrai!? s'égaya Éléonore.

- Bien sûr, Éléonore, répondit-il.

- C... c...comment connaissez-vous mon nom? bafouilla-t-elle.

- Ne pose pas de questions inutiles, répliqua le vieillard.

- M...mais...

- Je t'ai dit, pas de questions inutiles, coupa le vieux barbu.

- Ok, répondis-je incrédule et quelque peu méfiante.

- Maintenant, écoutez bien : vous ne pourrez revoir vos amis sans passer deux épreuves, une physique et l'autre mentale.

Puis, après avoir prononcé ces paroles, le vieil homme disparut dans une pluie d'étincelles. Étrangement, les passants ne semblèrent pas avoir remarqué l'étrange phénomène qui s'était déroulé quelques instants plus tôt.

- Attendez! je criai, mais il était déjà trop tard.

Éléonore et moi, ahuries, ne comprenant pas ce qui venait de se dérouler sous nos yeux, nous regardâmes dans une totale incompréhension.

- Katie, je crois que l'homme vient de filer sous nos yeux.

- Tu as bien raison, mais as-tu compris ce qu'il venait de nous dire?

- Non, pas vraiment pour tout avouer...

Soudain, un cri perçant retentit...

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