Interlude

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Les êtres humains se dégradent jusqu'à disparition, jusqu'à destruction. C'est là pour nous la forme la plus idéale de la vie : la mort. À chaque nouveau souffle de vie se rattache une étrange lueur qui s'élève en nous. Une crainte, une peur d'être emporté contre notre gré. Pourtant, cette crainte n'est pas nécessaire, car le mal est une sensation et la mort n'est que la privation complète de cette dernière. C'est donc la vie qui porte la mort, et c'est en elle que résulte la douleur. Pour les personnes qui ne s'y attarderai pas vraiment, leurs descente aux enfers serai dû à des banalités. Des banalités qui peuvent constitués des connections avec la souffrance et la douleur, elles font preuve de la violence la plus silencieuse qu'il soit, et n'ont qu'un seul but : nous rendre malheureux. Quand nous nous rendons compte de notre mal être, cela nous plonge dans de ténébreuses euphories engouffrantes constitués d'illusions, de repos et de chaos intérieurs, d'envols et de délivrances.
D'autres attendent. Ils attendent de comprendre quel était le but de leur offrir la mort, et c'est dans cette attente interminable que l'expression de leur douleur fût la plus invivable. C'est dans cet espoir consumé qu'ils ont souffert réellement pour la première fois, c'est dans la peur de ne plus revoir la lumière, qu'ils crurent mourir. Rien n'est vraiment commencé pour eux, à part le fait qu'ils soient en vie. Ils espèrent voir le jour mourir dans leur yeux, afin de ne plus être consumés par ces banalités ; puis enfin s'abandonnent eux meme. C'est avec résignation qu'ils acceptèrent l'attente, non par faiblesse, mais par habitude. Le rythme monotone de l'ennui résonnait dans chaque recoin de leur vie car ils n'avaient jamais vraiment vécu, ils avaient juste existé dans une lassitude des choses. Et c'est avec tristesse qu'ils comprirent que le problème était le malaise qu'ils ressentaient de se sentir vivre. Ce profond dégoût qu'inspire la diversité et l'incertitude du monde, de l'existence de l'homme. Qui croire ? Comment croire ? Posez-vous aussi la question.

Le début d'une fin paraît toujours assez palpitant quand nous ne l'observons qu'à travers les yeux d'un autre. Selon vous, est-ce possible de vivre à travers notre propre fin ?
Cette même nuit, la lune formait un croissant. Tout aurait pu changer, pas pour Arlhen mais peut être pour vous. Pensiez-vous avoir tout compris ? Pensiez-vous tout connaître ? Arlhen entendit un jour, que la vrai réalité était celle qu'on avait perdu. Et dans cet étendu d'incompréhension, enfin, elle senti que la lumière n'était pas très loin et qu'un jour elle connaîtrait la vérité.

« Eh réveille toi. Qu'est-ce qu'elle fait sur le sol celle-là ? » Dit une voix masculine.

«Elle ne se réveille pas, je n'arrive pas à sentir son pouls. Il faut appeler une ambulance » répondit une autre.

« Et puis quoi encore ? Les personnes comme elle méritent qu'on achève leurs souffrances. Je n'ai aucune pitié pour eux, ces gens faibles. Ce sont des toxicomanes, ils ne pourront jamais être sauvés. Ils sont déjà mort tu entends ? Déjà mort depuis leurs premières doses. Et si tu penses que ramener à la vie cette sale gosse totalement paumés l'aidera, tu te trompes. T'auras juste les mains pleines de sang, tu seras responsable de sa mort toi aussi. Alors laisse-la ici, et part.» Finit-il en partant.

Qui aurai pu croire qu'Arlhen vous mentait ? Mensonge et fraude sont le train du monde, et un seul mensonge mêlé parmi les vérités les fait suspecter toutes. C'est de là que tout commence.

L'histoire commence ici.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 31, 2022 ⏰

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Drew : La ville maudite.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant