« Le jour où ça a dégénéré »

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Music please

J'entre dans la magnifique villa avec ma voiture dans laquelle j'habite depuis à peu près six mois avec mon mari. J'éteins le contact de la voiture, heureuse.

Je descends de ma lamborghini et la ferme avant de m'avancer vers la porte de la maison.
Je tourne les clés dans la serrure et ouvre la porte.
Il n'y a personne au rez-de-chaussée. Davi doit encore être à l'école.

« Neymar ? »

Aucune réponse. Je me balade dans le salon mais rien, j'arrive vers le couloir qui mène à l'escalier. Il n'est pas là ? Je l'appelle une deuxième fois. Des bruits de pas se font entendre.
Mon mari descend les escaliers en sueurs, il a dû faire du sport. Il me regarde les yeux écarquillés.

« Tu ne devais pas rentrer aussi tôt.

— Ouais je sais, mais j'ai fini plus tôt aujourd'hui. Je voulais profiter de ta journée de repos avec toi. »

J'enlace son cou et rapproche nos lèvres.

« C'est qui elle ? » Interroge une voix.

Je me tourne vers la voix. Une jeune femme blonde aux yeux marrons. En sous-vêtements me pointe du doigt.
Je retire mes bras du cou du brésilien. Ses cheveux sont décoiffés, son maquillage a couler. Elle semble énervée de ma présence dans ma maison aux bras de mon mari.

Elle est grande, beaucoup plus grande que moi. Sa blondeur n'est pas naturelle, ses yeux me transpercent avant que ceux-ci se tourne vers Neymar.

« Neymar, tu viens de me demander en mariage et tu me trompes déjà ?! » s'exclame la fille.

Demander en mariage ? Je regarde la main gauche de la fausse blonde posée sur le creux de sa hanche. Effectivement, elle porte une bague à son annulaire. Une bague de fiançailles qui en apparence doit coûter extrêmement cher. Je pousse Neymar loin de moi.

« Tu l'as profiter autrement ta journée...

— Kurby je-

— Kurby ? Ton ex-femme ? »

Je fronce les sourcils puis recule de quelques pas pour finir le dos contre la porte. Je retire la bague que l'homme de ma vie m'avait offert il y a deux ans.

« Je te déteste ! »

Je lui balance ma bague au visage pendant que je monte avec vitesse les escaliers menant à notre chambre, les larmes roulant sur mes joues.

J'ouvre la porte de notre chambre où les deux on sûrement dû [mot extrêmement vulgaire signifiant, copuler]. Neymar essaie de me retenir par le bras mais je le dégage.

Le lit est défait. Les coussins sont éparpillés dans la pièce ainsi que des vêtements féminins qui ne m'appartiennent pas. J'attrape un sac et le rempli de mes affaires, même si je me doute que ce ne serait pas suffisant.

Je descends ensuite les escaliers avec rapidité pour me barrer aussi vite que possible de cette putain de baraque.

« Carolina, je te jure que je ne te trompe pas !

— Ah bon ?! Et alors c'est qui cette fille ?!

— Juste... » il tourne le regard vers moi. « La mère de mon gosse. »

Je baisse les yeux et sors de la maison.
J'entre dans ma voiture que mon ex-mari m'a offert il y a deux ans lors de notre mariage et démarre pour
sortir de mon ancienne maison. Je roule en direction de Sao Paolo, là où loge la ma meilleure amie.

Mes yeux se remplissent de à chaque fois que des gouttes salés roulent sur mes joues, je le déteste.

Connard est le seul mot pour le décrire
Conne est le seul mot pour me décrire

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Un petit prologue de ma nouvelle fiction

Ex Où les histoires vivent. Découvrez maintenant