Je suivis mes amies la mort dans l'âne jusqu'à l'une des tables, et à peine eû-je déposé mon plateau que de nouveau quelque chose de terrible arriva.
D'abord, Vanille se précipita pour s'asseoir à côté de moi et je ne pu refuser car sinon je risquait de nouveau de m'évanouir de trouble en voyant sa poitrine festive. En fait je m'évanouia et je me réveillu à peine quelques secondes plus tard le nez dans mon assiette et il était maintenant certain que les quenelles de ravioli n'étaient pas de chez Lancôme car je sentais déjà monter un début d'eczéma là où la sauce eut touché ma peau. Et ça n'arrivait qu'avec la nourriture de pauvres et de gredins.
Donc la chose terrible qui arriva ensuite et que je dois vous raconter c'est que la porte du flunch pour orphelin s'ouvrit brutalement en faisant un bruit d'enfer digne de tous les diables et là je vîte la plus belle fille que j'eu jamais vûtes.
Je m'évanoui aussitôt mais je réussi à me retenir en même temps donc vu de l'extérieur ça donnait l'impression que je toussais très fort sans bruit et en clignant des yeux.
— Huf huf huf, fis-je en me demi-évanouissant de troublage en voyant la vision de cette superbe fille.
— Ohlala laisse moi t'aider Pontoisine ! s'écria Vanille en me prenant par les épaules pour me retenir de ne pas tomber dans les pommes mais plutôt dans son décolleté à nouveau.
— huf huf huf huf !
Pauline me regardîte sans un mot, parce qu'en fait elle ne me regardûte pas, elle regardâte la nouvelle qui allait prendre un plateau de flunch.
— Mais qui est cette aberrante beauté ? demandai-je une fois sortie du décolleté de Vanille.
— Ah oui tu ne la connais pas encore, elle s'appelle Richardine et elle est très riche comme son prénom ne le présage pas !
Mon coeur fit un vol plané suivit d'un salto arrière et d'un quadrille. Enfin une orpheline riche comme moi ! La vie me souriait enfin après s'être habilement moquée de moi en supprimant mes parents d'une odieuse façon grâce à un serial killer !
Je me levîte, prête à aller me présenter quand je me rendis compte qu'en réalité je m'étais évanouie de joie et qu'en rouvrant les yeux Richardine était déjà devant moi avec son plateau de flunch mais recouvert de bon plats comme par exemples des lasagnes de chez Picard.
— Qui es-tu, me demandîte Richardine de sa voix sucrée et douce comme un milliard de pralines.
Entendre sa voix me troubla encore un peu mais j'avais usé toutes mes réserves d'évanouissement pour le moment donc je resta debout, au plus grand désarrois de Vanille et de sa poitrine équitable.
— Enchantée Richardine, répondis-je avec une révérence gracieuse que m'avait appris mon professeur d'étiquette Stéphane Bern. Je me dénomme Pontoisine Rodriguez et mes parents sont riches mais morts aussi je suis une orpheline riche comme toi.
— Toi riche ? me rétorqua-t-elle avec une moue pour chat dédaigneuse. Sache que tu ne pourra jamais être aussi riche que moi, car je suis la plus riche de l'orphelinarium de madame Mogadicia, je le sais je l'ai vérifié ce matin encore dans les statistiques écolières de l'endroit.
— Tu es plus riche que moi ? suffoquais-je en sentant mes batteries d'évanouissement à la limite de se remettre à fonctionner.
— Oui, et je te déteste de toutes mes forces de milliardaire, vile Pontoisine.
Son regard mit tout le monde dos au mur et les fusilla de son beau regard acéré d'arme blanche. La poitrine de Vanille se crispa de terreur devant cette image de mort et Pauline renversa la table en faisant voler Vanille en même temps, qui perdit sa deuxième chaussette.
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Orpheline à l'orphelinat des soupirs
RomanceDepuis la mort des ses parents, Pontoisine est très malheureuse. Elle pleure tous les jours en pensant à la fortune qu'ils laissent dans son compte en banque, mais au vide qu'ils laissent dans son coeur. Catapultée dans une vie différente de tout ce...