Orpheline à l'orphelinat des soupirs

Partie 5 - Le cadeau de bienvenue

Nous quittûmes la salle du flunch après un repas fort léger car en effet je n'eûtes rien mangé parce que je n'allûte tout de même pas manger des quenelles de ravioli, je ne suis pas une fille de rien. Mon estomac aboya de mécontentement gustatif lorsque je suivîtes mes amies. J'avais faim et peur aussi, à cause de la fille du serial killer de mes parents qui semblait vouloir faire de moi le même résultat que son père fit avec mes parents. C'est à dire la mort inaltérable et indélébile pour toujours.

Vanille, qui était en maillot de corps en soie de dentelle lorsque nous arrivûtes au couloir des chambres, s'exclama soudain d'un cri vanillé. Aussitôt nous fûmes toutes prise d'un arrêté général de mouvement et nous ne fîmîtes plus un seul gesticulement prodigue et superflus.

— Mais enfin pourquoi as-tu crié précédemment ? cria Pauline Martin cette prolétaire à la voix forte de femme du peuple.

— Là bas ! Regardez ! cria Vanille en pointant son doigt dans une direction qui s'avérait être la porte de notre chambrée.

Il fallu bien que je détachâte mon regard affriolé de Vanille qui perdait ses vêtements par morceaux depuis que j'avais commencé à la rencontrer. je suivi la direction de son doigt avec mes yeux et mon regard.

— C'est une porte, expliqua Mona en sortant son pokédex pour l'analyser de loin.

— C'est une porte, fit le pokédex de sa célèbre voix savante et nasillarde. Cet élément d'habitation est en bois et s'ouvre quand on actionne sa poignée. On la trouve parfois blindée ou à double-battant.

— Woah il est super cool ton pokédex.

— Un judas, continua le pokédex qui ne pouvait pas s'empêcher de ramener sa science, est aussi appelé oeilleton. Il peut être installé dessus pour permettre à l'une des personnes de voir de l'autre côté, aussi vaut-il mieux le poser dans le bon sens.

— Merci Mona ! Bon, du coup, je me demande si-

— Sinon, selon Wikipedia, continua Mona cette fois le nez sur son téléphone, en architecture et construction, une porte (xie siècle du latin porta) est une baie, une structure (en bois ou métallique), dans un mur permettant d'entrer, ou de sortir, d'un domaine, d'un édifice ou pour circuler dans ses pièces. Dans le langage familier le mot « porte » désigne seulement l'«huis», qui est la menuiserie mobile permettant de fermer ce passage et soutenu par le dormant.

— Vanille arrête de me chatouiller... suppplius-je en essayant d'écouter poliment mon amie qui avait l'air passionnée par toute cette affolante histoire de porte.

— Dans le domaine du mobilier, on parle de porte de buffet, de placard, de lit-clos, etc. La porte d'accès à un édifice, la porte dans un bâtiment, est définie selon des conceptions philosophico-religieuses ou anthropomorphiques ou esthétiques ou enfin rationnelles qui en font un objet architectural particulier.

— Donc, comme je disais-

— Quelques exemples : Dans certaines architectures religieuses la porte principale est orientée vers un point cardinal. Les églises, les cathédrales gothiques, ont ainsi une porte tournée à l'ouest (suivant le Westwerk). Dans l'architecture orientale, la porte qui symbolise l'accès à l'édifice peut être disposée de façon à laisser pénétrer des flux telluriques, selon la prévoyance du concepteur et cette porte peut à la réalisation être mise dans un léger biais par rapport à la façade pour correspondre aux flux ressentis. Dans des compositions d'architecture classique où on utilise la symétrie de façon impérative, de fausses portes (qui ne s'ouvrent pas) sont réalisées dans des galeries d'édifice. Et enfin la porte la plus remarquable actuellement par sa taille est celle qui permet le passage des fusées hors du hangar d'assemblage de Cap Kennedy, États-Unis.