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L'aube aux doigts de roses
Me caresse de ses pétales soyeux.
Voilà mon âme morose,
Si loin de tes beaux yeux.

Les épines du matin sans charme
Qui griffent mon visage pâle,
Rendent vermeil mes larmes.
Tu es ma capitale.

Au midi ses feuilles rugueuses
Qui rendent nos amours poreuses
Se délectent de mon supplice.
Je me rappelle de tes vices.

Il est seize heure
Et le bourgeon à laissé place à une fleur.
Tes lèvres reflète mon trépas
Quand je me trouve loin de tes bras.

Voilà cette rose éclose,
Et mon coeur qui explose.
Voilà ton teint hâlé
Qui vient me caresser.

Les appendices vermillon
Jonchent le sol de nos pations.
Mais ton regard s'illumine,
J'agis sur toi comme Mélusine.

Quand tous les pétales sont tombés,
Tu saisis fermement mon bras
Et d'un geste habile, me fait basculer,
Contre ta bouche avec fracas.

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