Pierre de Lune

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DRING DRING!

Je lâche un grognement avant de me lever péniblement et d'éteindre mon réveil. Je descends en bas dans la cuisine pour aller déjeuner avec ma mère mais retrouve une pièce vide. Je découvre le mot que ma maman m'a laissé sur le frigidaire à l'aide d'un aimant.

Bon matin ma chérie! Il a fallu que je parte tôt ce matin. Je te souhaite une belle journée et une belle rentrée xxx je t'aime.

Je soupire et me verse un jus d'orange pendant que mes toasts grillent. Je les tartine ensuite de confiture de gelée aux fraises. Une fois mon déjeuner terminé je rince mon assiette et mon verre avant de les glisser dans le lave-vaisselle. Je monte dans ma chambre et cherche quoi porter. Je prends finalement un chandail avec le dos ouvert et un mini short pas trop court. J'enfile mes Vans avant de fourrer mon équipement de soccer, du linge de sport normal et des espadrilles dans mon sac de sport. Je passe par la chambre de bain et donne un coup de brosse à mes cheveux avant de me laver les dents et de mettre une très légère couche de mascara. Je remonte mes cheveux en queue de cheval haute. J'agrippe mes clés et file dans l'entrée pour fermer la porte. Je me tourne en même temps que mon nouveau voisin d'en face. Nous nous fixons pendant un instant avant que je me dirige vers ma voiture. En effet, ma mère et moi venions d'emménager ici il y a deux mois et pour se faire pardonner de m'avoir amené ici elle m'avait acheté une BMW I8. Détrompez-vous, je ne suis pas une enfant pourrie gâtée parce que ma mère est riche, je ne voulais pas d'une nouvelle voiture, j'aimais bien ma petite Volkswagen Beetle 1995 noir, mais elle avait insisté pour me l'offrir afin que je m'adapte plus facilement à notre déménagement. Vous vous imaginez vous, «s'intégrer» avec ce genre de bagnole. Je pianote l'adresse du collège dans le GPS et je sors de mon entrée. Je suis les instructions du GPS. J'arrive finalement au lycée avant de me stationner. Je prends mon sac de cours et celui de sport sous les regards de plusieurs élèves.

- Non mais c'est qui elle? murmura une blonde en me jugeant de la tête au pied, sous les regards de plusieurs de ses copines.

Je roule des yeux en fusillant les filles du regard. Je roule des yeux et lâche un soupire.

- T'as vu la bombe, cria un mec.

- Je vais essayer de la séduire, elle a l'air d'une fille facile. Aucune ne peut résister à mon charme de quart-arrière, continua-t-il en m'agrippant le bras.

Je me tourne en faisant voleter mes cheveux avant de lui donnant un coup dans l'entre-jambe. Un grognement de douleur sort de sa bouche avant qu'il ne se crispe.

- Est-ce que t'aime quand je te fait ça? lui demandais-je.

- Non, dit-il en chialant.

- Alors, premièrement tu ne me touche plus. Deuxièmement, je ne suis pas comme toutes les filles, je ne te sauterai pas dessus parce que t'es un joueur de football. Troisièmement, je n'aime pas les footballeurs, moi j'aime les vrais mecs, ceux qui jouent au soccer. Compris?

- Oui!

Il tombe par terre tandis que je rentre dans l'établissement et que je cherche l'accueil. Une jeune dame dans la cinquantaine avec des lunettes sur le nez et un habit très propre me répond. Elle me donne toutes mes informations dont j'ai besoin. Je cherche du regard la classe et mon casier quand je fonce dans quelqu'un.

- Pardonne-moi je ne t'avais pas vu, soufflais-je en levant les yeux vers lui. Mon regard plonge dans celui d'un vert émeraude. Je n'avais jamais vu de si beaux yeux.

- Tu pourrais regarder où tu vas, ça t'éviterais de foncer dans n'importe qui.

- Oh du calme. Je t'ai dit que j'étais désoler tu veux quoi de plus pauvre crétin. Crétin aux beaux yeux tu veux dire. Tais-toi satanée conscience.

Le soccer, plus qu'une passionWhere stories live. Discover now