Chapitre 10

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Je t'aime tellement valentin. Je viendrai tous les jours si il le faut....

Je commençai à pleurer, voir valentin dans cette état me faisait  tellement souffrir. Il avait l'air tellement paisible et heureux.
Une infirmière arriva et me fis comprendre de m'en aller. Je rentrais chez moi, triste. J'avais les yeux rouges et gonflés à force de pleurer.
Je rentrais chez moi. Je resta quelques heures chez moi. Je reçu un appel de Mahdi. Il m'a prévenu qu'il arrivait en France le lendemain. Ça va me changer les idées de voir un peu les potes... Il n'était au courant et je n'ose pas lui en parler...

PDV Valentin

Il faisait froid, j'étais glacé. Devant moi, des photos de mon enfance défilaient. Il y a avait mon frère, ma mère et mon père. Il avait des photos de ma scolarité ,de mes potes. Des photos de clément et moi apparaissaient. J'avais envie de le voir, de l'entendre, de le toucher. De le savoir près de moi. J'avais envie de me battre pour lui, de survivre pour lui. Rester avec lui le plus longtemps avec lui. J'entendis des bruits et des pas. Je ne savais pas si c'était dans mon rêve ou bien si c'était bel et bien. J'entendis une voix, une voix masculine. J'ai reconnu qui c'était, c'était lui. C'était Clément.
J'entendais sa voix faiblement, mais suffisamment pour l'entendre.
Je l'entendis commencer pleurer.
" Salut ma tartine, c'est clément. Je ne pense pas que tu aurais voulu me voir ou du moins m'entendre. Je suis désolé pour tout le mal que j'ai pu te faire indirectement. J'ai vu la vidéo, que tu as publié ce matin. Celle ci m'a brisé le coeur. Valentin, te voir pleurer me fait souffrir. Je t'aime sache que je t'aime. Je veux plus te quitter, tu comprends ? Je t'aime je t'aime je t'aime! Je pourrais te le répéter sans cesse..."
Il pleurait, j'avais envie de le prendre de mes bras, d'ouvrir mes yeux. Mais je pouvais pas, j'arrivais pas.
Tu te rappelles la première fois où nous nous sommes rencontrés. Je souris rien qu'en pensant... Nous étions à notre première VDC , j'étais tellement pressé de rencontrer des youtubeurs et plus précisément toi. Je te voyais dans tes vidéos. Tu m'as tapé dans l'œil. Je ne savais pas que j'avais des sentiments pour toi. Je ne les assumait pas j'avais peur que tu me rejettes. Mais le jour où tu me l'as annoncé je ne pouvais pas y croire. Je t'aime tellement valentin. Je viendrai tous les jours si il le faut....
Il arrêta de pleurer, une infirmière était là, elle lui demanda de partir. Mais je veux pas qu'il parte, je veux qu'il continue de me parler. Je veux entendre sa voix putain!! Je voulais crier, je voulais me débarrasser de toute cette haine !
Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là, à ne pouvoir rien faire ni rien dire. J'en ai marre, je veux vivre putain!!
Une douleur insoutenable me pris dans la poitrine. Je commença à ne plus rien entendre. J'entendis le Bip des machines incessant s'accéléraient. Une lumière blanche m'aveugla. Et puis là plus rien. Qu'est ce qui m'arrive ? Suis je en train de mourir?

PDV Clément

Il était 7 heures, quand je me réveilla en sursaut. L'alarme de mon réveil. Ce maudit réveil. Je n'ai dormi que quatre heures cette nuit. Je suis fatigué, stressé.
Je me leva, pris des vêtements et alla dans la salle de bain. En arrivant dans celle ci, je me regarda longuement dans le miroir. Ma propre image me dégoûté. J'avais des cernes énormes, les yeux gonflés et un horrible mal de tête. J'avais énormément maigris. J'avais perdu une dizaine de kilo en 1 mois. Je ne me reconnaissais plus.
Je dévisagea le miroir et entra dans la douche.
L'eau chaude commença à couler sur moi. Des larmes se mélangèrent à l'eau de la douche.
Cinq minutes plus tard, je sortis de la douche. J'avais un appel manqué.
Je pris mon téléphone et vis :
" (1) Appel Manque Hôpital Bon-Dieu Montpellier"
Et si c'était par rapport à Valentin? Je m'habille d'un tee shirt noir Zelda et d'un short.
Je sortis en vitesse et pris le bus.
Après une bonne vingtaine de minutes, j'arrivais à l'hôpital.
Je me dirigea vers la chambre de Clement.
Voilà j'étais devant sa porte, j'entendais des personnes parlaient fort. J'entrais et vis Valentin, allongé torse nu. Il avait des défibrillateurs sur le torse. Celui ci bougeait à cause des chocs des défibrillateurs. Les médecins le réanimaient. Je m'effondra au sol. Un des infirmiers me pris par le bras, et me fis sortir de la chambre. J'étais dévasté. Je ne pouvais plus parler.
L'infirmier m'avait fait m'asseoir sur un siège. Dans l'attente, dans le stress et la tristesse. J'attendais.
Une dizaine de minutes plus tard, Le docteur Vyrt s'approcha de moi.
" Il nous a laissé. Valentin nous a laissé. Je suis désolé monsieur."
" C'est pas possible... Je commença à pleurer toutes les larmes de mon corps.. Il peut pas... Je l'aimais...
Je commença à crier, tout le monde me regardait mais je m'en foutais.
VOUS POUVEZ PAS ME FAIRE ÇA , VOUS AURIEZ PU LE SAUVER!!! VOUS AVEZ PAS LE DROIT !!
Je pleurais, les larmes défilaient sur mon visages comme des cascades. Mes joues étaient rouges, je criais.
Mon amour, il est partit. Je peux pas je peux pas...
Je m'écroula sur un siège, j'avais chaud, très chaud.
Plus rien.

Un cri me réveilla. Je me réveilla de suite en sursaut, j'étais dans un lit, je ne savais pas où. Une voix m'apaisai, j'ouvris les yeux. Valentin me regardait, j'étais dans ses bras.
" Qu'est ce qu'il y a mon coeur ?? Il était paniqué.
" Valentin, tu es la ? Tu n'es pas mort ?? Je commença à pleurer
" Mais pourquoi tu dis ça Con!! Ba h bien sûr que je suis pas mort chat !
" Alors ce n'était qu'un rêve ?"
Il n'eut pas le temps de me répondre que je le pris dans mes bras, et l'embrassa.

Fin.

Toi et moi ? / FARINEXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant