Il y avait ce dédale de pièces, de portes, de possibilités plus ou moins incongrues que je pouvais parcourir, naviguer ou survoler.
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Je m'y voyais déjà, loin, là-bas sous ce crépuscule ou ce zénith, cette aurore boréale ou ce paysage en parfaite apothéose.
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Je m'y voyais, dévalant ces sinueux chemins escarpés, ces torrents alarmés à la force si brute et aux enchevêtrement suffisant à succomber au charme impériale qu'offrait cette symbiose naturelle.
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J'espérais entrapercervoir cette sortie si anodine et pourtant vraisemblable, je courais pour l'atteindre mais chaque pas effectué, éloignait de la même distance cette promesse d'un nouveau monde, la liberté.
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Alors je sombrais, de nouveau dans ce dédale, dans ce ciel parsemé d'étoiles brillants de leurs volontés bienfaisantes ou machiavéliques perdues elles mêmes entre ces astres illuminants la voie lactée.
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Était-ce un acte de lâcheté de vouloir partir de ce lieu d'une essence aussi vitale pour mon conscient?
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Je n'en sais rien et ne veux pas le savoir, je veux m'échapper d'ici arrêter de me torturer par ces pensées me rattrapant sans cesse dans ces cadres pourtant si idylliques.
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Donc je fuis, encore et toujours, dans ce dédale de couloirs, infinis soient-ils ouvrant ces portes, les refermant, je me cache.
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Je me cache pour échapper à ces bras si fins et gelés, décharnés leur peau translucide sur les os, fouillant, triturant mon talon d'Achille pour me faire succomber à un dessein terrible, inévitable.
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Alors je demeure dans ma tanière, la plus reclue soit-elle et je souffle sur mes mains si frêles pour m'enhardir et m'agripper à mon espoir!
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Je les entends gratter, je les sens griffer les parois me scellant dans mon refuge, ma respiration s'accélère et se raréfie, la coque se perce, je suis à nue.
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Mes pensées m'ont retrouvé, je ne peux rien faire, je déambule suivant ces martyrs maîtres de mon esprit redescendant au point culminant inversé de mes émotions.
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Heure d'écriture: 03h14
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justes des notes, des mots, des pensées
NonfiksiCe ne sera...qu'une sorte de post Scriptum sûrement. Des notes issues de pensées souvent troubles et perdues la nuit. Rien d'autres que des mots à exprimer en phrases, puis en texte. Juste mon esprit hagard et perdu en quête de réponses à une vie pa...