>𝐩𝐝𝐯 𝐣𝐮𝐧𝐠𝐤𝐨𝐨𝐤
Sourire. Encore un essaie. Tu peux le faire. Tu n'as juste qu'à tendre tes lèvres. Tu vas y arriver. Inspire, expire. Tout va bien.
Tu essaies désespérément de faire passer ces larmes. Ces dernières devenues rares depuis des années. Ils ont tout de même réussi à t'en extirper aujourd'hui.
Demain tu tiendras.
Tout n'est qu'habitude. Tout n'est qu'amertume.
Tu te demandes encore pourquoi tu es là. Enfin, c'est ce que tu pourrais te poser comme question, mais ton cerveau ne fonctionne plus depuis un moment.
Tu as cessé de réfléchir.
Je pense donc je suis.
Tu ne penses plus.
Tu n'est plus.
Rien.
Et c'est avec lenteur que tu relèves enfin ta tête face au miroir de ces toilettes que tu connais par coeur. Tant de pleurs, tant de haine, tant de coups et tant de violence. C'est tout ce que cette pièce te rappelle.
Tes yeux bouffis te lance un regard froid à toi-même. Comme si tu regardais quelqu'un d'autre.
Qui es-tu?
Qu'est-ce que tu es?
Vide.
Tout est vide.
De sens et de vie.
Ça passera.
Tout finit par passer Jungguk, le temps s'écoule, il n'y a pas de pause.
Souviens-toi, mourir ne sert autant à rien que de vivre, alors autant continuer ce qui est déjà parti en attendant que la seconde manche commence.
Peut-être qu'un jour l'infime espoir qui loge dans ton âme se réanimera.
C'est tout ce que tu peux faire, attendre.Attends encore.
Ça viendra.
Tu finis par passer un coup d'eau sur ton visage. Tu l'essuies et le tapote histoire de te donner du courage.
Tu sors enfin de ces maudits WC, tu rentres chez toi. Les cours de cet après-midi ne sont pas intéressants. De plus, tu n'as aucunes envie de les recroiser.
Eux, ces idiots. Ces gamins qui "gâchent„ le semblant de « vie » que tu mènes. Ils ne servent pas à grand chose. Quoi qu'on dise, tu ne les détestes pas : tu es triste pour eux.
Ce n'est pas un sentiment pour te sentir supérieur, tu l'es réellement. Tu ressens une véritable tristesse envers ces garçons.
Alors tu subis, tu avances, tu passes. Mais il y a ces quelques fois où les limites sont atteintes. Ce genre de fois où tu finis par craquer.
Ces moments où tu les frappes si fort que tu suffoques d'angoisse et de culpabilité. C'est la raison pour laquelle tu as pleuré aujourd'hui.
Tu pleures à cause toi, tu pleures parce que tu as peur. Peur de toi, peur des autres. Peur de tout et de rien à la fois.
Mais tout finit par passer.
En attendant demain, tu espères que tu verras de nouveau ce jeune homme si généreux. C'est bien la seule lumière humaine qui illumine un tant soit peu ta vie.
Et on attend encore.
Un peu.
To be continued...
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astrOteurf;[taegguk]
Fanfiction...𝐸𝓉 𝒾𝓁 𝓎 𝒶𝓋𝒶𝒾𝓉 𝒸𝑒 𝑔𝒶𝓇𝒸̧𝑜𝓃 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓁𝑒 𝒷𝓊𝓈, 𝓆𝓊𝒾 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝓁𝑒𝓈 𝓂𝒶𝓉𝒾𝓃𝓈 𝓉𝑒 𝒹𝑜𝓃𝓃𝒶𝒾𝓉 𝓊𝓃𝑒 𝒸𝒾𝑔𝒶𝓇𝑒𝓉𝓉𝑒. 🚏 →ᴛᴀᴇɢɢᴜᴋ ( histoire terminée )