Il ouvrit la porte du placard à balais. Il pris le seau placé au fond comme si on l'avait balancé avec énervement. Cyril observa tous ces gens avec leurs yeux vides de toutes émotions quelconques, le regard de ces personnes « au-dessus » de lui dans cette "société". Cyril regarda désespérément par la petite fenêtre encastré dans le mur à l'opposé de celui du placard. Ce paysage grisâtre, noyé sous la fumée noire et irrespirable de ces usines contrôlées par le pétrole pour produire encore plus abondement cet or noir. Le pétrole devenu moins rare que la végétation elle-même. Mais sans le pétrole, tous mourraient, puisque l'air lui-même en est composée majoritairement, de même pour la nourriture. Cependant ce qui attirait le plus ses yeux, c'était tous ces immeubles. Des immeubles à perte de vue. Ces immeubles, entassés, dominant le paysage par milliers. Des immeubles ayant tous la même fonction : contrôler l'économie de cet or noir. Cyril était dégoûté de ce monde. Il savait que ce n'était pas bien. Il l'avait lu. Il savait que ce monde ne devait pas pourrir ainsi.
Dès son plus jeune age, il montrait sa différence, son attirance pour l'ancien monde. Cet ancien monde décoré de ce qu'il appelait "arbres", plus nombreux que tous ces immeubles, qui avaient par la suite remplacé par ceux-ci.
- Cyril, arrête donc de rêvasser deux minutes, il faut qu'on aille travailler.
C'était Marie. Une très gentille fille, qu'il appréciait énormément. Ce fut une des seules personnes qui l'écoutaient et qui essayaient de le comprendre. Marie n'avait pas lu tous les ouvrages qu'il avait pu voir dans sa vie, car sa fonction ne le lui permettait pas. Marie travaillait comme secrétaire de Judas McGear, le grand chef de toutes ces usines de pétrole.
- Oui, oui, j'y vais. Ne sois pas en retard. Ne t'occupe pas de moi.
- OK, Salut
- Salut.
Cyril était le seul de sa fonction de toute la cité. Nettoyeur du Grand Amphithéâtre centrale de la ville, son lieu d'habitation. Cyril y logeait, y dormait. Il vivait ainsi puisque c'était un « Incompris de la société », un rejeté de cette société. Cette amphithéâtre réunissait toute la ville une fois par an, tous les habitants, pour faire le point de chacun dans leur fonction, mais aussi de placer les «seize ans» dans les leurs. Placer des enfants dès leur plus jeune âge, dans ces cases sociales, ces pauvres enfants qui ne comprenaient pas ce qu'il se passait, c'était contre nature.
Il y a maintenant dix ans, il l'avait déjà compris. Il avait déjà refusé d'exprimer ses souhaits de fonctions devant Judas McGear. Il avait compris ce qu'il se passait. Il savait que le monde se portait mieux avant... ça. Avant la monopolisation du pétrole. Avant que tout ne soit contrôlé par cet or venant des profondeurs de la Terre sur laquelle ils vivaient. Sur laquelle tout leur était donné sans utilisation forcé du pétrole. La nourriture, l'eau... Tout. Et aujourd'hui, Cyril est un incompris. Incompris puisque personne ne sait ce qu'il y avait avant toute cette mascarade. Leur mémoire avait été effacé. Il se retrouve donc sans endroit où se loger. Seulement le sous-sol de l'amphithéâtre. Normalement, il devrait être dans la rue à essayer de survivre, essayer de respirer normalement, mais il s'est installé ici, pour trouver une occupation.
Cyril se mit à marcher, les yeux dirigés vers ses pieds. Il marchait dans les interminables couloirs sombres, donnant dans la grande salle centrale de l'Amphithéâtre. Il devait cirer le sol, nettoyer et aspirer les mille-deux cent sièges à base de pétrole rouges retrouvés dans les profondeur de la fosse des Mariannes. Il faut que tout soit parfait pour le lendemain. Le dimanche trente-et-un Décembre, où il sera attribué aux jeunes enfants, leurs souhaits de fonctions. Il aimerait expliquer à tous ces enfants que ce qu'il se passe dans le monde est mal. Que tout ça n'est qu'un cauchemar. Que tout peut changer. Il aimerait leur dire de ne pas choisir de fonction, pour que tout le monde puisse vivre comme bon lui semble, librement, pour pouvoir respirer de l'air pur. Mais personne dans se monde ne semblait avoir conscience de la chose.Après quelques bonnes heures de travailles acharnées, qui lui ont semblé une éternité, il termina de nettoyer brièvement le mille-deux centième siège de la salle. Il s'assit sur ce siège un instant, essoufflé du travail qu'il a pu effectué dans sa journée. « Après l'effort, le réconfort ». Il ferma les yeux quelques minutes.
Lorsqu'il les rouvrit, il fut légèrement éblouit par quelque chose avec des reflets doré posé au milieu de la scène cirée. Il descendit les marches une par une. Jamais, il n'avait vu une couleur aussi vive. Il se pencha et attrape se qui lui semblait être un médaillon en or, ornée de pierre blanches, dont il ne connaissait le nom, aussi brillantes que le support. A nul moment de sa misérable vie de nettoyeur, il n'avait vu une aussi belle chose, avec d'aussi belles couleurs. Il décida de l'ouvrir. A l'intérieur, le portrait d'une jolie femme souriante, respirant le bonheur. Et le fond de la photo ne semblait pas aussi gris que le ciel au-dessus de la tête de Cyril. Cependant quelque chose l'intriguait, la peau de la jeune femme semblait comme... mauve, et celle-ci paraissait écailleuse. « C'est sûrement dû la qualité et l'age de la photo. Comment ce médaillon a-t-il pu arrivé là sans que je ne m'en aperçoit » Il le referma et le mit dans sa poche.
Il prit ses affaires de travailles, seau, serpillières, ballets, et alla les ranger dans le placard placé à cette effet. Après les avoir soigneusement ranger, il releva la tête vers la fenêtre donnant sur toute la ville, qu'il ne pu s'empêcher par la suite d'observer. Une main fit des va-et-viens en face de son visage :
- Coucou. Tu rêvasses encore.
- Oh, salut. Oui je suis fatigué. J'en peut plus.- Je me doute bien, vue les cernes qui pochent sous tes yeux.Ils se mirent alors à rire.
- Tu sais, demain... Tu pourrais peut-être demander à être placé dans une fonction. Retrouver la place des tes parents.
- Non. Merci. Mais ça ne m'intéresse pas. Tu ne vois donc pas se qu'il ce passe ? On créer notre propre destruction à cause du pétrole.
- Si tu préfère vivre ainsi. C'est ton choix. Mais si tu change d'avis, il reste une place ne tant que secrétaire. On pourrait travailler ensemble.
- NON ! Jamais je ne travaillerai pour celui qui nous dirige vers notre propre perte
.- Si tu le dis. Il faut que rentre. Je suis fatiguée. A demain... Je l'espère, dit-elle les yeux baissés.
- Oui, à demain.
Il observa alors le bijou qu'il avait récupéré. Puis, il le referma.
Le couloir se finit par la porte d'entré automatique. Cependant, il n'y passa pas. Il la regarda se refermé devant ces yeux. Puis e tourna vers la droite et se dirigea vers un ascenseur, qui le mena au sous-sol. Étant un sans-faction correct, il n'était pas logé il vivait au sous-sol avec le strict minimum. Quelques bouteilles d'eau, de la nourriture, aussi fabriquée avec du pétrole, se qui rendait le goût vraiment horrible, une matelas en fibre de pétrole et une vieille couette en laine trouvé sous des décombres au bout de la ville. Les mur étaient grimpés par les champignons et la moisissure. Parfois, il pensait qu'il y à quelques années, il aurait du choisir une fonction, pour pouvoir vivre dans un logement correct. Vivre comme une personne normal. Tu ferait mieux d'arrêter de te lamenter sur ton sort et dort.Il s'allongea sous la couette. Il mit énormément de temps à s'endormir. Il faisait froid. L'hiver arrive. Winter is coming ! Il se mit à rire après cette référence d'une série qui passait il y a longtemps. Il l'avait lu dans un magasine trouvé dans tous ces décombres. Il s'endormit.
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Les origines du monde
Science FictionCyril vit dans un monde sans vie, où tout le monde travail, où personne ne se préoccupe de soi et encore moins des autres. Il vit dans un monde polluer par la fumée des usines, Le pétrole est son apogée, par la fabrication de celui-ci par la main d...