Le Châtiment

Abrutit !

" - Izuku ne rien comprendre !

- Non, il faut dire : Je ne comprends rien.

- Jus ni comprends rien ? "

Le serviteur du roi explosa de rire. Ce petit était assez mignon.

" - Je... Ne... Comprends... Rien.

- Je... Ne... comprends rien ?

- C'est ça ! "

Le jeune aux cheveux verts sauta de joie. Cela faisait plus d'une heure qu'il s'entraînait avec Eijiro le serviteur du prince.

" - Tu fais beaucoup de progrès !

- Izuku fais beaucoup de progrès ?

- Non non non, toi tu dois dire "je".

- Je Izuku fais beaucoup de progrès ? "

Le rouquin pouffa de rire.

" - Enlève le Izuku et remplace le par "je".

- Je... Fais beaucoup de progrès...?

- Parfait !

- Le prince... Euh... Va... être fier de je ?

- Fier de "moi". "

Le plus jeune semble bouder.

" - Je ne comprends rien ! "

Adorable. Eijiro avait fini par s'attacher à ce petit. Ce dernier avait du mal à saisir leurs coutumes et leur langue mais il faisait vraiment d'énormes efforts.

" - Tu veux faire une pause ?

- Izuku... Euh... Je vas y arriver !

- Bon la conjugaison c'est pas encore ça...

- La conjucadon...?

- Oh je sais ! Je vais te présenter aux autres ! Ça sera plus facile comme ça ! "

Ainsi le jeune Izuku fit la connaissance du chef de cuisine Aoyama, du valet de chambre Mineta, du maître d'armes Monoma et de pleins d'autres encore.

" - Tout le monde être très gentil !

- Oui c'est vrai. "

Plus les mois passaient, et plus le jeune garçon pratiquait la langue si bien que son accent avais presque complètement disparu.

Il s'était fait de nombreux amis mais se lamentait de ne pouvoir voir le prince plus d'une fois par semaine tellement ce dernier était occupé par la préparation de son couronnement.

Il ne revenait dans la chambre que tard le soir et Izuku dormait déjà. C'est pour cela qu'un soir Izuku se décida à l'attendre de pied ferme. À quoi servait tout les efforts qu'il avait fait pour trouver son âme soeur et apprendre cette langue compliquée s'il ne pouvait voir son beau prince ?

Alors pour cette nuit Izuku avait fait de son mieux. Il avait cherché dans le jardin de quoi faire une crème pour rendre sa peau plus douce. Écrasé quelques pétales de diverses fleurs pour donner une couleur plus rosé à ses lèvres. S'entraîné à marcher de manière sensuelle. Mais surtout, il avait lu. Des montagnes et des mers de livres.

Car il avait conclu de ses premiers échecs que plus que la beauté physique, le prince appréciait les gens instruits. Et donc pour remédier à son ignorance il avait lu. Romans, essais, poèmes, biographies, pièces de théâtre, comptes et bien d'autres encore qu'on ne pourrait citer. L'alphabet était le même que dans son pays et bien qu'il ne comprenait pas tout, il continuait à lire dans l'espoir de s'instruire.