Chapitre 3

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Je viens de finir de ranger mes affaires, j'enfile un short bleu avec un pull noir ou il y a écrit dessus "I'm scary". A vrai dire ce n'était pas faux, les gens ont souvent peur à cause de mon manque d'expression en présence de personnes que je ne connais pas, puis mes cheveux bleus n'arrangent rien. Je descends en bas et vois toute la famille réunie sur le canapé devant la télévision. Bizarrement j'ai un pincement au coeur, je souffle et pars dans le jardin. Il y a une balançoire, je m'assois sur un des sièges. Je me balance légèrement et regarde la lune. Un sentiment de paix s'infiltre en moi, ça a toujours fait ça quand je regarde la lune.


- Alors tu es vraiment la Déesse de la Lune ? Dit une voix masculine dans un murmure.


Quand je tourne ma tête je remarque Arthur qui me fixe. Je recommence à regarder la lune.


- Oui, dis-je en lâchant un petit rire de gêne.


- Désolé, dit-il en tournant la tête lui aussi vers la lune.


- Pourquoi ? Dis-je en le regardant sans comprendre de quoi il veut parler.


- À propos de ton père, tu dois sûrement être triste qu'on te vole ton père en quelque sorte, dit-il en souriant de gêne.


- Pas du tout, il tourna sa tête vers moi surpris, en fait je suis contente, j'avais peur que le divorce l'affecte. Savoir qu'il est heureux me rend heureuse, puis ça me dérange pas d'avoir une belle-mère tant qu'elle est gentille, dis-je en lui souriant. D'ailleurs toi aussi ta intérêt à être gentille avec moi et ta soeur sinon je serais pas gentille aussi, dis-je d'une voix boudeuse.


- Tu n'es pas du tout comme je le pensais, dit-il en éclatant de rire.


- Tu me pensais comment ? Dis-je outrée.


- Quand mon père ma montré une photo de toi où tu as le regard dans le vide on aurait dit que tu étais très réserver, dit-il en se grattant la nuque, j'ai pensé que tu serais méchante ou alors muette.


- À vrai dire tu n'as pas tort avec les personnes que je ne connais pas je suis froide jusqu'à temps de les connaître assez pour révéler la vraie moi, dis-je en le regardant.


- Tu n'accordes pas ta confiance, dit-il en souriant, en tout cas tu as du mal.


- Oui, dis-je en déplaçant mon regard vers la lune.


Un silence se forme, bizarrement il n'est pas pesant mais agréable. Je souffle puis me lève en me tournant vers Arthur qui a le regard dans le vide.


- Je vais me coucher tu devrais rentrer il fait froid, dis-je en rentrant à la maison.


Je fais un bisou à Faustine, Amandine et papa. Je monte dans ma chambre, les murs sont bleus, et mes meubles sont blancs. Niveaux décoration il n'y a rien, mon père ma dit qu'il me laissait carte blanche pour ça vu que c'est ma chambre.

The band of the godsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant