Chapitre 9

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La séance photo a été épuisante, Faustine ma fait essayer tout pleins de tenue tout aussi joli. Je rentre dans la loge ou toutes les tenues que j'ai essayé trône et enfile mes vêtements normaux. Je ressors et me dirige vers Faustine, elle relève la tête de l'appareil photo et me sourit en disant :


- Elles sont merveilleuses merci encore Amelia, dit-elle toute souriante.

- Ça ma fait plaisir, mais dit, dis-je en me grattant la nuque.

- Oui ?

- Je pourrais avoir quelques photos, tu peux me les envoyer par message ?

- Bien sûr je fais ça tout de suite puis on repart à la maison, d'ailleurs tien un sac rempli de pantalon, pull, t-shirt et même une robe de soirée pour te remercier, dit-elle avec un clin d'oeil.


Je souris timidement, hoche la tête en guise de merci puis pars m'asseoir sur le canapé. La pièce est située dans un petit studio, les murs blanc-crème avec une feuille blanche d'un côté du mur, des spots à gauche et à droite de cette feuille, et le trépied de l'appareil photo. Il y a une baie vitrée cachée par des rideaux blancs. A gauche du matériel pour photo il y a un canapé gris, avec un plaid tout doux avec des coussins tout doux eux aussi.

Je sens mon portable vibrer, je le sors et je vois que c'est Faustine qui m'a envoyé les photos. Je télécharge deux-trois photos et les envoie à Sasha qui me répond quelques minutes après.


"Magnifique ! Mais quel talent de la mannequin française, nan sans blague tu es plutôt pas mal."


Je rigole légèrement, je lui réponds.


- Amelia on y va ? Dit Faustine en se levant.

- D'accord, dis-je en rangeant mon téléphone dans ma poche arrière.


Je prends ma veste et l'enfile, Faustine fait de même. Nous rentrons à la maison dans sa mini countryman rouge.

Nous n'avons même pas le temps de mettre un pieds à l'intérieur de la maison qu'une petite tête blonde nous saute dessus. Faustine la porte et entre dans la maison en levant les yeux au ciel. Je rigole et monte dans ma chambre ranger les affaires, je prends le temps d'observer toutes les tenues et décide d'en prendre une pour demain. Je prends celle où il y a un pantalon taille haut noir, un pull bordeau et des baskets bordeaux. Je descends et demande où est mon père, Arthur me répond :


- Pas encore rentré, je sais pas si chez toi avant aussi mais ici il travaille tard, dit-il en haussant les épaules.

- Non il rentrait tard aussi, dis-je en baissant la voix, c'était le sujet principal des disputes entre lui et ma mère.

- Oh désolé, dit Arthur.

- T'inquiète ça ne me fait plus rien, dis-je en souriant.


Bon d'accord j'ai juste un pincement au coeur, mais bon je ne peux rien changer.


Nous mangeons ensemble en silence, j'avais l'impression de mettre un froid dans cette famille chaude, j'étais un peu le mouton noir du troupeau. Je monte dans ma chambre et prends mes affaires de dessin. Je m'assois au bord de ma fenêtre et m'installe confortablement mes affaires et moi. Une fois bien installé je commence à dessiner, mon ressenti, mes sentiments, tout...

À la fin de mon dessin je le regarde une dernière fois avant de fermer mon carnet et de partir me mettre en pyjama pour ensuite aller dormir dans mon lit qui m'appelait.



Le lendemain je me réveille assez tôt. Je me lève et m'approche de ma fenêtre, la lune se couche et laisse place au soleil. Je m'assis dans la même position que la veille à part que cette fois je regarde travers la fenêtre. Quand la lune eut disparu totalement je descendis dans la cuisine et commence à faire des gaufres. J'entendis des pas dans l'escalier, puis les pas se rapprochent de moi.


- Amelia que fais-tu ?Dit une voix que je reconnus, celle de Faustine.

- Je fais le petit déjeuner, je n'arrive pas à dormir.

- Oh d'accord, bon bah je vais t'aider, dit-elle en se réveillant de plus en plus.

- Je t'ai préparé ton thé si tu veux, dis-je en lui souriant.

- Mais dis donc Amelia tu es bonne à marier, dit-elle en rigolant, pourquoi fais-tu ça ?

- J'aidais souvent ma mère comme ça, son travail la fatiguait donc je l'aidais en faisant ce que je pouvais.

- Oh d'accord, dit-elle gênée.

- Tu sais, je ne vous en veux pas, ce n'est pas votre faute si mon père et ma mère on divorçait et même si c'était le cas je ne vous en voudrai pas car c'est la vie et que je ne peux rien n'y faire.

- Merci, dit-elle avant de me faire un câlin.


Faustine a bu son thé que j'avais préparé, elle est ensuite venue m'aider pour la cuisson des gaufres. J'avoue qu'à deux ça va plus vite, nous avons beaucoup rigolé elle et moi. Mon père est descendus, bon bah apparemment il est rentré hier soir, nous parlons tous les trois avants d'entendre encore une fois des pas dans l'escalier. Arthur et Amandine font leur apparition à la porte en criant : "Des gaufres !". Nous rigolons tous ensemble face à cette entrée plus que spectaculaire.

Nous déjeunons ensemble avant de partir se préparer chacun de notre côté, j'étais en train de me préparer quand je me rappelle mon sentiment de ne pas être à ma place que je ressentais hier. Je ne l'ai pas ressenti cette fois, en même temps je n'ai jamais autant ris.


Je me brosse les cheveux en tresse collée. Je prends mon sac et descend, Arthur et mon père attendent déjà. Je les rejoins et parle avec eux en attendant Faustine et Amandine. Quand elle descende enfin nous prenons tous la voiture de mon père, nous déposons en premier Amandine puis Faustine pour ensuite que mon père nous dépose Arthur et moi devant le lycée. Nous venions à peine de rentrer dans le lycée qu'un poids me saute dessus et me fait lâcher un léger cri de peur. 





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Hola la populas !!


Vous allez bien ? Personnellement oui xD J'espère que ce chapitre vous a plu ;p Et à bientôt pour le Chapitre 10 :)


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The band of the godsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant