Chapitre 7

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Je regarde mon père qui fait les cent pas devant moi, ça doit faire une demi-heure qu'il me crie dessus. Mon père n'a jamais aimé que je sois collé, comme tout parents je suppose. Quand je lui ai raconté pourquoi j'ai été collé en lui parlant du dessin du tatouage il s'est énervé.


- Tu dois faire attention, si tu es ici c'est principalement car dans ton ancien lycée ils ont tous découvert ne fait pas la même erreur, dit-il.


Mon père dit la même phrase mais pas avec les mêmes mots depuis tout à l'heure. Je hoche la tête comme à chaque phrase qu'il dit. Faustine rentre dans le salon et dès qu'elle nous voit elle s'arrête et dit :


- Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Dit-elle en posant ses affaires sur la chaise sans nous lâcher du regard.

- Elle s'est fait coller, dit mon père en se relevant.

- Et alors ? Dit Faustine sans comprendre.

- Ce n'est pas le problème, le problème et qu'elle a dessiné le tatouage des descendants de dieux sur son cahier, heureusement personne la vue, dit mon père en levant les mains au ciel.

- Oh, bah désormais elle ne fera put la même erreur, hein Amelia ? Dit-elle en me souriant.

- Bien sûr, dis-je en hochant la tête.

- Bien voilà, l'affaire et réglé, dit Faustine en souriant puis en partant dans la cuisine avec mon père.


Je souffle et monte dans ma chambre, je ferme la porte derrière moi puis me laisse tomber dans mon lit. Je ferme les yeux et me laisse aller dans mes pensées. Sans que je ne puisse m'arrêter je m'endors.



Je sens une main me secouer légèrement l'épaule en murmurant mon prénom. J'ouvre délicatement mes yeux et voie Arthur, je lui souris mais il me regarde indifférent et me murmure qu'il faut aller manger puis il s'en va.

Je ne comprends pas la réaction d'Arthur, j'ai sûrement fait quelque chose de mal mais quoi ?

Tout à coup tout devient clair. Sasha. J'ai traîné avec Sasha et je lui ai dit que je le ferais pas, sérieusement. J'avais complètement oublié pour Sasha, je me demande quand même pourquoi il ne l'aime pas, Sasha est quand même sympa même si des fois il est énervant, et un peu arrogant il est amusant. Puis c'est peut-être bête mais je sens comme un lien entre nous d'eux, quelque chose qui nous attire, quelque chose de mystérieux mais familiers à la fois.


Bref, je me lève et descends les escaliers, toute la petite famille était déjà à table entrain de m'attendre avec impatience dû à leur faim. Je m'excuse pour mon retard et ils commencèrent à manger, je prends mon temps et commence à jouer avec ma nourriture.


- Ça va ? Dit Amandine en me regardant tout en mâchant ses pâtes.

- Oui ne t'inquiète pas, dis-je en lui souriant.


Elle hocha la tête et recommence à manger vite sous les avertissements de sa mère. Je mange lentement, très lentement. Je n'avais pas faim, je n'arrêtais pas de lancer des regards à Arthur qui lui m'ignorait complètement sans pitié. Je souffle et quitte la table la première en prétextant un mal de tête atroce. Je monte dans ma chambre, prends mon pyjama et l'enfile. Je m'allonge dans mon lit et me rendors.



00h00



Mes yeux s'ouvrent brutalement, une goutte de sueur perle de ma tempe. Je lance un regard sur mon réveil et le rappelle que c'est la pleine lune et que du coup je fais des cauchemars.


Être une déesse de la lune c'est bien mais le seul problème et que quand c'est la pleine lune j'enchaine les cauchemars sans oublier de me réveiller entre chacun d'eux. Le seul moyen est d'aller marcher pour ne pas m'endormir et ne pas faire de cauchemars.

Chaque dieu à son problème, son défaut et chaque défaut ou problème est douloureux pour le propriétaire. Par exemple moi mes cauchemars sont un rassemblement de mes peurs.


Je me lève et descend boire un verre d'eau. Je pose le verre dans l'évier, puis je pars dans la salle de bain me mouiller le visage qui ruisselait encore de sueur. Je relève ma tête et regarde mon reflet dans le miroir. Je me fixe, je fixe mes yeux et regarde ce qu'ils ont d'exceptionnelle, tout le monde me complimente mes yeux, pourtant ils sont normals.

Je souffle encore une fois et sors de la salle de bain, je remonte et m'habillai d'un short noir et un pull noir. Je prends ma veste et la mets avec des bottines noires, je redescends et vais sur la terrasse et m'évade dans mes pensées.


Quand je vois le soleil se lever je retourne dans ma chambre et me rendors cette fois sans la peur de faire un cauchemar.


Je me lève et des rayons de soleil passent par la fenêtre je regarde le réveille. 15h08. Je vois un mot à côté de mon réveille.


"J'ai appelé le lycée pour dire que tu n'étais pas très bien et que tu n'irais pas en cours. Dors bien et reposes-toi de cette nuit sûrement épuisante, ta mère m'a envoyé un message pour me prévenir que tu avais besoin de dormir plus à cause de cauchemars causer par la pleine lune, Faustine ta fait ton repas il est dans le frigo. Bisous.

Papa."

Je descends et regarde ce que Faustine à fait à manger. Des pâtes au fromage, j'aurais pu le faire moi-même mais bon c'est sympa.


Ellipse de la journée


Bon, aujourd'hui j'ai fait que lire, dessiner et écouter de la musique donc rien de bien intéressant. Arthur est le premier à rentrer, je descends les marches quatres par quatre je cours vers lui et le prends dans mes bras en m'excusant. Il me décolle de lui délicatement et me dit :


- Pourquoi tu t'excuses ? Dit-il en me regardant en penchant légèrement sa tête.

- Tu me boudes pas ? Dis-je avec incompréhension.

- Bah nan, dit-il un rictus amusé.

- Ah bah ok, dis-je en repartant dans ma chambre.


Il ouvre ma porte de chambre et passe sa tête toujours avec le même rictus.


- Alors comme ça, ça ta inquiéter que je te "boude", dit-il en mimant les guillemets.

- Pas du tout, son sourire s'agrandit suite à ma réplique.


Puis nous explosions de rire, notre fou rire dura bien une bonne dizaine de minutes avant que nous nous calmons et qu'il me donne mes devoirs que je fis tout de suite après.


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Et voilà le travail, voici le Chapitre 7, en espérant qu'il vous plaise ;p


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The band of the godsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant