Chapitre 3

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     Hier soir, tout le village avait souhaité faire la fête mais je n'étais pas restée jusqu'à la fin étant donné qu'elle s'était terminée très tard dans la nuit. Après une dernier aurevoire, je me dirigeai avec mon sac d'affaires vers la sortie du village comme il était convenue. Là bas, un cheval m'attendait et un homme à côté, était sur le sien.

    - C'est bien vous Aileen ?
    - Oui je...
    - Parfait vous prouver monter. J'espère que vous savez monter à cheval. Moi c'est Philippe je suis chargé de votre escorte.

     Il me lança un petit sourire poli que je lui rendis. Il était un peu rude mais n'avait pas l'air méchant. Je montai sur le cheval et déposai mes affaire devant moi. Le voyage dura le temps prévu et nous arrivâmes à la capitale dans la matinée. Au moment où nous passâmes les portes de la ville, j'eus la surprise de voir que seulement très peu de personnes étaient déjà réveillées. Nous pûmes donc nous approcher du château sans être trop embêtés. Les rares femmes que je croisai était toutes habillées de robes sophistiquée. On allait probablement m'en fournir à moi aussi. Philippe alla déposer les chevaux à l'écurie tandis que moi je pénétrai doucement à l'intérieur du château. Il était immense, rien de le hall d'entrée aurai pu contenir 3 églises comme la mienne. Un major d'homme me debarassa de mes affaire en m'informant qu'il allait les déposer dans ma chambre. Je lui soufflai un merci et il sembla surpris mais se contenta d'incliner la tête en signe de respect. Philippe me rejoint quelques minutes après pour me donner les instructions.

    - Bien, nous avons raté le petite déjeuner mais cela est normal. Vous devez cependant vous préparer pour le déjeuner qui aura lieu à midi dans un peu plus de deux heures. Votre gouvernant et vos femmes de chambre devraient arriver dans peu de temps pour tout vous expliquer. Ho, en parlant du loup, ce sont les deux jeunes femmes là-bas. Mon travaille est terminé je dois vous laisser. Au plaisir.
    - Moi de même.

     Il s'éloigna de moi et partie dans une aile du château que je ne connaissais pas encore. Les deux femmes s'approchèrent de moi et se présentèrent.

    - Enchantée, mon nom et Marie et voici Pauline, annonca une dame âgée d'une quarantaine d'année.
    - Nous sommes ravies de vous rencontrer. Votre chambre est au second. Nous allons vous y conduire.

     Je leur souri et les suivis jusqu'à mes appartements. C'était une magnifique chambre aux couleurs blanches et perles complètement épurée.

    - Votre chambre vous plaît madame ? Me demanda Pauline.
    - Oui beaucoup. Et tu peux me tutoyer je préférerais.
    - Bien, annonça Marie. Ce n'est pas tout mais nous devons te préparer. Allez, à la douche.

     Alors qu'elles me frotaient dans tout les coins et m'appliquaient des produits aux cheveux dont je ne connaissais pas le nom ou la composition, Pauline engagea la conversation.

    - Je suis contente que l'on mais donné à m'occuper de vous. Les autres femmes ont l'air squelettiques et d'une impolitesse folle.
    - En parliculier la fille de la chambre bleu. Celle là doit être une vrai peste. C'est Diane qui s'en occupe, elle n'en peut déjà plus.
    - Elles ont toutes mauvais caractère ? Demandai-je.
    - Ho que oui, toutes jusqu'à la dernière. Ce sont toutes des pourritures sorties de la noblesse. Chacune d'entre elle a trouvé un mot à dire sur votre situation : "et tu as entendu pour cette campagnarde ?", "il paraît qu'elle n'a même pas de parents", "au moins ça me fait une concurrente de moins". J'avais clairement envie de leur faire avaler leurs dents...

     Je ris à la remarque de Pauline qui m'envoya le jet d'eau en pleine figure.  Elles me sortirent de bain et j'affirmai que je pouvais m'essuyer seule le temps qu'elles aillent chercher le couturier. J'étais sèche et en serviette lorsqu'elle rentrèrent accompagnées d'un vieil homme.

    - Ho ! Mais quelle magnifique Muse avons nous là ! Des formes toujours plus de formes, dommage que seul le personnel aime cela vous auriez fait des ravages. Venez la ma Muse que je prenne vos mesures. Et enlevez moi cette serviette s'il vous plaît.

     Je jetai un coup d'œil interrogé à Pauline et Marie mais elles m'affirmèrent que c'était normal. Je défis donc ma serviette et me retrouvai nue devant le vieil homme, toutefois un peu gênée. Cependant, à mon grand étonnement, celui-ci ne me regardai de manière condescendante. Il semblait heureux de devoir me faire une robe, il disait avoir de nouvelles idées, des idées audacieuses, hors du communs et surprenantes. Il disait qu'il avait enfin un modèle convenant à ses idées.

    - Je vais te faire quelque chose de grandiose. Il faut... Il faut que je mette en avant ta taille de guêpe. Oui, il te faut un cordon à la taille. Je vais mettre, réfléchissons... Oui, du rose, du claire... De rose pâle ira à merveille. Avec tes cheveux blonds, ton regard si bleu, oui, il te faut du rose pâle. Il faut rester dans la douceur de cette Muse. Je sais ce qu'il te faut. Je sais exactement. Habillez-là de sous-vêtements blancs, je reviens avec la pièce de ma collection. Et tu seras la première à la porter.

     Sur c'est belles paroles, il s'en alla, presque en courant, et je pus remarquer qu'il boitait légèrement.

    - Il est étrange... Soufflai-je.
    - Non il est passionné, me corrigea Pauline.
    - Effectivement. Pour lui chaque nouvelle femme et une nouvelle collection. D'ailleurs, ses collections portent toutes des noms de femmes. Je ne serai pas surprise de voir la collection Aileen sortir d'ici quelques années.
    - Mais il travaille seul ? Demandai-je.
    - Non, il travaille avec Lucie et Julien, ses deux enfants. Et il leur a transmis cet esprit. Bon, ce n'est pas tout, enfilez cela, vous allez attraper froid.

     J'enfilai les sous-vêtements que Pauline venait de m'envoyer à la figure et à peine j'eus terminé que le couturier revint avec une robe rose pâle magnifique.

    - Mais

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    - Mais... Elle est magnifique ! Et très atypique en plus de cela...
    - Ravi qu'elle te plaise. Les autres filles auront toutes des jupons. Cette robe t'aidera à te distinguer. Tu vas être la plus belle de toutes !

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