Chapitre 7

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     Alors que j'attendais tranquillement de savoir quoi faire, assise dans ma chambre à attendre 20h, l'heure du dîner, quelqu'un frappa à la porte. Je me levai immédiatement et alla ouvrir. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je vis Calypso le sourire aux lèvres.

    - Ouf, j'ai eu peur que tu ne sois pas dans ta chambre. Je sais que ça va te paraître étrange mais je pense que tu es la seule qui ne va pas me juge alors...
    - Pourquoi cela ? Demandai-je en connaissant pertinemment la réponse.
    - Ho, est bien n'étant pas originaire de la ville je ne pense pas que tu as de préjugé là dessus alors...

     Elle savait bien choisir ses mots. Ça se voyait qu'elle venait d'une famille aisée. Je m'écartai de l'entrebaillure de la porte pour la laisser passer et la laissa s'asseoir sur mon lit où je la rejoints.

    - Je voulais savoir si tu savais cuisiner... Me demanda-t-elle.
    - Quoi ?! Demandai-je plus que surprise.
    - Je sais cela peut paraître étrange mais c'est une activité que j'aime beaucoup et qui n'a rien de dévalorisant dans les îles... Mais je n'ai jamais pus vraiment m'améliorer et ma mère a définitivement arrêté depuis qu'on a une cuisinière alors...
    - Je te comprends... Pour répondre à ta question oui je sais cuisiner, je m'en chargeais avec mes sœur pour nourrir les petits.
    - Vraiment ? Quelle âge a ta sœur ?
    - Ho, je crois qu'il y a méprise, je vie dans une église, sœur Gabrielle et père Grégoire sont les deux religieux qui s'occupent de nous.
    - Ho je vois... Tu es donc orpheline... T'es parents sont... Enfin je veux dire ils...
     - Oui il sont morts lors d'un voyage. Je ne sais pas comment. Tu peux le dire tu sais c'est du passé maintenant.

     Elle me gratifia du regard et nous parlâmes encore quelques instants avant qu'elle ne s'en aille. C'était vraiment une fille sympathique. C'était dommage que je ne puisse pas en dire autant des autres filles. Je n'avais d'ailleurs pas encore entendu parler d'elles. J'espérais que c'était bon signe. Vers 19h45, je décidai de sortir pour me diriger vers la grande salle. Presque arrivée, un porte s'ouvrit devant moi et la femme rousse, Daphné si ma mémoire était exacte, sortie de ses appartements. Elle était vêtue d'une robe différente de toute à l'heure et me lança d'ailleurs.

    - Tu ne t'es pas changé ? Tu n'es plus en campagne alors profite de ce luxe tant que tu seras là.

     Elle me lança un sourire narquois et repris sa route en passant devant moi comme si de rien n'était. Encore une fois, je me forçait à rester calme et me contentai de la suivre. Arrivée devant les grandes portes nous fûmes invitées en entrer par des majordomes. Je reconnu d'ailleurs au loin celui qui m'avait accueilli ce matin et lui souri poliment, sourire qu'il me rendit de nouveau.
     Je fus conduite à la place que j'avais occupé ce midi et au moment où je m'assis, le prince fit son entrée en compagnie de Penelope sa petite sœur. Cette dernière sourie en me voyant et me fit de grands signes avant de tirer sur la manche du prince Alan pour me désigner. Se dernier souri et lui chuchota des paroles que la fient rire aux éclats. Un magnifique rire de petite fille. Je la suivis du regard jusqu'à ce qu'elle s'assoit près de son frère mais je tournai le regard lorsqu'un cuisinier m'amena un salade avec de la laitue, et ce qu'il me semblait être du maïs et de toutes petites tomates coupées en deux. Je souri jusqu'au oreilles rien qu'à l'idée de pouvoir goûter à quelque-chose d'aussi délicieux.

    - J'espère que l'on ne me servira pas cette banalité tout les jour, gronda Daphné à l'oreille du cuisinier, assez bas pour que le prince n'entende pas. Je vis au loin que Penelope rechignait également à la manger, et ce malgré les efforts que semblait faire le prince. Nos regards se croisèrent et je continu ai de manger pour lui faire comprendre que c'était très bon. Elle me fit non de la tête et je pris alors une des petites tomate et lui montra avant de la mettre dans ma bouche. Je voyais du coin de l'œil le prince me jeter des regards suspicieux mais je restai concentrer sur la petite fille qui empoingna sa fourchette pour également manger une des petites tomates. Ses yeux s'agrandirent et elle se mit à en chercher d'autres pour les manger à leur tour.
     Je détournai alors mon regard vers le prince qui mima avec sa bouche les mots "comment avez-vous fait cela ?". Je me contentai, pour toute réponse, d'hausser les épaules avec un petit rire avant de me reconcentrer, cette fois-ci, sur mon assiette. La scène n'était bien entendu pas passée inaperçue des autres filles qui étaient arrivées au fure et à mesure mais aucune d'elles n'eut le temps de dire quoi que ce soit, pas même Calypso, car les silhouettes du roi et de la reine venaient d'apparaître. Nous nous levâmes toutes et inclinâmes la tête devant ses majestés.

    - Bien, annonça le roi, j'espère que vous avez toutes passé une exellente après midi. Je dois vous dire que vous m'avez presque toutes fait bonne impression. Je dis presque car je n'ai bien entendu pas pu toutes vous observer en un laps de temps si court. Demain néanmoins aura lieu le "bal des dix", en votre honneur bien entendu. Je vous demanderai donc de passer la matinée avec votre coutirier respectif pour ainsi choisir la robe qui vous siéra le mieux. Ne la mettez pas pour dîner, je ne voudrai pas que vous la salissiez. En début d'après midi, je demanderai à mademoiselle Salymur de se rendre au 7e étage de l'aile est. Je sais il est à l'opposé de vos appartements mais ce n'était pas prévu, dit-il en s'adressant à moi.

     Cela faisait plusieurs années maintenant que personne n'avait plus prononcé ce nom de famille devant moi. Je l'avais tout simplement renié à la mort de mes parents. Ma famille était à l'église, et non 6 pieds sous terre si ce n'est plus.

    - Excusez-moi sir mais je préférerai Aileen Christ... Salymur n'est plus de rigeur.
    - Ho mais aucun soucis, je ne faisais que dire ce qu'il y avait marqué sur vos papiers, mais après tout vous venez d'un couvan alors soit. Sinon vous n'avez pas répondu à ma question, cela vous dérange-t-il ?

     J'entendis une phrase déplaisante de la part de Sacha à Daphné, les filles assises à côté de moi, qui poufa de rire comme une truie.

    - Non je ferai en sorte de trouver le chemin sir.

     Ce dernier ri à pleine gorge à mes paroles qui n'avaient pourtant rien d'humoristiques mais me répondis tout de même avec un sérieux vite retrouvé.

    - Ho mais vos femmes de chambre vous y conduiront n'ayez crainte. Sur ces paroles, mangeons, je n'ai même pas encore reçu mon entrée !

      Chapitre 7 : validé !
- Comment le trouvez vous ?
- Le roi, vous l'appréciez ?
- À votre avis, pourquoi doit elle allez là bas ?

Et bien entendu : merci à vous de me lire !

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