La Corée du Sud est championne olympique de patinage artistique en duo. Une soirée exceptionnelle est organisée par le président pour fêter l'événement. Plusieurs groupes de Kpop sont invités. Lors de cette soirée, Jinyoung va s'intéresser à l'histo...
J'ai entendu les arguments de Cris. Je l'observe, je suis assis à ses côtés. Elle baisse la tête. Je crois qu'elle est embarrassée. J'ai envie de la voir ce soir. Je pose ma main sur la sienne. Nos doigts s'accrochent. Les sentiments s'expriment, j'adore cela. En même temps, cela me rassure. Si elle pense que je ne dois pas couper mes relations avec mes parents pour elle, parfois c'est préférable . Elle ne se doute pas que je l'aime comme un fou et que je ne tolère pas que qui que ce soit la critique ou la maltraite. Je veux être celui sur lequel elle peut compter et se reposer. Oui, je veux être tout cela pour elle car le mérite et aussi parce que mon coeur l'a choisie.
Je suis blessé à chaque fois qu'elle s'éloigne de moi. Je peux le supporter si je la vois tout de même. Je ne veux pas qu'elle se sente oppressée par moi. Si elle a besoin de temps, je peux lui laisser. Je repousse une mèche de cheveux qui cache son visage car je souhaite la contempler. Elle accentue la pression de ses doigts sur les miens. Je sais que cela la touche. J'accroche nos mains. Elle tourne son visage vers moi, je lui souris. Je lui transmets de la tendresse et elle est très réceptive. Ses joues rosissent. C'est trop mignon. J'ai envie de la serrer dans mes bras. Je me contiens, nous ne sommes pas seuls.
Mark est à mes côtés perdu dans ses pensées. Je lui donne un coup de coude, il se redresse. Il propose à Sae JIn et Yuygeom de nous laisser tous les deux. Ils quittent donc le bar ensemble, et j'approche ma petite amie de moi. Je la serre contre moi. J'embrasse son front. Elle ferme les yeux, ses lèvres s'entrouvrent. Mmm ! C'est trop tentant tout cela ! Je pose mes lèvres sur les siennes et un flash nous éblouit. Je m'éloigne d'elle et des journalistes ont déjà envahit le bar. Je pensais en avoir fini avec eux, mais ils reviennent à la charge. Je me demande qui a bien pu les contacter. Je pense qu'il ne faut pas réfléchir bien loin, c'est ma mère qui doit être à l'origine de cela. Je suppose qu'ils m'ont suivi. Donc, demain notre baiser va faire le tour du monde. J'assume. De toute manière j'avais déjà informés les journalistes que nous étions ensemble. Enfin, je reste perplexe. Les journalistes s'approchent de nous et une femme demande à Cris :
"- Qu'est ce que cela fait d'être à nouveau sélectionner pour l'équipe nationale ?"
Je suis surpris. Cris ne m'en a pas parlé. Je suis vexé, j'aurais aimé l'apprendre par elle et non par les journalistes. Elle sourit puis fait comprendre à la journaliste qu'elle ne se prononcerait pas sur la question. Du coup, la jeune femme se tourne vers moi et insiste :
"- Vous devez être fier d'elle, Jinyoung !"
Je prends quelques secondes pour réfléchir à une réponse et je me lance :
"- Je suis fier de tout ce que Cris entreprend !" J'affirme.
La jeune femme sourit et le patron du bar réussit avec l'aide de son personnel de sécurité à chasser les troubles fêtes. Il revient vers nous en s'excusant de l'intrusion des journalistes. Je lui indique qu'il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire. Il est reconnaissant de ma compréhension.
Quand nous sommes à nouveau seuls Cris m'annonce :
"- Je voulais te le dire, mais les journalistes ont été plus rapides que moi."
Elle semble nerveuse. Je ne vais pas en faire tout un plat. Je caresse à nouveau sa joue. J'ai plus que jamais envie de rester avec elle cette nuit. Je la félicite pour sa performance. Elle me prévient :
"- Je ne vais pas être très disponible jusqu'aux championnats du monde parce que nous allons devoir travailler d'arrache pied notre chorégraphie. Peux-tu rester avec moi cette nuit ?"
Elle me propose en regardant ses mains, embarrassées. Je souris. J'embrasse sa joue. Je prends sa main et je l'entraîne loin de la foule. Nous sortons du bar, je l'escorte jusque ma voiture, les journalistes nous bloquent l'accès. Après plusieurs minutes de lutte, nous arrivons enfin à les laisser derrière nous. Je l'emmène dans notre appartement. Elle ne proteste pas. J'ouvre la porte de chez nous, et elle entre timidement. On dirait que ça la bouleverse de revenir ici. J'apprécie qu'il en soit ainsi. Je ne perds pas espoir qu'elle revienne vivre avec moi. Je l'aide à retirer son manteau et je l'attire vers le canapé.
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J'avoue que cela me perturbe de la considérer comme une invitée alors que nous avons vécus plusieurs semaines ensemble. Je lui propose à boire, elle refuse. Je m'assois à côté d'elle. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je caresse sa joue. Elle relève la tête, et je frôle ses lèvres comme une douce brise d'été avec mes lèvres. Elle gémit, je sens qu'elle souhaite plus. Elle est comme moi, les mêmes symptômes, en attente de contacts intenses. Cette constatation me réjouit. Il demeure un amour puissant entre nous. J'écrase ses lèvres et j'emprisonne son visage avec mes mains de chaque côté de ses joues. Le moment est tellement intense qu'il m'arrache quelques larmes. Il n'y a plus que ses lèvres, son corps, son cœur qui comptent pour moi à cet instant. Je descends mes baisers dans son cou. Elle frissonne. Oh oui ! Continue à être émue par mon toucher, c'est un honneur que tu me fais. Cris, je fantasme sur toi tous les jours. J'ai besoin de la connexion avec ton cœur, ta peau. J'adore t'admirer. Oh ! Je vais être incapable de la laisser partir demain. Chaque moment que je passe avec elle, je m'attache davantage. Je suis perdu sans son amour. "Cris", je soupire. J'ai besoin d'elle.
Mes mains passent sous son tee-shirt. Sa peau est brûlante sous mes doigts. Elle met le feu à mon corps. Mon cœur bat à tout rompre. J'ai mal par surplus d'amour. Mon cœur se gonfle davantage. Je perds patience. Je la porte jusque notre chambre. J'accroche mes lèvres aux siennes, je la dépose sur le lit sans quitter sa bouche.....................
