Juste Des Lettres...ou Presque...[ EN RÉÉCRITURE ]

Chapitre 17

Dans la dernière partie : Je prends mon verre remplit à ras bord et remarque qu'il y quelque chose d'écrit dessus " je te suis "...

Je sens mon pou s'accélérer et ma gorge se sert je frotte l'écriture avec mes doigts et elle s'éfface... Je ne me sens pas bien, je me sens partir... J'ai peur mais j'ai aussi envie de pleurer, j'aimerais prendre mes jambes à mon coup et courrir sans m'arrêter jusqu'à ce que me jambes ne tiennent plus, jusqu'à que je m'écroule parterre et là, peut être, je serais en sécurité :
" Julie... Julie !
- Quoi ?!
- Qu'est ce qu'il y a tu es toute pâle je peux te ramener chez toi si veux...
- Non j'ai juste... besoin de prendre l'air... Je dois avoir de la fièvre ou quelque chose dans le genre : rien de grave...
- Je vais me dépêcher de manger alors.
- Oui merci, c'est gentil...
- De rien et je ne tiens pas à ce que tu vomisse sur moi !
- Quelle poésie..."
Il se dépêche l'engloutir ses frites et nous nous levons... J'ouvre la porte et nous sortons de cet endroit qui sent la friture.
" Qu'est ce que tu veux faire maintenant ?
- Je ne sais pas...
- Tu veux que je te ramène ?
- Non. ( je l'ai dit un peu sèchement sans le vouloir... )
- D'accord...
- On peut aller au parc... tu sais celui avec l'étang...
- Ok en route ! "
Nous nous dirigeons vers sa petite voiture j'ouvre la portière et m'assoie sur le siège, il fait de même. Il démare la voiture... Peut être que si j'étais allée en cours je n'aurais pas croisé cette fille bizarre !
" brrr " mon téléphone vibre dans ma poche je lis le message :
Diana : tu ne peux pas m'échapper...
Mes poils s'hérissent ses messages deviennent de plus en plus agressifs.
Diana : pourquoi tu ne veux pas tout simplement admettre que personne ne t'aime ?
Julie : parce que ce n'est pas vrai !
Diana : je n'en serais pas si sûre si j'étais toi, ton amie Fatia te cache des choses... Tu es un poid pour ta grand mère qui est obligé de prendre soin de toi pendant que ta pauvre maman est à l'hôpital...
Julie : Ferme là ! Laisse moi tranquille !
Diana : Et au fait ta mère... elle va mieux ou pas ? Parce que moi je pense qu'elle ne va pas bien... pas bien du tout... plus le temps passe plus elle s'éloigne de toi... tic...tac...tic...tac...
J'appuie sur le bouton à côté de moi qui fait ouvrir la fenêtre de la voiture et lance mon téléphone sur la route...