Chapitre 38

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Il est mort. Satan est mort de mes propres mains de sang froid qui plus est. Je recule de quelques pas et retombe sur mes fesses ayant repris mes esprits. Qu'ai-je fait? Ce n'était plus moi qui contrôlait mon corps car cette colère destructice ne provenait pas de moi.

Je me relève déterminer à clore cet acte. Je me pousse du pied le corps de l'ancien roi avec dégoût puis je siège son trône.

-Aclamez moi! Votre Satan a perdu son immortalité et une nouvelle reine est née! Votre supplice en tant que peuple est terminer et derrière vous. Réunissez vous dans les rues du royaume et prévenez les autres de cet résurrection! Fêtez votre délivrance.

Suite à mon annonce des applaudissements retentit en écho dans la grande salle. Je ne saurais dire si c'est par peur ou de réel joie mais peu importe. Ce qui est fait est fait.

À ce moment là, je me lève du trône au moment où les divers invités sortent en trombe de la salle de bal. Diabolus s'était déplacer à mes côtés sans que je le remarque.

-Qu'as tu fait?!

-J'ai mit simplement fin au règne tordu du Satan.

-Mais c'est les enfers! C'est normal qu'il en sois ainsi!

Je me retourne avec un air mécontent. Cependant je m'aperçois que je ne me reconnais plus. La rage déforme mon visage créant des plies qui n'y était pas.

-De quoi tu te mêle? Tu veux que je te réserve le même sort? Car si tu me dis que si tu régnais sur ce monde et que tu reproduirait ses actes, je te le promet de faire en sorte que cela n'arrive jamais!

Il se recule et pose un genoux à terre et incline la tété exagérément.

-Ayez pitié de mon affront. Je vous servirais et louangerais ma reine jusqu'à la fin de votre règne.

-BIEN! C'est mieux ainsi, prince Diabolus.

Je lui prend le menton des mains et le regarde de mes yeux presque noirs. J'approche son visage du mien. Une confiance inhabituel se répend en moi me faisant dire des choses inavouables.

-Je vous aime plus que vous imaginez. Faites en sorte que je vous garde à mes côtés mon prince. Vous serez honoré tel que vous le méritez et j'en serais des plus heureuse.

Je l'embrasse sauvagement et me retire le laissant là puis je me rend à l'extérieur. Maria se précipite sur moi probablement paniqué par le boucan que j'ai fait. Cependant, une fois à un mètre de moi elle s'arrête net. Elle me renifle gardant une certaine distance et grogne en ma direction. Qu'est-ce qui lui prend? Je lève la main vers elle et lui touche un des ses museaux. Elle se calme et me laisse monter sur son dos pour me rendre chez Diabolus. Je vais emménager dans le château royale.

L'enfant Du PurgatoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant