Double-tranchant [ BakuDeku ; KiriBaku ]

Chapitre 1 - Le Soleil qui sauve, et la Lune qui gagne

Bonjour, bonsoir!

Désolé-e du temps que j'ai pu mettre à publier ce premier chapitre! Mais bon, comme je vous l'ai dit, Captif et Malgré nos Différences passent en priorité, hé hé. Et puis, pour être honnête, j'avais déjà écrit un chapitre un pour cette fiction... Mais après relecture, il ne m'avait pas du tout plu, et j'ai donc décidé de le recommencer, ce qui explique en partie pourquoi il a mis un certain moment à voir le jour. x)

Enfin bref, j'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à me laisser vos impressions! :D

Bonne lecture!

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L'odeur du café emplit la salle, douce et boisée, un arôme légèrement chocolaté se mêlant à elle, provenant des personnes ayant préféré opter pour une boisson cacaotée. Cette fragrance semble ne faire qu'un avec cet endroit, s'accrocher aux murs depuis maintenant des années, chatouillant les narines de chaque personne pénétrant au sein de ceux-ci et les incitant ainsi à la consommation d'un breuvage tout droit sorti de la machine attendant innocemment au fond de la pièce. Combien de héros voit-elle défiler, chaque jour, attendant impatiemment de recevoir cette petite récompense synonyme de détente après plusieurs heures passées à travailler, parfois dans les bureaux à régler de la paperasse concernant leurs dernières tâches et parfois à l'extérieur, en mission ou en simple patrouille. En addition à cela, dans un autre coin de la salle se tient un petit frigo dans lequel se retrouvent entreposés casse-croûtes, boissons fraîches et douceurs en tout genre que ramènent généralement les travailleurs le matin, dans le but de s'en délecter plus tard dans la journée. Non-loin du frigidaire, plusieurs petits fauteuils disposés en rond autour d'une table basse où tous se retrouvent généralement pour discuter de choses et d'autres, profitant d'un moment de répit avant de retourner vaquer à leurs activités.

Ces derniers temps, avec la disparition de l'un des leurs, l'ambiance de cette salle de repos se faisait plus silencieuse, morose. Les sourires étaient devenus rares, à l'exception de lorsque l'on voulait témoigner de sa compassion, que l'on tentait de redonner un brin de courage à quelqu'un. La perte d'un symbole, ce n'est pas rien. D'autant plus lorsque l'on a passé plusieurs années à étudier et travailler à ses côtés et que, pour vous, ce symbole était avant tout un ami, un camarade de longue date. Personne n'est resté indifférent à la mort d'Izuku Midoriya. Parmi la population, il n'existe certainement pas une personne n'ayant pas ressenti la moindre once de chagrin à l'annonce funeste de son assassinat. Les seuls individus susceptibles de s'en réjouir sont certainement ceux qui œuvrent dans l'ombre, à la botte du Mal, qui ne cherchent qu'à faire sombrer la civilisation dans le chaos. Et ils profitent de cette situation, cette disparition, pour augmenter le nombre de leurs méfaits, donnant plus de travail que jamais aux héros ne pouvant s'offrir un instant de calme, de repos, au cœur de ces menaces omniprésentes.

Cela ne fait qu'une petite semaine que le tout a commencé à s'apaiser, que les vilains saisissent peu à peu que, peu importe la perte du successeur d'All Might, il existera toujours une ribambelle de héros surpuissants prêts à les renvoyer de là où ils viennent et que, malgré l'ébranlement que cela a pu causer au sein de la population, les civils se sont vite raccrochés à ce nouvel espoir s'étant mis à briller après l'extinction d'Izuku : cet individu avec lequel ce dernier travaillait généralement en duo, ce héros à l'alter explosif se faisant appeler Ground Zero, plus connu par ses pairs sous le nom de Katsuki Bakugou. Un garçon au tempérament aussi dévastateur que son pouvoir, contrastant avec celui de feu son ami d'enfance qui, lui, se montrait toujours si délicat et attentionné. Une attitude que le blond n'a jamais vraiment pu supporter. Il a toujours eu l'impression qu'en agissant de la sorte, il prenait les autres de haut, une manière de leur faire comprendre qu'il était supérieur à eux. Mais tout cela n'a plus vraiment d'importance, aujourd'hui.