Chapitre 3

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Adrien se réveilla, son premier instinct fut de vérifier si son père et Nathalie étaient redevenu actif. Il les surprit en grande dispute. "Ouf, ils ne se sont rendu compte de rien".
Le garçon rassuré répartit dans sa chambre. Plagg qui s'ennuyait ferme dans la poche du garçon engagea la conversation.

- Gamin, que t'est-il arrivé pour que tu ai vu clair dans mon jeu.

Adrien soupira. Pensé à tous cela faisait remonter des souvenirs douloureux. Cette période sombre était pour lui comme une cicatrice qui n'arrivait pas à se refermé.

- Et bien, il se peut que moi aussi j'incarne quelqu'un d'autre. Tu sais ma vie n'a pas toujours été ainsi. Dans cette demeure qui est maintenant triste et silencieuses, il y avait autrefois de la joie et de la vie... J'avais une mère, elle était joyeuse, attentionné, elle était comme un soleil dans notre vie. Hélas, un malheur s'est abattu sur notre famille. Ma mère, on nous l'a enlevé. Un homme s'est introduit chez nous. Ce jour-là mon père était en voyage. Nous n'avions pas encore de garde du corps et Nathalie était avec mon père. Moi j'étais présent, j'ai tout vus... L'homme est entré, il m'as saisi et a menacé ma mère de me tuer si elle ne venait pas avec lui. Il faut savoir que ma mère à toujours eu un grand cœur... J'étais sa faiblesse. Elle a accepté sans hésiter, échangeant sa vie contre la mienne. Elle a disparue, emportée par cet individu.

Adrien recula, ses yeux étaient rouges. Ils essayait de se retenir de pleurer. La scène se rejouait encore, encore et encore devant ses yeux. Ils ressentait la peur de mourir, le déchirement au moment où sa mère s'était sacrifié et la douleur de n'avoir rien put faire.

Le Kwami s'était tut. Il avait bien vu que son protégé était plus mal en point que les autres.

Adrien tremblait, il essayait de paraître fort, hors la tornade de larme ne demandait qu'une chose, être libérée.

Plagg se rapprocha du garçon et lui tapota la joue. Le Kwami n'était pas doué pour montrer ce qu'il ressentait pourtant il essayait quand même.

À ce geste, le jeune homme se mit à pleurer. Il se mit en boule dans son lit, ne se préoccupant pas de mouiller son tee-shirt.

Marinette, elle, se réveilla dans sa cuisine. Sa mère était toujours en train de lui parler.

La jeune fille se leva, prit sa mère dans ses bras. Sa génitrice, surprise, lui rendit son étreinte.

- Ma chérie, tu vas être en retard.

Marinette jeta un coup d'œil à son téléphone. Et paniquée elle attrapa son sac, le mit sur ses épaules et partit vite vers le collège.

Devant le collège, Alya attendait Marinette. La jeune fille avait remarquée le comportement de sa camarade vis-à-vis d'un certain Agreste.

Marinette arriva deux minutes plus tard suivie de près par Adrien.

Il salua les deux filles et entra dans le bâtiment.

Marinette, elle, avait envie de s'enfuir. La jeune fille avait bien vue le regard d'Alya. Même si elles ne se connaissaient depuis pas longtemps, la bleuté avait réussi à cerner la rousse.

- Et bien Marinette, commença la rousse, je vais aller droit au but. Adrien Agreste, que penses-tu de lui ? N'essaye pas de me mentir.

Marinette jouait avec ses doigts son regard au sol. Elle était terriblement embarrassée.

- euhhhhh, bah... Il...enfin. Il est gentil, attentionné et super mignon.

Déclara la Dupain-Cheng d'une traite.

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