[EN PAUSE] L'île extraordinaire 1

Chapitre 4: Ma pire journée sur l'île

Aujourd'hui, ce n'est pas le jour, ni les cris des dinosaures, ni le diplodocus et ni les vagues qui m'ont réveillé: c'est la pluie! Il pleut vraiment des cordes! Je prends Roger qui est déjà réveillé et je cours sous un arbre. Il faut vraiment que je fasse un toit. A cause de la pluie, je suis bloqués sous cet arbre. C'est un des seuls qui protège presque complètement de la pluie. Je réfléchis. Est-ce que je vais construire le toit pour me couvrir après? Mais pendant la création, je me tremperai! Et après pour que mes habits sèchent... Non, je suis clairement bloqué ici... Que faire? Je m'ennuie... Je garde Roger dans mes bras pour me réchauffer. Il me tient chaud, au moins il sert a quelque chose. Je voulais partir en exploration des environs aujourd'hui mais je vais devoir décaler ça à demain. De toute façon je n'ai pas terminé la cabane. Je vis alors un peu plus loin sur la plage un... je ne me rappelle plus du nom. Ah si! C'est un Parasaur. C'est un assez grand dinosaure herbivore et passif. Bref, je pourrai peut être tenter de l'apprivoiser un jour. En attendant, il pleut toujours énormément. Je pris alors la décision de créer un toit à ma cabane. J'allais être trempé, mais ce n'est pas grave. Aller, j'y vais à trois: un, deux, tro... Non en fait. Pour me faire sécher, ce sera trop long et je risque de prendre froid. Mauvaise idée donc. Il faut attendre que la pluie passe. C'est long... Je pose Roger par terre. Il se couche. Moi, je m'assois par terre, fatigué et déprimé. Le sol est humide mais ce n'est pas grave. Je n'en peux plus. Il est bientôt midi et je n'ai toujours rien fait. Je décide alors de dormir. C'est ce que je fis. Zzz... Zzz... Zzz... À mon réveil, il ne pleut plus. Il est sûrement 14h car je meurs de faim. Je vais vérifier si Roger a assez de baies. Je tourne la tête et...ROGER?! Ou est il passé? Il était juste à côté de moi au moment où je me suis endormis! Vraiment journée horrible. Il pleut, je m'ennuie et comme si ça ne suffisait pas, Roger disparaît. La seule chose de bien est qu'il ne pleut plus. Mais Roger... Il faut que je parte à sa recherche... Je suis tellement déprimé que je me laisse tomber au sol. Je regarde le ciel et je vois passer des sortes de mouettes... Si seulement je pouvais monter sur elles pour retrouver Roger... En plus, j'ai comme l'impression qu'une des mouettes transporte un petit dinosaure... Elles pourraient sans doute me transporter aussi si je les apprivoisent. Attendez. Un petit dinosaure? Roger? Impossible... Roger? ROGER? Roger est dans les pattes de la mouette, a 10 mètres du sol? Comment je vais faire... Il faut que je crée un arc. Je tue la mouette et Roger tombe. Je serai là et je le récupérerai dans mes bras! Voilà tout! Ça paraît trop simple... Il faut trouver autre moyen de sortir Roger d'ici. Mais quoi? Si je tue la mouette sans toucher Roger, c'est déjà un miracle. Mais si j'arrive à le rattraper... Ce serai merveilleux et improbable. Je n'ai pas d'autres solutions de toute façon... Dans a peine une heure, les mouettes l'auront sans doute manger. Je n'ai pas le choix. Je crée donc un arc. Je crée évidemment des flèches et le tout en une demi-heure. Plutôt correct. Je prends l'arc, vise en l'air et...TIRE! Raté... Et au moins de cinq mètres... Ce sera plus compliqué que ce que je pensais. La flèche est retombée un peu plus loin. Je la récupère et je retire... Presque! La flèche est passée à deux mètre de la mouette! Ça se rapproche... Je récupère la flèche et je réessaye. Raté... Complètement raté. Que faire? En plus la flèche est tombée dans la mer, elle est irrécupérable... Il me reste une flèche. Je vise, prends mon temps, anticipe le mouvement de la mouette, évalue la retombée de la flèche, anticipe l'évolution de la trajectoire de x par rapport à z tout en prenant en compte y qui est indispensable à la puissance de la flèche évidemment, tout ces calculs me mènent à UN POINT PRÉCIS. Je le vise et...TIRE!! Encore raté. Malgré tout ces calculs. La flèche est passée à seulement 1 mètre de l'oiseau... Je me couche par terre, déprimé. Quand soudain, j'entends un bruit. Quelque chose est tombé à côté de moi... J'ouvre les yeux. La mouette! J'hallucine, c'est impossible. Je ferme les yeux, je les ouvres... Elle est toujours là! J'ai tué la mouette! En retombant, la flèche a touché la mouette qui est morte! C'est grâce à l'abscisse de x divisé par z! Je le savais! (Au cas ou vous ne le saviez pas, je faisais comme si j'étais fort en calcul de trajectoire, mais en fait, j'invente tout depuis le début) (comment ça? Vous l'avez immédiatement remarqué? C'était donc si évident que ça le fait que je ne sache pas calculer une trajectoire correctement? De toute façon, calculs ou pas, cette flèche a touché la mouette!) Et Roger? Ou est-il? Je lève la tête et... Je le vois! Il descends en battant des ailes, tranquillement. Il atterrit 30 secondes plus tard. Je le prends dans mes bras. Il va bien! Plus maintenant à mon avis tellement je le serre fort dans mes bras. Quelle merveilleuse fin de journée! C'est ainsi, tout joyeux, et profitant de cette grande forme, que je termine de construire le toit de ma cabane. Tout ça commence à ressembler à quelque chose! Au passage, je remet des baies dans l'inventaire de Roger. Il a tellement faim qu'il en mange 6 d'un coup! Heureusement que je lui en ai mis 20! Après 30 minutes seulement grâce à ma pleine forme, je termine le mur de ma belle base. Une chose est sûre, le cadre est magnifique. Maintenant, j'ai un toit mais il me manque un sol et deux murs. C'est pourquoi je décide de encore profiter de cette forme pour construire le dernier sol. Ça me prit environ 45 minutes. Mais au moins, il ne me reste plus que deux murs à construire! La porte, et une fenêtre pour profiter de la vue sur la mer. Voici pour le moment le plan de ma maison vue de haut:
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Ajoutez un toit à ce schéma bien sûr. Il manque donc la porte (à droite) et la fenêtre (à gauche). La mer est à gauche sur ce schéma et la forêt est sur la droite. Je suis installé sur la plage, et en haut et en bas de ce schéma, il y a encore la plage. Bref, finis les détails, il est tard. Je mange un morceau de viande et m'endors, comme à mon habitude avec Roger dans mes bras.